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Netanyahu rejette une nouvelle enquête pour corruption, un “non sens”

En Afrique, le Premier ministre affirme que dès qu’il se lance dans “une visite historique à l’étranger”, les médias annoncent une enquête contre lui

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu pendant une cérémonie marquant le 40e anniversaire de l'opération Entebbe, à l'aéroport d'Entebbe en Ouganda, le 4 juillet 1976. (Crédit : AFP/Ronald Kabuubi)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu pendant une cérémonie marquant le 40e anniversaire de l'opération Entebbe, à l'aéroport d'Entebbe en Ouganda, le 4 juillet 1976. (Crédit : AFP/Ronald Kabuubi)

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a rejeté tel un « non sens » une enquête de la police sur des suspicions de financement illégal, et a accusé les médias d’annoncer une enquête pour corruption à son encontre dès qu’il se rend à l’étranger.

« C’est quelque chose qui ne cesse de se répéter », a-t-il déclaré aux journalistes lundi soir. « Chaque fois que je fais une visite historique à l’étranger, nous entendons [qu’il existe] une enquête. Cela n’a aucun sens. »

Netanyahu s’exprimait depuis l’Afrique, où il est en visite officielle.

Précédemment, la Deuxième chaîne avait annoncé que la police israélienne enquêtait sur Netanyahu pour de possibles contributions illégales qu’il aurait acceptées de la part d’hommes d’affaires étrangers pendant son mandat en cours de Premier ministre.

L’enquête de la police israélienne, déjà annoncée début juin, est devenue une « enquête dans tous les sens » du terme, et a impliqué des enquêteurs à l’étranger, selon la chaîne. Les détails supplémentaires de l’affaire sont cependant toujours gardés secrets.

Ni la police ni le bureau du procureur général n’ont commenté les détails de l’enquête. La Deuxième chaîne avait annoncé le mois dernier qu’elle était menée en coopération avec le procureur général, Avichai Mandelblit.

Le mois dernier, Mandelbit aurait demandé à des employés du bureau du procureur de l’état d’étudier des accusations selon lesquelles Netanyahu aurait reçu en 2009 un million de francs du fraudeur français présumé Arnaud Mimran.

Arnaud Mimran (à droite) arrive avec son avocat, Jean-Marc Fedida (à gauche), au tribunal de Paris pour son procès dans l'affaire de l'escroquerie à la taxe carbone, le 25 mai 2016. (Crédit: AFP/Bertrand Guay)
Arnaud Mimran (à droite) arrive avec son avocat, Jean-Marc Fedida (à gauche), au tribunal de Paris pour son procès dans l’affaire de l’escroquerie à la taxe carbone, le 25 mai 2016. (Crédit: AFP/Bertrand Guay)

Mimran est jugé en France pour son rôle supposé dans une fraude massive impliquant la vente de crédits carbone, une affaire dite du « casse du siècle » en France.

Le bureau de Netanyahu a démenti que le Premier ministre ait reçu une donation illégale, et a accusé Mimran d’essayer de détourner l’attention de son propre cas.

En mai, le contrôleur de l’Etat israélien avait publié un rapport critique sur les voyages à l’étranger de Netanyahu, certains avec sa femme et ses enfants, entre 2003 et 2005, quand il était ministre des Finances.

Le procureur général avait annoncé qu’il lancerait une inspection immédiate sur ces accusations, « de manière directe et professionnelle. »

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