Sergent-chef Dvir Zakaï, 20 ans : soldat de Golani et éternel défenseur de la paix
Tué en combattant des terroristes du Hamas à l'avant-poste de Tsahal à Nahal Oz, le 7 octobre
Le sergent-chef Dvir Zakaï, 20 ans, un soldat Golani originaire de Tibériade, a été tué en combattant les terroristes du Hamas à l’avant-poste de Tsahal à Nahal Oz le 7 octobre.
Il a été tué aux côtés de son commandant, le major Shilo Har-Even, et de quatre autres soldats Golani qui ont été abattus alors qu’ils tentaient de défendre la base contre une invasion terroriste.
Dvir laisse derrière lui ses parents, Sarit et Yaakov, ainsi que son frère et sa sœur, Adir et Noa. Il a été enterré le 11 octobre à Tibériade.
Selon les dires de ses proches, Dvir aimait jouer au football ; pendant de nombreuses années il a joué dans des ligues de jeunes. Il était discret, humble et le ‘pacificateur’ parmi ses amis.
Le jour de son 21e anniversaire, sa grand-mère, Ariella Zakaï, lui a écrit un message sur Facebook : « Dvirush, notre cher et beau petit-fils, nous célébrons aujourd’hui ton 21e anniversaire sans toi. Notre belle âme pure. Tu nous manques beaucoup, notre héros. Tu nous manques tout le temps. Tes paroles me manquent, mon roi. Je ne peux pas croire que tu ne reviendras jamais. Mon cœur est brisé, dévasté, il pleure ».
Son ami, Elay Asayag, a écrit sur Instagram qu’ils étaient « presque toujours ensemble », à l’école et à l’armée, et a partagé une photo d’eux en train de terminer ensemble leur « marche du béret » de 65 km.
« C’est difficile de ne pas te voir dans le bataillon, ou de ne pas t’appeler quand je rentre à la maison le week-end. Ce que je sais, c’est que tu me regardes d’en haut et je suis sûr que tu es fier », a-t-il poursuivi. « Mon frère, j’aimerais pouvoir être auprès de toi et te parler à nouveau… Pendant si longtemps, nous nous sommes soutenus l’un l’autre pour ne pas craquer tout au long de notre parcours militaire commun. J’ai encore tant de choses à te dire, mais je vais les garder pour moi pour le moment. »
Asayag a fait remarquer que lui et Dvir sont nés exactement le même jour, « et je me souviens qu’à chaque anniversaire, tu m’appelais pour me dire mazel tov et je t’envoyais un mazel tov en retour, et nous riions ensemble d’être nés le même jour. Alors, rassure-toi, je me souviendrai à chaque anniversaire que c’est aussi le tien. Malgré la tristesse, j’essaierai d’être heureux et de faire la fête pour toi aussi ».
Lors d’une cérémonie marquant les 30 jours depuis le 7 octobre, sa mère, Sarit, a évoqué Dvir comme un « bébé souriant, énergique, plein de joie ».
« Ses commandants disaient qu’il était le pacificateur de la brigade, qu’il voulait que tout le monde s’entende bien. C’était un combattant exemplaire et un Negueviste [du nom de la mitrailleuse légère fabriquée en Israël] doué, qui savait comment se comporter en commandant », a raconté Sarit. « Il a toujours été un fils et un frère unique, et nous comprenons aujourd’hui qu’il était notre soutien. Il n’oubliait jamais de nous remercier pour chaque petite chose que nous faisions pour lui ».
Sarit a ajouté « que pas un jour ne passait sans qu’il nous demande comment nous allions, et qu’il nous rassure en nous disant que tout allait bien pour lui… ». Nous nous souviendrons toujours de notre héros, qui nous a protégés avec son corps ».