Les déclarations officielles pourraient compromettre l’accord – ex-otage dont l’époux est encore à Gaza

Au lendemain de la présentation par le Premier ministre Benjamin Netanyahu d’une liste d’exigences israéliennes qu’il a qualifiées de non négociables en vue d’un éventuel accord, une otage libérée, mais dont l’époux est toujours détenu à Gaza, déclare qu’elle perd la foi.
Sharon Aloni Cunio et ses jumelles âgées de trois ans ont été libérées de Gaza en novembre. Son mari , David Cunio, est toujours détenu par le groupe terroriste palestinien du Hamas dans la bande de Gaza.
« J’étais très optimiste, mais au fil des jours, on s’aperçoit soudain que les informations diffusées sont davantage axées sur les divergences [entre les deux camps] », explique-t-elle à la radio de l’armée. « Ne mettez pas en péril l’accord avec des déclarations. »
Le communiqué publié dimanche par le bureau de Netanyahu a été accueilli avec colère par les responsables de la sécurité et les médiateurs israéliens qui, pour la première fois, ont accusé le Premier ministre de tenter de saboter l’accord.