L’Arabie saoudite fustige Israël pour son positionnement sur le couloir Philadelphi
Dans un communiqué, l’Arabie saoudite a condamné les propos tenus par le Premier ministre Benjamin Netanyahu qui a déclaré avec force que le couloir Philadelphi, qui longe la frontière séparant l’Égypte de la bande de Gaza, représentait une menace sécuritaire. Les Saoudiens ont soutenu l’insistance placée par l’Égypte sur le retrait nécessaire du secteur des soldats israéliens.
Ryad « condamne et dénonce avec vigueur » les propos qui ont pu être tenus par le Premier ministre israélien concernant le couloir, a fait savoir le ministère saoudien des Affaires étrangères qui a accusé l’État juif de se livrer « à des tentatives futiles visant à justifier des violations continues des normes et du droit international ».
Israël affirme que la frontière est rongée par la contrebande d’armes et Netanyahu a affirmé, lundi, que le retrait des troupes de Tsahal du couloir permettrait au Hamas de se réarmer et de faire quitter l’enclave aux otages, qui seraient alors emmenés en Iran ou au Yémen.
L’Égypte, qui avait détruit des milliers d’habitations du côté de sa frontière il y a neuf ans dans le but de mettre en place une zone-tampon avec l’enclave côtière, indique que les trafics ne sont plus un problème, rejetant toute présence israélienne côté Gazaoui.
L’Arabie saoudite a affirmé « sa solidarité et son soutien à l’Égypte », a poursuivi le communiqué.