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Netanyahu : « Israël ne se retirera jamais du plateau du Golan »

Le Premier ministre ne s'oppose pas à un accord de paix pour la Syrie, mais "pas au prix de la sécurité israélienne"

Raphael Ahren est le correspondant diplomatique du Times of Israël

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu au téléphone pendant une réunion hebdomadaire du cabinet sur le plateau du Golan, le 17 avril 2016. (Crédit : Moav Vardi)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu au téléphone pendant une réunion hebdomadaire du cabinet sur le plateau du Golan, le 17 avril 2016. (Crédit : Moav Vardi)

Le plateau du Golan restera pour toujours dans l’Etat d’Israël, a déclaré dimanche le Premier ministre Benjamin Netanyahu pendant la première réunion du cabinet tenue sur le Golan.

Selon la radio publique israélienne, Netanyahu a pris cette initiative pour faire comprendre à la communauté internationale qu’un éventuel retrait du plateau du Golan « n’était en aucun cas à l’ordre du jour ni dans l’immédiat ni à l’avenir ».

La radio a précisé que Netanyahu a fait passer ce message lors d’un récent entretien avec le secrétaire d’Etat américain John Kerry et compte également le répéter jeudi lors d’une rencontre à Moscou avec le président russe Vladimir Poutine.

S’exprimant à Maaleh Gamla, Netanyahu a déclaré avoir dit samedi au secrétaire d’Etat des Etats-Unis John Kerry qu’Israël ne s’opposait pas aux efforts en cours pour atteindre un accord politique pour mettre fin à la guerre civile syrienne mais que la frontière d’Israël avec le pays ne changerait pas.

« J’ai organisé cette réunion de célébration sur le plateau du Golan pour envoyer un message clair : le Golan restera toujours entre les mains d’Israël. Israël ne se retirera jamais du plateau du Golan », a-t-il déclaré.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu et des réservistes israéliens sur le plateau du Golan, le 11 avril 2016. (Crédit : capture d’écran YouTube/Times of Israel)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu et des réservistes israéliens sur le plateau du Golan, le 11 avril 2016. (Crédit : capture d’écran YouTube/Times of Israel)

Israël a conquis le plateau du Golan pendant la guerre des Six Jours de 1967 à la Syrie et a peu après annexé le territoire. La communauté internationale n’a jamais accepté l’annexion d’Israël, et les dirigeants israéliens voient dans la crise syrienne une chance de convaincre le monde de reconnaître la souveraineté israélienne sur le Golan.

Pendant son échange avec Kerry, le Premier ministre a dit qu’il ne pensait pas que la Syrie puisse redevenir ce qu’elle était. Netanyahu a déclaré au premier diplomate américain que Jérusalem ne s’opposerait pas à un accord de paix pour la Syrie, « à condition qu’il ne soit pas au prix de la sécurité d’Israël », a-t-il précisé.

Le côté israélien de la frontière, où vivent 50 000 personnes, est caractérisé par une communauté florissante grâce à l’agriculture et au tourisme, alors que la partie syrienne du Golan est déchirée par la guerre et les minorités y sont persécutées.

« Il est temps que la communauté internationale reconnaisse la réalité, a déclaré Netanyahu. Quoiqu’il arrive de l’autre côté de la frontière, la frontière en elle-même ne bougera pas. De plus, après 50 ans, il est temps que la communauté internationale réalise que le Golan restera sous souveraineté israélienne. »

Netanyahu a ajouté que « le Golan faisait partie intégrante de la Terre d’Israël dans les temps anciens. Ceci est documenté par les douzaines d’anciennes synagogues qui nous entourent. Et le Golan fait partie intégrante de l’Etat d’Israël actuellement. »

Pendant les dernières 19 années pendant laquelle la zone était « sous occupation syrienne », elle a été utilisée principalement pour faire la guerre à Israël.

Selon les médias, Netanyahu redoute qu’Israël soit soumis à des pressions pour un éventuel retrait du Golan en cas d’accord sur l’avenir de la Syrie. Lundi, Le Premier ministre avait déjà fait un geste sans précédent en admettant qu’Israël avait attaqué des dizaines de convois d’armes en Syrie qui étaient destinées au mouvement chiite libanais Hezbollah allié de l’Iran, l’ennemi juré de l’Etat hébreu, et du régime de Bachar al-Assad.

La ligne de cessez-le-feu sur le Golan était considérée comme relativement calme, mais la situation s’est tendue avec la guerre en Syrie déclenchée en 2011. Depuis, des projectiles tombent périodiquement du côté israélien du Golan.

L’AFP a contribué à cet article.

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