Le Brésil réclame l’évacuation de civils de Gaza

Luiz Inacio Lula da Silva, le président du Brésil qui préside le Conseil de sécurité de l’ONU, a indiqué jeudi avoir demandé à son homologue israélien, Isaac Herzog, d’ouvrir un couloir humanitaire pour l’évacuation de civils de Gaza.
« J’ai parlé récemment avec le président d’Israël, Isaac Herzog (…) J’ai transmis ma demande d’un corridor humanitaire pour que les personnes qui veulent quitter la bande de Gaza par l’Egypte soient en sécurité », a déclaré Lula sur le réseau X (ex-Twitter).
Le chef de l’État a réaffirmé « la condamnation par le Brésil des attaques terroristes » et « la solidarité avec les victimes ».
« J’ai demandé au président (Herzog) qu’il n’y ait pas de manque d’eau, d’électricité et de médicaments dans les hôpitaux. Il n’est pas possible que des innocents soient victimes de la folie de ceux qui veulent la guerre », a-t-il ajouté.
Mercredi, Lula avait déjà lancé un appel à protéger les « enfants palestiniens et israéliens » pris au piège de la guerre.
« Il faut que le Hamas libère les enfants israéliens qui ont été enlevés à leurs familles. Il faut qu’Israël cesse les bombardements pour que les enfants palestiniens et leurs mères quittent la bande de Gaza à travers la frontière avec l’Egypte », a dit le président brésilien. « Il faut qu’il y ait un minimum d’humanité dans la folie de la guerre. »
Le Brésil a convoqué pour vendredi une nouvelle réunion du Conseil de sécurité de l’ONU pour aborder la situation dans la bande de Gaza.
Le plus grand pays sud-américain avait déjà convoqué une réunion d’urgence le 8 octobre au lendemain de l’offensive surprise et sans précédent du Hamas contre l’État juif.
Au terme de cette réunion, les membres du Conseil, régulièrement divisés sur le dossier israélo-palestinien, n’avaient pas réussi à s’entendre pour condamner unanimement cette offensive terroriste qui a fait environ 1 200 morts côté israélien, selon le dernier bilan.
Dans la bande de Gaza, au moins 1 417 personnes ont été tuées dans les raids aériens israéliens menés en représailles, selon les autorités locales.