Israël en guerre - Jour 367

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Pourparlers de sécurité autour de l’exploitation du champ gazier de Karish

Le Premier ministre et le ministre de la Défense Gantz ont organisé une réunion pour évoquer la sécurité des installations menacées par le Hezbollah, en vue de l’extraction

Un navire lance-missile israélien Saar de classe 4.5 protège le navire Energean de production, stockage et déchargement sur le gisement de gaz Karish, selon des images publiées par l'armée le 2 juillet 2022. (Crédit : Armée israélienne)
Un navire lance-missile israélien Saar de classe 4.5 protège le navire Energean de production, stockage et déchargement sur le gisement de gaz Karish, selon des images publiées par l'armée le 2 juillet 2022. (Crédit : Armée israélienne)

Le Premier ministre Yair Lapid a évoqué les préparatifs de l’extraction de gaz sur le champ gazier de Karish, au large des côtes méditerranéennes, lors d’une réunion sur les questions de sécurité, dimanche.

Placées sous le haut-patronage des États-unis, les fragiles négociations avec le Liban sur la question des droits de forage dans cette zone offshore controversée font l’objet de menaces répétées de la part du groupe terroriste du Hezbollah, mais elles ont donné des signes de progrès la semaine passée.

Le ministre de la Défense Benny Gantz ainsi que d’autres hauts responsables de la sécurité et des professionnels de l’énergie ont assisté à cette réunion d’information avec Lapid.

Selon des informations israéliennes, la discussion aurait porté sur la protection de Karish durant les fêtes et sur le système de défense contre les attaques du Hezbollah, une fois que la production de gaz aura effectivement commencé.

Une réunion du Conseil des ministres sur les questions de sécurité devrait être organisée dès la semaine prochaine pour approuver un accord avec le Liban sur le champ gazier, a indiqué la Treizième chaîne.

Le différend maritime porte sur une superficie de 860 kilomètres carrés, située en mer Méditerranée, qu’Israël revendique comme faisant partie de sa zone économique exclusive, ce que conteste le Liban.

Plus tôt ce mois-ci, le ministère de l’Énergie avait annoncé être sur le point de procéder à des tests sur le champ gazier, avant de le relier au réseau gazier israélien.

En réponse, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a averti vendredi que les missiles du Hezbollah étaient « pointés » sur Karish.

Ce mois-ci toujours, le cabinet de Lapid a indiqué qu’Israël poursuivrait ses activités à Karish, avec ou sans accord sur la question maritime avec le Liban.

Ces propos faisaient suite à une déclaration du président libanais, Michel Aoun, assurant que les pourparlers indirects avec Israël pour mettre fin au différend maritime étaient « sur le point d’aboutir ».

Système de production flottant (FPSO) d’Energean dans le champ gazier de Karish en Méditerranée. (Crédit : Energean)

Un porte-parole de Lapid a publié une déclaration, plus tard dans la journée disant : « Israël croit possible et nécessaire de parvenir à un accord sur la question maritime entre le Liban et Israël, d’une manière qui servira les intérêts des citoyens des deux pays. »

Gantz a indiqué mercredi que l’Iran tentait d’« acheter » le Liban en lui promettant que le groupe terroriste du Hezbollah le ravitaillerait en carburant et réparerait son réseau électrique défaillant.

« L’Iran, à travers le Hezbollah, tente d’acheter le Liban en lui fournissant du carburant, en réparant son système électrique et en construisant des centrales électriques », a déclaré Gantz.

Le champ de Karish a également été au cœur d’une querelle de campagne électorale, cette semaine, lorsque Lapid s’en est pris à son rival, le chef de l’opposition Benjamin Netanyahu, après que ce dernier a déclaré que Lapid avait cédé au Hezbollah. Lapid a qualifié les propos de Netanyahu de « totalement irresponsables ».

Un militant libanais tient une affiche en arabe qui dit « Merci du cœur aux armes de la résistance, qui protègent notre pétrole », devant des soldats libanais, lors d’une manifestation dans la ville frontalière de Naqoura, dans le sud du Liban, le samedi 11 juin 2022. (Crédit : AP/Mohammed Zaatari)

Depuis plus de deux ans, le Liban est confronté à une crise économique, politique et énergétique majeure qui paralyse le pays, prive ses habitants de produits de première nécessité et laisse un vide que le groupe terroriste du Hezbollah tente de mettre à profit pour s’implanter davantage.

Le Nouvel an juif commencé au coucher du soleil, dimanche, donnant le coup d’envoi de plusieurs semaines de fêtes en Israël.

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