Israël en guerre - Jour 478

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Report du prononcé de la peine contre Mordechai Vanunu

Le lanceur d'alerte sur le nucléaire, libéré en 2004 après 18 ans de prison pour avoir divulgué des secrets nucléaires à un journal, attend une nouvelle peine

Mordechai Vanunu devant la Cour suprême de Jérusalem, le 30 janvier 2017. (Crédit: Miriam Alster/Flash90)
Mordechai Vanunu devant la Cour suprême de Jérusalem, le 30 janvier 2017. (Crédit: Miriam Alster/Flash90)

Le tribunal a reporté lundi sa décision sur la peine à infliger à Mordechai Vanunu, lanceur d’alerte sur le présumé programme nucléaire militaire de son pays, pour avoir violé les termes de sa liberté conditionnelle.

Condamné à 18 ans de prison pour trahison et espionnage en 1986, Vanunu, aujourd’hui âgé de 62 ans, avait été libéré en 2004 après avoir purgé la totalité de sa peine. Mais sa libération était assortie de restrictions.

En janvier, il avait été reconnu coupable d’avoir violé les termes de sa remise en liberté en rencontrant deux Américains à Jérusalem en 2013. Sa défense a assuré qu’il ne s’agissait que d’une conversation de « quelques minutes » dans un café avec des médecins en visite.

Il avait toutefois été blanchi de deux autres chefs d’accusation.

Lundi, le tribunal devait fixer la peine pour l’unique violation reconnue mais la cour ne s’est pas prononcée. Le juge Yaron Mientkavich a toutefois dit envisager des travaux d’intérêt général.

Mordechai Vanunu en 2012 (Crédit : Uri Lenz/Flash90)
Mordechai Vanunu en 2012 (Crédit : Uri Lenz/Flash90)

« Je savais que je ne retournerai pas en prison car je n’ai pas été reconnu coupable pour toutes les charges » retenues par l’accusation, a déclaré Vanunu à l’AFP en marge de l’audience.

Il a ajouté que 30 ans après avoir travaillé dans le domaine nucléaire, il n’avait plus aucun secret à dévoiler.

« Tous les secrets nucléaires ont été révélés, tout est sur internet », a-t-il affirmé.

Vanunu a déjà été emprisonné à deux reprises depuis sa libération pour avoir manqué aux termes de sa remise en liberté.

Il s’était fait connaître du grand public en 1986 en révélant au journal anglais The Sunday Times des détails sur le supposé programme nucléaire militaire israélien, dont des photographies prises à l’intérieur de la centrale nucléaire de Dimona dans le Néguev.

Il avait été enlevé par les services secrets israéliens à Rome, où il avait été attiré par une agente israélienne simulant une relation sentimentale, puis jugé en Israël.

Il lui est interdit d’émigrer parce qu’il est toujours considéré comme représentant une menace pour la sécurité nationale.

Israël est considéré comme le seul pays doté de l’arme nucléaire au Moyen Orient, mais entretient une politique dite d’ambiguïté nucléaire, en ne confirmant ni ne démentant l’existence de son arsenal.

L’équipe du Times of Israël a contribué à cet article.

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