Les frappes militaires en Syrie et au Liban, un message transmis aux puissances régionales
Lazar Berman est le correspondant diplomatique du Times of Israël

Les frappes aériennes israéliennes qui, au début du mois, ont pris pour cible la base aérienne T-4, à proximité de Palmyre, ont visé à mettre en garde les puissances étrangères contre l’établissement d’une présence militaire dans les bases aériennes syriennes, a appris le Times of Israel.
La semaine dernière, une source du ministère turc de la Défense avait indiqué à Sky News Arabia que le pays envisageait d’établir une base en Syrie dans le cadre de la formation de la nouvelle armée syrienne.
Un haut responsable de Tsahal avait pour sa part expliqué, la semaine dernière également, à The War Zone que « toute présence militaire turque significative, en particulier dans des lieux stratégiques comme Palmyre, pourrait être perçue comme une menace pour les intérêts sécuritaires israéliens ».
De plus, les attaques de l’armée de l’air israéliennes à Beyrouth, ce week-end, ont été destinées à envoyer, de la même manière, un message au gouvernement libanais.
Israël veut que le nouveau gouvernement placé sous la direction de Joseph Aoun comprenne bien qu’il sera tenu pour responsable des tirs de roquettes en direction d’Israël.
Vendredi dernier, deux roquettes avaient été lancées sur le nord d’Israël depuis le Liban.
Israël pense également que le Hezbollah a admis qu’il ne pouvait pas éviter de se retirer complètement au nord du fleuve Litani.
Dans l’intervalle, Israël a décidé de se maintenir sur cinq points située à l’intérieur du Liban et le pays y restera jusqu’à une date indéterminée.