Les 15 membres du Conseil de sécurité de l’ONU n’ont pas adopté de texte commun
A l’issue d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité demandée mercredi par les Emirats arabes unis et le Japon après l’irruption brutale de la police israélienne dans la mosquée Al-Aqsa de Jérusalem, plusieurs membres du Conseil ont fait écho à cette crainte d’escalade.
« Les membres sont clairement unis sur la nécessité d’une désescalade et de calme dans la région », a déclaré l’ambassadrice des Emirats Lana Zaki Nusseibeh.
« C’est un mois sacré pour les trois religions. Une escalade n’est dans l’intérêt de personne », a-t-elle insisté.
Les 15 membres du Conseil n’ont toutefois adopté aucun texte ni position commune.
« Nous nous sommes mis d’accord pour continuer à discuter, pour peut-être revenir avec quelque chose de plus substantiel plus tard », a déclaré l’ambassadeur russe Vassili Nebenzia, précisant qu’il s’exprimait en son nom et non en tant que président du Conseil en avril, le Conseil ne l’ayant « pas autorisé à parler en son nom ».
« L’escalade à laquelle nous assistons est dangereuse », a-t-il déclaré.
« Une nouvelle escalade n’aiderait pas à résoudre la situation à Jérusalem, qui de notre point de vue est le précurseur de ce qui s’est passé ensuite. Les questions sont liées », a-t-il ajouté.
« Tout ce que je peux vous dire, c’est qu’il y a des efforts en cours pour essayer de réduire les tensions et arrêter les violences, c’est l’objectif de tout le monde », a déclaré de son côté l’ambassadeur américain adjoint Robert Wood, alors que le département d’Etat a réitéré son « soutien sans faille » à son allié israélien et son « droit légitime » à se défendre « contre toute forme d’agression ».