Plus de 250 personnes testées négativement pour l’amibe mangeuse de cerveau
Les patients, qui se sont présentés à l’hôpital pour une évaluation médicale, avaient tous fréquenté le parc aquatique de Gaï Beach à Tibériade
Plus de 250 personnes ayant visité le parc aquatique de Gaï Beach à Tibériade se sont rendues à l’hôpital pour une évaluation médicale relative à la Naegleria fowleri, une rare amibe « mangeuse de cerveau », a annoncé le ministère de la Santé ce vendredi.
Ils ont tous été testés négatifs à la maladie.
La directive a été émise après qu’un enfant de 10 ans, par ailleurs en bonne santé, hospitalisé au centre hospitalier Ziv de Safed et souffrant d’encéphalite, s’est trouvé dans un état critique, avait déclaré jeudi un porte-parole de l’hôpital.
L’enfant a contracté la maladie dans le parc aquatique.
C’est sur ce site qu’un homme de 25 ans avait contracté la maladie « mangeuse de cerveau » à laquelle il avait succombé au début du mois.
Le ministère de la Santé avait ordonné la fermeture du parc mercredi.
La Naegleria fowleri vit dans le sol et les eaux douces chaudes, telles que les lacs, les rivières et les sources chaudes. Elle est communément appelée « amibe mangeuse de cerveau » en raison de l’infection cérébrale qu’elle peut provoquer si l’eau contenant l’amibe pénètre dans le nez, selon les Centres américains de contrôle des maladies (US Centers for Disease Control).
Bien que la Naegleria fowleri se développe dans les eaux chaudes, la plupart des personnes qui se baignent dans des sources d’eau contenant l’amibe n’entrent pas en contact avec elle.
Le site web du ministère contient des lignes directrices détaillées sur l’entretien des installations d’eau.
Le taux de mortalité dû à l’encéphalite causée par cette amibe est très élevé. Bien que l’infection soit extrêmement rare, avec seulement 400 cas diagnostiqués dans le monde, elle est souvent fatale.
Il s’agit des trois seuls cas enregistrés en Israël. Seuls quelque 400 cas ont été diagnostiqués dans le monde entier.
L’hôpital a indiqué que l’état de l’enfant reste critique alors qu’il est sous sédatifs et sous respirateur.
« L’équipe médicale continue de lui fournir des soins optimaux et nous prions tous pour son rétablissement », a déclaré un porte-parole de l’hôpital Ziv.