Israël en guerre - Jour 532

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Les victimes du 7 octobre

Shoval Yaakov, 27 ans : ce pêcheur professionnel a aidé à l’installation de Nova

Assassiné lors du festival de musique Supernova, à proximité du kibboutz Reïm, le 7 octobre 2023

Shoval Yaakov, assassiné lors du festival de musique Supernova à proximité du kibboutz Reïm le 7 octobre 2023. (Crédit : Autorisation)
Shoval Yaakov, assassiné lors du festival de musique Supernova à proximité du kibboutz Reïm le 7 octobre 2023. (Crédit : Autorisation)

Shoval Yaakov, 27 ans, originaire de Mehola, a été assassiné par des terroristes palestiniens du Hamas lors du festival de musique Supernova le 7 octobre 2023.

Shoval était responsable, avec Dror Bahat, Avidan Turgeman et Oded Abergel, de l’installation de l’éclairage du festival, pour lequel ils sont arrivés le vendredi. Ils ont travaillé jusque tard dans la nuit, puis ont fait une pause de quelques heures avant de retourner sur le site de la rave-party vers 6 heures du matin.

Lorsque les tirs de roquettes ont commencé, les quatre hommes ont décidé de rester sur le site du festival, en supposant que les choses se calmeraient rapidement et que la fête reprendrait. Vers 9 heures du matin, Shoval a dit à un ami que des coups de feu retentissaient au festival et qu’ils étaient cachés sous la scène. C’est la dernière fois que quelqu’un l’a entendu.

Shoval, Dror, Avidan et Oded ont tous été assassinés ce jour-là.

Shoval a été enterré à Mehola le 11 octobre. Il laisse derrière lui ses parents, Merav et Dael, et ses frères et sœurs Hamutal, Aviya, Tzuria et Roï.

Aîné de sa famille, il est né et a grandi à Mehola, une petite implantation religieuse de la vallée du Jourdain. Il a fréquenté plusieurs écoles religieuses et laïques, d’abord au kibboutz Sde Eliyahu, puis à Beit Shean, au kibboutz Geva et au kibboutz Ein Harod, selon l’éloge funèbre de l’État.

Selon sa famille, l’éducation classique n’était pas son fort et il était farouchement indépendant. À 16 ans, il s’est installé dans le kibboutz Maoz Haïm, où il a travaillé dans une exploitation piscicole pour subvenir à ses besoins. Enfant, il était également actif au sein du groupe de jeunes Bnei Akiva et jouait au basket-ball dans une équipe locale.

Après le lycée, il s’est enrôlé dans l’armée israélienne, servant d’abord dans la brigade Kfir, puis s’étant présenté à l’unité antiterroriste LOTAR et ayant finalement été affecté dans la marine. À sa démobilisation, Shoval a repris le travail à la ferme piscicole d’Emek HaMaayanot, d’abord comme pêcheur, puis en occupant des postes de direction, dont celui de directeur des opérations. Il s’est consacré à la pêche durable et au développement de l’aquaculture israélienne.

Sa famille a raconté que lui et sa petite amie, Noam, prévoyaient de prendre le temps de voyager à travers le monde avant de commencer à planifier leur avenir ensemble.

Shoval aimait la musique et les festivals de musique, et a participé à des raves trance pendant de nombreuses années. Ses proches ont créé un site internet en sa mémoire, qui lui rend hommage à travers les chansons éclectiques qu’il a partagées au fil des ans sur Facebook, en notant que « la musique coulait dans ses veines et il parlait et vivait à travers elle […] La musique l’a accompagné jusqu’à son dernier jour ».

Sa mère, Meirav, a écrit en ligne que Shoval était « un travailleur acharné, un ami fidèle et généreux, un amoureux des festivals et des raves ».

« Vous ne pouviez pas rater Shoval : grand, beau, bruyant, une cigarette à la bouche et quelques jurons bien corsés », a-t-elle poursuivi.

« S’il aimait quelqu’un, il le malmenait à la manière Shoval, ou comme il disait : ‘Au moins, je peux te supporter.’ Mais c’était juste un test qu’il faisait passer aux gens : si la personne le réussissait, ils devenaient amis pour toujours. »

Shoval était « un homme plein de contradictions », a ajouté sa mère.

« Enfant, il avait des difficultés scolaires, mais il était intelligent et apprenait toujours de manière autonome. Il avait un caractère dur, mais un cœur tendre et gentil. Il était dispersé et désordonné, mais responsable et prenait les choses en main. Il parlait sans cesse d’aquaculture et de poissons comestibles. »

« Mon fils aîné était un gars simple, il n’avait pas besoin de grand-chose ».

« Une bouteille de bière et de bons amis à la fin de la journée et il était heureux. »

Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.

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