Naïm Qassem : le Hezbollah n’acceptera pas la normalisation avec Israël
S’exprimant à l’occasion de la Journée Al-Qods, le chef du groupe terroriste chiite libanais a ajouté que le Hezbollah n'accepterait pas de normalisation entre Israël et le Liban, ce qui, selon lui, est le souhait de Jérusalem
Nurit Yohanan est la correspondante du Times of Israel pour le monde arabe et palestinien.

Le chef du Hezbollah, Naïm Qassem, a déclaré samedi que le groupe terroriste chiite libanais n’accepterait pas la normalisation avec Israël dans un discours marquant la Journée d’Al-Qods (Jérusalem).
Qassem a déclaré que le Hezbollah était attaché à l’accord de cessez-le-feu du 27 novembre, qui a mis fin à plus d’un an de combats avec Israël, et a assuré que le groupe terroriste n’avait pas de terroristes armés au sud du fleuve Litani, au Liban, malgré la présence d’Israël au Liban, en cinq postes stratégiques le long de la frontière.
L’armée israélienne a frappé des dizaines de terroristes du Hezbollah opérant dans le sud du Liban depuis que le cessez-le-feu a été décrété, accusant le groupe terroriste de violer l’accord.
Qassem a ajouté que le Hezbollah n’accepterait pas la normalisation des relations entre Israël et le Liban, ce qui, selon lui, est le souhait de Jérusalem.
Le Premier ministre libanais, Nawaf Salam, a estimé mercredi lors d’une réunion avec des journalistes au Liban que personne ne souhaitait la normalisation avec Israël dans le pays, et que tout le monde s’y opposait. Mais Salam a ajouté que jusqu’à présent, cette question n’a pas été évoquée clairement avec les responsables du pays.
Qassem a également déclaré que si Israël ne s’engageait pas à respecter le cessez-le-feu, le Hezbollah n’aurait d’autre choix que de revenir à « d’autres options ».
La semaine dernière, deux attaques à la roquette ont été lancées depuis le Liban en territoire israélien, alors que l’accord de cessez-le-feu à Gaza était en train de s’effondrer.
Vendredi, Tsahal a ciblé Beyrouth pour la première fois depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu sur le front nord. Des frappes de représailles survenues après des tirs essuyés à Kiryat Shmona et condamnées par le président français mais soutenues par l’administration Trump.
À LIRE : Washington somme l’armée libanaise de désarmer le Hezbollah comme convenu dans l’accord
Le Hezbollah a nié tout lien avec ces deux attaques.
Hezbollah’s Naim Qassem threatened to resume war if Israel continues striking Lebanon, warning of “other options” if demands aren’t met. @ariel_oseran pic.twitter.com/rIfVlA2Duk
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