Shiran Ganon, 38 ans : Une mère de trois enfants aux « fossettes parfaites »
Assassinée par des terroristes du Hamas lors du Festival Supernova, à proximité du kibboutz Reïm, le 7 octobre 2023
Shiran Ganon, 38 ans, originaire de Bat Yam, a été assassinée par des terroristes palestiniens du Hamas lors du Festival Supernova, à proximité du kibboutz Reïm, le 7 octobre.
Elle participait à la rave-party avec son époux, Nati, grièvement blessé par balle mais qui a survécu. Shiran a été considérée comme disparue pendant près d’une semaine, jusqu’à ce que son corps soit retrouvé. Elle a été enterrée à Holon le 15 octobre.
Shiran laisse derrière elle son mari, Nati, leurs trois enfants, Ilay, 15 ans, Ori, 11 ans et Maï, 8 ans, ainsi que son père, Bezalel, et ses frères et sœurs.
Nati a expliqué à la chaîne publique israélienne Kan qu’ils ont tenté de fuir le festival à bord de leur voiture, mais qu’elle s’était embourbée. Ils ont alors sauté dans un autre véhicule, qui a essuyé des tirs. Nati a reçu une balle dans la jambe, tout comme Shiran, s’est-il souvenu.
Ils ont essayé de sauter de la voiture, mais Nati n’a pas pu courir et a dit à Shiran de continuer à avancer. C’est la dernière fois qu’il l’a vue. Il a été secouru au bout de quatre heures, blessé par balle au genou et au dos ; il était toujours hospitalisé à la mi-janvier.
Leur fille Maï a dit à Kan que Shiran était « la meilleure maman du monde ».
Nati a déclaré au site d’information Mako que « c’était une personne merveilleuse, aimée de tous, au grand cœur, une mère et une épouse incroyable ». Il a précisé qu’elle travaillait à la Poste et qu’elle aidait de temps en temps dans son salon de coiffure.
Son amie Reut Beilin s’est émue sur Facebook de « la façon dont tu nous faisais rire jusqu’à ce que nous fassions pipi dans nos pantalons, dont tu nous entraînais toujours dans les endroits les plus exquis, comment tu savais toujours nous serrer dans tes bras quand il le fallait, nous donner une petite tape et nous secouer quand il le fallait – mais surtout comment tu souriais avec tes dents éclatantes et tes fossettes parfaites ! Shirani, mon cœur pleure ».
La tante de Nati, Lior Barnes, a écrit que « tous ceux qui te connaissaient savaient quel énorme cœur tu avais, et malgré tout l’amour que tu donnais et il y avait encore tellement de place ».
« Notre famille est brisée, nous avons l’impression de vivre un cauchemar (…). Veille sur Nati et les enfants d’en haut et nous veillerons sur eux ici-bas. »
« Elle a laissé derrière elle un énorme vide », a déclaré Nati à Kan.
« Les promenades avec elle me manquent, les cafés avec elle me manquent, les restaurants avec elle me manquent, tout me manque. »
Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.