Shaked s’exprime sur la refonte et le cas Aryeh Deri
L’ancienne ministre de la Justice, Ayelet Shaked, plaide pour un compromis sur la refonte judiciaire, déclarant à la Douzième chaîne : « Ce pays est un miracle. Allons-nous tout jeter pour [une dispute sur] la « raisonnabilité » ? »
Shaked note que le chef du Shas, Aryeh Deri, a été empêché de servir en tant que ministre dans la coalition actuelle, non seulement parce que la Haute Cour a jugé sa nomination « déraisonnable à l’extrême », compte tenu de son passé criminel multirécidiviste, mais aussi en raison du concept juridique d’estoppel – puisque les juges ont estimé qu’il avait induit les tribunaux en erreur sur le fait qu’il était sur le point de quitter la vie publique.
Le cas de Deri montre qu’il existe de nombreuses autres mesures au-delà de la « raisonnabilité » que les tribunaux peuvent utiliser pour se prémunir contre des décisions gouvernementales et ministérielles intenables, dit-elle.
Elle soutient également que Deri, qui est très proche du Premier ministre Netanyahu, est particulièrement capable de contribuer à trouver une sortie de crise.
Shaked, dont le mari est pilote, souligne que « l’armée israélienne doit être sacrée » et doit être tenue à l’écart du débat politique.
Elle dit que les membres de l’armée de l’air, dont certains sont âgés de 50 ans et se lèvent à 5 heures du matin une fois par semaine pour accomplir leur service volontaire, « sont déchirés de l’intérieur » et « c’est déchirant ».
« Quelque chose de plus calibré peut être fait » concernant la législation, dit-elle.
Elle dit que le ministre de la Justice, Yariv Levin (Likud), « peut nommer des juges conservateurs sans déchirer le pays », en utilisant le comité de sélection judiciaire actuel. Elle dit qu’elle a pu le faire pendant les quatre années où elle a été ministre de la Justice.
Elle dit que le paquet de réformes législatives, tel qu’il a été présenté pour la première fois par Levin début janvier, « était extrême ; cela a terrifié une grande partie du public. »