Sergent de première classe Amit Peled, 21 ans : un commando qui voulait voyager
Assassiné alors qu'il combattait les terroristes du Hamas à l'avant-poste militaire de Kissufim, le 7 octobre
Le sergent de première classe Amit Peled, 21 ans, soldat du commando d’élite Egoz, originaire de Haïfa, a été tué en combattant les terroristes du Hamas au poste militaire de Kissufim le 7 octobre.
Il laisse dans le deuil ses parents, Dania et Omer, et sa sœur Gaia. Son grand-père, le général de division Amir Drori, décédé en 2005, était un chef d’état-major adjoint de l’armée israélienne et un général décoré qui a ensuite été le fondateur et le premier directeur de l’Autorité israélienne des antiquités.
Amit a été enterré le 11 octobre à Haïfa.
Ce matin-là, Peled et ses collègues soldats étaient stationnés à Huwara, en Cisjordanie, à la suite d’une fusillade terroriste survenue deux jours plus tôt. Lorsque l’attaque du Hamas a été lancée le samedi, les soldats sont retournés à Kissufim pour tenter de repousser l’invasion.
Peled a été tué aux côtés du sergent de première classe Jonathan Savitsky et du sergent de première classe Elad Sasson au cours de la bataille qui a duré des heures pour reprendre le poste de Kissufim aux terroristes du Hamas.
Un capitaine a déclaré à Israel Hayom que les militaires ont tué des dizaines de terroristes à l’intérieur de la base, en procédant zone par zone et en les éliminant, mais Peled a été piégé par une embuscade dans une zone qu’ils pensaient avoir déjà nettoyée.
Roey Peleg, directeur de son programme de préparation à l’armée, a décrit Peled sur Facebook comme « un leader, sociable, modeste, souriant, sérieux, investi, responsable et toujours prêt à relever n’importe quel défi ».
La radio de l’armée a déclaré que Peled aimait particulièrement la musique de toutes sortes, « du rock classique à l’indie en passant par le heavy metal », et que pendant ses vacances, il jouait de la guitare électrique et de la batterie.
Sa sœur, Gaia, a raconté à Ynet que lorsqu’il était en route pour la ligne de front, « il nous a même écrit pour nous dire que nous devions prendre soin de nous et préparer la pièce renforcée au cas où quelque chose se produirait dans le nord ».
« Amit voulait être un combattant », a-t-elle ajouté. « Il a été accepté à Egoz et a compris l’importance du service et de la contribution à l’armée et au pays. »
Elle a souligné qu’il devait être démobilisé de son service obligatoire environ six mois après avoir été tué et qu’il avait prévu un grand voyage autour du monde : « Il aimait vraiment voyager, même lorsqu’il rentrait chez lui le week-end, il voyageait en Israël, et il rêvait de continuer à voyager autour du monde. Malheureusement, son rêve ne se réalisera pas ».
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