Israël en guerre - Jour 431

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Tsahal : Deux otages n’ont pas été tués par ses frappes aériennes

Emanuel Fabian est le correspondant militaire du Times of Israël.

À gauche : le caporal Nick Baizer, pris en otage dans sa base militaire près du point de passage d'Erez par des terroristes du Hamas le 7 octobre 2023 ; À droite : le sergent Ron Sherman, pris en otage dans une base de Tsahal près de la frontière de Gaza (Autorisation)
À gauche : le caporal Nick Baizer, pris en otage dans sa base militaire près du point de passage d'Erez par des terroristes du Hamas le 7 octobre 2023 ; À droite : le sergent Ron Sherman, pris en otage dans une base de Tsahal près de la frontière de Gaza (Autorisation)

Hier, les représentants de Tsahal ont donné aux proches des ex-otages, le sergent Ron Sherman et le caporal Nik Beizer, de nouvelles informations sur la cause de leur décès en captivité aux mains du Hamas.

La dépouille des deux soldats, tout comme celle du civil franco-israélien Elya Toledano, ont été retrouvées dans un tunnel du Hamas à Jabaliya le 14 décembre dernier. L’avant-veille, c’est le corps de l’adjudant Ziv Dado et de la civile Eden Zacharia, assassinés le 7 octobre, qui avaient été retrouvés dans le même secteur.

Les représentants de Tsahal ont présenté aux familles de Sherman et Beizer le rapport de pathologie et les conclusions de l’opération destinée à récupérer les corps.

A proximité de l’endroit où les corps ont été retrouvés, l’armée israélienne avait mené une frappe aérienne destinée au commandant de la brigade nord du Hamas à Gaza, Ahmed Ghandour.

L’enquête de Tsahal, dont les conclusions ont été présentées aux familles, a révélé que l’armée n’était pas informée de la présence d’otages dans le secteur au moment de la frappe.

Selon ces conclusions, les corps ont été retrouvés grâce à l’examen du tunnel au scanner, sans renseignement préalable.

Le rapport de pathologie présenté aux familles établit que les corps ne présentaient aucun signe de traumatisme ou de tir, ce qui indique qu’ils n’ont pas été tués par la frappe aérienne ou une autre action de l’armée israélienne.

L’état des corps n’a pour l’instant pas permis aux autorités médicales d’établir la cause du décès.

À ce stade, l’armée ne peut ni confirmer ni infirmer l’hypothèse qu’ils aient pu s’étouffer, être étranglés, empoisonnés ou avoir souffert des conséquences d’une attaque de Tsahal ou d’une action du Hamas.

Des échantillons ont été prélevés dans le but de pratiquer des tests toxicologiques et de, peut-être, faire toute la lumière sur les circonstances de leur décès.

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