Sergent de 1è classe Amichai Oster, 24 ans : un « héros discret » israélo-américain
Tué lors des combats à Gaza le 1er janvier
Le sergent de première classe (Rés.) Amichai Yisrael Yehoshua Oster, 24 ans, de Karnei Shomron, du 7020e bataillon de la 5e brigade, a été tué au combat à Gaza le 1er janvier 2024.
Il a été enterré le 2 janvier à Karnei Shomron en Cisjordanie.
Il laisse derrière lui ses parents, Marcy et le Dr Howard Oster, ainsi que ses frères et sœurs Sara, Emunah, Tova et Yonatan. Sa mère, Marcy Oster, est une journaliste chevronnée qui a travaillé pendant de nombreuses années à la Jewish Telegraphic Agency (JTA) et qui travaille aujourd’hui pour Ynet.
Oster, né à Cleveland et possédant la double nationalité américaine et israélienne, était en visite aux États-Unis lorsque le Hamas a attaqué Israël le 7 octobre ; il a immédiatement écourté son voyage et pris l’avion pour rejoindre sa brigade de réserve.
Lors de ses funérailles, sa mère a déclaré que son fils était « déterminé à servir son pays ».
« Amichai s’est précipité pour revenir ici afin de défendre son pays et de nous défendre tous », a-t-elle poursuivi.
« Il était ici pour faire très exactement ce qu’il voulait faire. Il est mort en faisant ce pour quoi il était revenu dans son pays. Et maintenant, il restera à jamais gravé dans vos mémoires comme un beau, courageux et attentionné jeune homme. Un héros discret », a-t-elle déclaré.
Elle a ajouté qu’Amichai avait toujours été très ouvert sur le monde et que « ses centres d’intérêt couvraient la musique, l’art, la science, la photographie, les animaux, les plantes et la décoration de gâteaux. Il aimait ses voyages, locaux et lointains, et il aimait cette terre, ce pays tout entier. Il prévoyait de parcourir le Shvil Yisrael [sentier d’Israël] et de retourner aux États-Unis pour terminer les voyages qu’il avait prévus, y compris le Grand Canyon, avant d’entrer à l’université ».
Elle a ajouté qu’il aimait également « être à la maison, le canapé, la grande chaise hideuse qui se trouvait dans sa chambre ».
Son père a dit, « quand je pense aux mots pour te décrire, plusieurs me viennent à l’esprit : humilité, modestie, excellence, intégrité, engagement, bonheur et plaisir ».
Son frère, Yonatan, a déclaré lors de ses funérailles : « J’ai perdu plus qu’un frère. J’ai perdu l’un de mes meilleurs amis… Nous passions du temps ensemble, pas seulement parce que nous étions frères, mais aussi parce que nous nous amusions ensemble ».