Israël en guerre - Jour 427

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Projet de résolution du Conseil de sécurité pour un cessez-le-feu et la libération des otages

Les 10 membres élus du Conseil, á savoir l'Équateur, le Japon, Malte, le Mozambique, la Suisse, l'Algérie, le Guyana, la Corée du Sud, la Sierra Leone et la Slovénie ont fait circuler ce projet après être parvenus à un accord

Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.

Illustration : Le Conseil de sécurité de l'ONU réuni au sujet de la situation au Moyen-Orient, notamment la question palestinienne, au siège de l'ONU, à New York, le 22 décembre 2023. (Crédit : Charly Triballeau/AFP)
Illustration : Le Conseil de sécurité de l'ONU réuni au sujet de la situation au Moyen-Orient, notamment la question palestinienne, au siège de l'ONU, à New York, le 22 décembre 2023. (Crédit : Charly Triballeau/AFP)

Les 10 membres élus du Conseil de sécurité de l’ONU ont fait circuler parmi eux un nouveau projet de résolution exigeant « un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent » à Gaza ainsi que la « libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages ».

Les 10 membres élus du Conseil, á savoir l’Équateur, le Japon, Malte, le Mozambique, la Suisse, l’Algérie, le Guyana, la Corée du Sud, la Sierra Leone et la Slovénie ont fait circuler ce projet après être parvenus à un accord.

Les États-Unis, alliés les plus proches d’Israël, seront déterminants dans la décision du Conseil de sécurité d’adopter ou non cette résolution. Les quatre autres membres permanents – la Russie, la Chine, la Grande-Bretagne et la France – devraient probablement la soutenir ou s’abstenir.

Dans une interview accordée au Times of Israel la semaine dernière, l’ambassadeur d’Israël à l’ONU, Danny Danon, critiquait une version antérieure de ce projet, légèrement modifié depuis dans le but d’obtenir le soutien américain.

Le projet précédent présentait de manière séparée, dans des paragraphes distincts, les demandes de cessez-le-feu et de libération des otages. Les deux demandes ne font plus qu’une dans la version mise à jour. En mars dernier, les États-Unis s’étaient abstenus lors du vote d’une résolution similaire adoptée par le Conseil de sécurité, se bornant à appeler à un cessez-le-feu immédiat durant le ramadan.

En juin, le Conseil avait adopté une nouvelle résolution exigeant un cessez-le-feu immédiat sur la base des conditions négociées par les États-Unis, le Qatar et l’Égypte, avec une libération des otages en trois étapes qui mettrait fin au conflit entre Israël et le Hamas.

Toutes les négociations sur la base de ces principes ont échoué depuis lors. Les États-Unis et l’Égypte continuent de tenter de parvenir à un accord pour la libération des otages et Washington espère que la décision du Qatar de demander aux responsables du Hamas de quitter Doha permettra de faire avancer les négociations.

Jusqu’à présent, rien de tout cela n’a abouti à quelque chose de concret, raison pour laquelle les membres du Conseil de sécurité ont repris leurs travaux en vue de voter une résolution de cessez-le-feu. Jusqu’à présent, ce type d’initiatives n’a eu aucun effet sur le terrain, mais les membres du Conseil de sécurité espèrent qu’elle mettra la pression sur les parties belligérantes afin qu’elles mettent fin au conflit.

Danon a expliqué au Times of Israël, la semaine dernière, s’opposer à ce projet de résolution qui ne subordonnait pas la fin de la guerre à la libération des otages. En mars, les États-Unis avaient fait valoir que la fusion des deux exigences en une seule et même phrase était suffisante établissait, pour eux, une relation conditionnelle entre le cessez-le-feu et la libération des otages.

Le projet de résolution pose également l’exige d’un accès immédiat des populations civiles de Gaza à l’aide humanitaire et aux services essentiels à sa survie.

Par ailleurs, il « souligne » que l’UNRWA, l’agence de l’ONU chargée de venir en aide aux réfugiés palestiniens, « reste le cœur de la réponse humanitaire à Gaza ».

Le Parlement israélien a adopté le mois dernier deux lois, qui entreront en vigueur dans 90 jours, interdisant les opérations de l’UNRWA dans les territoires palestiniens.

Enfin, le projet de résolution exprime la « profonde inquiétude du Conseil face à la situation humanitaire catastrophique à Gaza, à commencer par le manque de services de santé appropriés et l’insécurité alimentaire, facteur de risque de famine, particulièrement dans le nord ».

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