Israël en guerre - Jour 428

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Trump : « Je peux vous dire que les Palestiniens sont prêts pour la paix »

Le président américain a condamné l'attentat sanglant de Manchester perpétré par "des losers malfaisants" ; Discours au musée d'Israël

  • Le musée d'Israël, où le président américain Donald Trump doit prononcer un discours, le 23 mai 2017. (Crédit : Dov Lieber/Times of Israël)
    Le musée d'Israël, où le président américain Donald Trump doit prononcer un discours, le 23 mai 2017. (Crédit : Dov Lieber/Times of Israël)
  • Le président américain Donald Trump pendant une conférence de presse à la résidence du président, à Jérusalem, le 22 mai 2017. (Crédit : Thomas Coex/AFP)
    Le président américain Donald Trump pendant une conférence de presse à la résidence du président, à Jérusalem, le 22 mai 2017. (Crédit : Thomas Coex/AFP)
  • Le président américain Donald Trump et le Premier ministre Benjamin Netanyahu, avant leur conférence de presse, à Jérusalem, le 22 mai 2017. (Crédit : Menahem Kahana/AFP)
    Le président américain Donald Trump et le Premier ministre Benjamin Netanyahu, avant leur conférence de presse, à Jérusalem, le 22 mai 2017. (Crédit : Menahem Kahana/AFP)
  • Poignée de main entre le président américain Donald Trump et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, à l'hôtel King David, à Jérusalem, le 22 mai 2017. (Crédit : Amos Ben-Gershom/GPO)
    Poignée de main entre le président américain Donald Trump et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, à l'hôtel King David, à Jérusalem, le 22 mai 2017. (Crédit : Amos Ben-Gershom/GPO)
  • Le président américain Donald Trump, deuxième à droite, et son épouse Melania Trump ,à droite, aux côtés du Premier ministre Benjamin Netanyahu, 2ème à gauche, et de son épouse  Sara Netanyahu à l'aéroport Ben Gourion, le 22 mai 2017 (Crédit : Avi Ohayon/GPO)
    Le président américain Donald Trump, deuxième à droite, et son épouse Melania Trump ,à droite, aux côtés du Premier ministre Benjamin Netanyahu, 2ème à gauche, et de son épouse Sara Netanyahu à l'aéroport Ben Gourion, le 22 mai 2017 (Crédit : Avi Ohayon/GPO)
  • Le président Reuven Rivlin, à droite, et son homologue américain Donald Trump, à la résidence présidentielle de Jérusalem, le 22 mai 2017. (Crédit : Haim Zach/GPO)
    Le président Reuven Rivlin, à droite, et son homologue américain Donald Trump, à la résidence présidentielle de Jérusalem, le 22 mai 2017. (Crédit : Haim Zach/GPO)
  • Manifestation contre la visite du président américain Donald Trump en Israël, à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 22 mai 2017. (Crédit : Saïd Khatib/AFP)
    Manifestation contre la visite du président américain Donald Trump en Israël, à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 22 mai 2017. (Crédit : Saïd Khatib/AFP)
  • Manifestation contre la visite du président américain Donald Trump en Israël et en Cisjordanie à Qalandiya, en Cisjordanie, le 22 mai 2017. (Crédit : Abbas Momani/AFP)
    Manifestation contre la visite du président américain Donald Trump en Israël et en Cisjordanie à Qalandiya, en Cisjordanie, le 22 mai 2017. (Crédit : Abbas Momani/AFP)
  • Le président américain Donald Trump, à gauche, et le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, 2e à gauche, au palais présidentielle de Bethléem, en Cisjordanie, le 23 mai 2017. (Crédit: Thomas Coex/AFP)
    Le président américain Donald Trump, à gauche, et le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, 2e à gauche, au palais présidentielle de Bethléem, en Cisjordanie, le 23 mai 2017. (Crédit: Thomas Coex/AFP)

Le président américain Donald Trump est arrivé mardi matin à Bethléem, en Cisjordanie, pour des entretiens avec le président palestinien Mahmoud Abbas.

Trump, qui venait de la toute proche Jérusalem, a été reçu par Abbas au palais présidentiel de Bethléem et a participé à une cérémonie d’accueil au cours de laquelle ont été joués les hymnes américain et palestinien.

Le Times of Israël suit, en direct, les évènements de la journée.

Abbas va parler de la grève de la faim des prisonniers à Trump – média

Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité palestinienne, a dit aux familles des prisonniers palestiniens en grève de la faim qu’il aborderait ce sujet quand il rencontrera le président américain Donald Trump, selon le site d’information Ynet.

Des centaines de prisonniers refusent de se nourrir et quasiment de boire depuis le 17 avril pour tenter d’obtenir de meilleures conditions de détention, et le sujet a enflammé la rue palestinienne. Plusieurs manifestations en Cisjordanie sont devenues violentes lundi.

Manifestation contre la visite du président américain Donald Trump en Israël, à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 22 mai 2017. (Crédit : Saïd Khatib/AFP)
Manifestation contre la visite du président américain Donald Trump en Israël, à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 22 mai 2017. (Crédit : Saïd Khatib/AFP)

Trump part à Bethléem mardi matin, mais n’ira pas à l’église de la Nativité en raison de préoccupations sécuritaires à cause des manifestations, selon la radio publique israélienne.

Steinitz : Abbas n’est pas un partenaire pour la paix

Yuval Steinitz, ministre de l’Energie, dit à la radio militaire qu’il ne pense que Trump rencontre un partenaire pour la paix en étant reçu par Abbas à Bethléem aujourd’hui.

« Je ne suis pas particulièrement optimiste. Si vous voulez faire progresser la paix, il fait tout d’abord mettre fin aux incitations à la destruction d’Israël et au soutien et à l’éducation au terrorisme, dit-il. Quand Trump va à Bethléem et rencontre Abbas, il est impossible d’oublier qu’Abbas est celui qui éduque à détruire Israël. »

Pendant la dernière rencontre entre Abbas et Trump, à la Maison Blanche au début du mois, Trump avait abordé le sujet de l’incitation au terrorisme, et Abbas avait répondu que les Palestiniens étaient éduqués pour la paix.

Responsable palestinien : Bethléem ‘trop embarrassée’ pour afficher des photos de Trump

Contrairement à Jérusalem, qui était couverte de photographies de Donald Trump et de drapeaux américains, aucune photographie ni message pour Trump n’a été affiché sur la place principale ou dans les rues de Bethléem mardi matin.

Un porte-parole du ministère des Affaires des prisonniers de l’Autorité palestinienne indique que les responsables se sont abstenus d’afficher des photographies de Trump avant sa visite car ils auraient été « trop embarrassés ».

Manifestation contre la visite du président américain Donald Trump en Israël et en Cisjordanie à Qalandiya, en Cisjordanie, le 22 mai 2017. (Crédit : Abbas Momani/AFP)
Manifestation contre la visite du président américain Donald Trump en Israël et en Cisjordanie à Qalandiya, en Cisjordanie, le 22 mai 2017. (Crédit : Abbas Momani/AFP)

Akram Alayasa, le porte-parole, qui était l’une des 100 personnes qui manifestaient dans un campement installé devant l’église de la Nativité lundi soir, affirme qu’ils placent toujours leur espoir en Trump.

« Après huit années d’Obama et ses discours agréables, il n’y a toujours rien. Le Palestiniens souhaitent et espèrent que l’Amérique comprendra leur cause », dit-il.

— Dov Lieber

Une bannière accueille un ‘homme de paix’ à Bethléem, mais sans photo autorisée

Une bannière qui aurait été installée dans la nuit à Bethléem affirme que « la ville de la paix accueille un homme de paix » avec des photographies de Trump et Abbas.

Hossam Zumlot, conseiller d’Abbas, dit que « si le président Trump veut négocier et nous mener vers un accord historique, un accord majeur, nous sommes prêts à être ses partenaires. »

Des drapeaux américains et palestiniens ont été accrochés sur la route menant au palais présidentiel de la ville.

Un journaliste du Times of Israël présent à Bethléem qui a tenté de photographier la bannière a reçu pour réponse des responsables de la sécurité qu’il devait supprimer les photographies et ranger son appareil photo.

— Dov Lieber et AFP

Netanyahu condamne l’attentat de Manchester

Le gouvernement israélien condamne l’attentat de Manchester, qui a tué 22 personnes pendant la nuit, parlant d’ « une terrible attaque terroriste »

« Je transmets mes condoléances aux familles de ceux qui ont été assassinés et mes souhaits de prompts rétablissements aux blessé », déclare le Premier ministre Benjamin Netanyahu dans un communiqué. »

« Le terrorisme est une menace mondiale et il incombe aux pays éclairés de le combattre partout. »

Manifestation pour les prisonniers en grève de la faim à Bethléem

Environ 70 Palestiniens, majoritairement des enfants, manifestent sur la place de la Mangeoire à Bethléem pour demander à Trump d’intervenir pour les détenus palestiniens en grève de la faim dans les prisons israéliennes.

« Ecoute, écoute Trump, les prisonniers ne cèderont pas », crient-ils.

Manifestation de soutien aux prisonniers palestiniens en grève de la faim à Bethléem, pendant la visite du président américain Donald Trump, le 23 mai 2017. (Crédit : Dov Lieber/Times of Israël)
Manifestation de soutien aux prisonniers palestiniens en grève de la faim à Bethléem, pendant la visite du président américain Donald Trump, le 23 mai 2017. (Crédit : Dov Lieber/Times of Israël)

Issa Qaraqe, ministre des Affaires des prisonniers de l’Autorité palestinienne, dit au Times of Israel que « nous voulons que Trump intervienne sur les Israéliens pour que les demandes des prisonniers soient acceptées. »

– Dov Lieber

Drapeaux en bernes à l’ambassade d’Israël à Londres

L’ambassade israélienne à Londres a mis en berne le drapeau israélien par solidarité avec les habitants de Manchester, indique l’ambassadeur Mark Regev.

« Israël est avec vous dans ces moments difficiles », ajoute-t-il.

Attaque présumée à Netanya : un policier poignardé

La police enquête après qu’un policier a été poignardé dans la ville de Netanya.

Le policier a été légèrement blessé et soigné sur place.

Un porte-parole indique que la police étudie la possibilité d’une attaque terroriste.

L’attaquant a été blessé par balle par les forces qui ont répondu à l’agression, selon Magen David Adom.

La sécurité a été accrue, principalement à Jérusalem, pour la visite de Trump.

— Judah Ari Gross

Katz associe l’attentat de Manchester et la visite de Trump en Israël

Le ministre des renseignements Yisrael Katz, déclare que « la visite du président américain dans la région met en évidence la nécessité et l’opportunité de la coopération sécuritaire et civile dans le domaine des renseignements entre les pays de la scène régionale et mondiale afin de contrecarrer les attaques terroristes dans le monde entier, et également traité de l’extrémisme et du terrorisme à la source. »

« D’une part, subversion et terrorisme chiite sponsorisé par l’Iran, de l’autre, extrémisme sunnite et terrorisme mené par l’Etat islamique. »

Dans un communiqué exprimant ses « sincères regrets au peuple et au gouvernement britannique » après l’attentat de Manchester, qui a fait au moins 22 morts, le député du Likud affirme que l’explosion est « un douloureux rappel que nous sommes en pleine guerre mondiale contre le terrorisme islamique radical, qui défie la culture et les valeurs du monde libre. »

Edelstein dénonce l’attentat de Manchester

Yuli Edelstein, président de la Knesset, exprime ses condoléances « au peuple de Grande-Bretagne » pour l’attaque terroriste mortelle qui a eu lieu hier soir à Manchester.

Vingt-deux personnes, dont des enfants, ont été tués et des dizaines d’autres blessés quand un homme a fait exploser une bombe lundi soir, pendant le concert de la pop-star américaine Ariana Grande. Il s’agit de l’attentat le plus mortel depuis 12 ans au Royaume-Uni.

« Le terrorisme n’a pas de frontière ! Il frappe à Jérusalem, il frappe en France, il frappe au Royaume-Uni », dit Edelstein dans un communiqué. « Nous affrontons tous le même front et l’Etat d’Israël coopèrera avec tous ceux qui rejoignent la lutte contre le terrorisme. »

Le président de la Knesset, le député Yuli Edelstein, à Jérusalem, le  9 juin 2015 (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)
Le président de la Knesset, le député Yuli Edelstein, à Jérusalem, le 9 juin 2015 (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Soulignant la déclaration du président américain Donald Trump hier, où il fustigeait le soutien apporté par certains pays aux « terroristes et aux milices », Edelstein dit être ravi que le président « ait souligné sa détermination à éradiquer ces groupes terroristes. »

– Raoul Wootliff

Trump : les terroristes sont des perdants, pas des monstres

Trump a présenté ses « sincères condoléances » à ceux qui ont été tués et blessés dans l’attentat terroriste de Manchester.

« Nous sommes totalement solidaires du Royaume-Uni. »

Il dit que les terroristes sont des « perdants diaboliques ».

« Je ne les appellerai pas des monstres. Ils aimeraient cela. Je les appelle à partir de maintenant des perdants, parce que c’est ce qu’ils sont, des perdants. »

Abbas dit que le problème est l’occupation, pas le judaïsme

Abbas a aussi présenté ses condoléances pour l’attentat de Manchester.

Il a remercié Trump de redonner de l’espoir à la région, « de façon à ce que les enfants d’Israël et de Palestine profitent d’un avenir sûr, stable et prospère ».

Il a évoqué « l’engagement [palestinien] de travailler à vos côtés pour forger un accord de paix durable avec les Israéliens ».

Trump dit qu’il veut exprimer son appréciation pour l’invitation d’Abbas. Il ajoute être honoré d’être à Bethléem, et dit qu’il s’engage à conclure un accord de paix et « compte faire tout ce que je peux pour parvenir à cet objectif. »

« Abbas m’assure qu’il est prêt à travailler vers cet objectif de bonne foi, et le Premier ministre Netanyahu m’a promis la même chose. J’attends avec impatience de travailler avec ces dirigeants pour une paix durable », dit-il.

« J’attends également de travailler avec Abbas sur d’autres sujets, comme l’économie et le contre-terrorisme », ajoute-t-il.

Abbas a expliqué que les Palestiniens sont engagés à conclure une solution à deux états sur la base des frontières de 1967 avec Jérusalem-est comme capitale et a appelé à soutenir l’Initiative de paix arabe.

« Comme vous l’avez vu hier au cours de votre visite des lieux saints dans Jérusalem-est occupée, le conflit n’est pas entre les religions », a-t-il dit.

« Nous sommes désireux d’ouvrir la porte au dialogue avec nos voisins israéliens afin d’en créer un qui soit sincère ».

« Notre problème, c’est l’occupation et les implantations et l’échec d’Israël à reconnaître l’état de Palestine de la même manière que nous le reconnaissons. Le problème n’est pas entre nous et le judaïsme, il est entre nous et l’occupation ».

Il a également attiré l’attention sur les prisonniers palestiniens en grève de la faim.

Le président américain Donald Trump, à gauche, et le président de l'Autorité palestinienne, 2e à gauche, au palais présidentielle de Bethléem, en Cisjordanie, le 23 mai 2017. (Crédit: Thomas Coex/AFP)
Le président américain Donald Trump, à gauche, et le président de l’Autorité palestinienne, 2e à gauche, au palais présidentielle de Bethléem, en Cisjordanie, le 23 mai 2017. (Crédit: Thomas Coex/AFP)

Trump loue les efforts pour le contre-terrorisme au sommet du Golfe

Trump parle du sommet du Golfe et de l’importance des efforts du contre-terrorisme. Il rend hommage au roi Salmane, un homme sage.

« La paix est un choix que nous devons faire tous les jours, et les Etats-Unis sont ici pour rendre ce rêve possible pour les jeunes enfants juifs, musulmans et chrétiens. »

« Avec cet esprit d’espoir, nous venons à Bethléem demander un monde plus pacifique, plus sûr et bien plus tolérant pour nous tous. »

« Je pense sincèrement que si Israël et les Palestiniens peuvent faire la paix, cela initiera un processus de paix au Moyen Orient », a-t-il dit, concluant ses remarques.

Trump de retour à Jérusalem pour la fin de sa visite

Le convoi motorisé de Trump est revenu à Jérusalem, et se dirige vers Yad Vashem, le musée mémorial de la Shoah, où le président passera 15 minutes avant de prononcer un discours au musée d’Israël.

Les responsables indiquent qu’il y aura une cérémonie d’au revoir pour Trump à l’aéroport Ben Gurion cet après-midi.

Ce que Trump n’a pas dit : solution à 2 états, état palestinien

Les analystes soulignent que Trump, à Bethléem, n’a pas mentionné un état palestinien, ni la solution à deux états, des termes qu’il n’a pas prononcé pendant son voyage en Israël jusqu’à présent.

Cependant, Trump a lié la paix israélo-palestinienne à la résolution des problèmes sécuritaires plus larges dans la région, même si Israël a tenté de balayer les affirmations selon lesquelles mettre fin en conflit entraînerait d’une manière ou d’une autre la paix dans toute la région agitée.

Livni : Trump a raison de dire que les terroristes sont des perdants

Tzipi Livni, députée de l’opposition, pense que Trump a raison de décider d’appeler les terroristes des « perdants ».

« J’aime le terme que Trump a utilisé, d’appeler les terroristes des perdants, écrit-elle sur Twitter. C’est correct sur la forme et sur la tactique. Il a raison. »

La droite se réjouit que Trump n’ait pas mentionné les 2 états

Les figures de la droite israélienne expriment leur satisfaction après que Trump n’a pas mentionné un état palestinien ou la solution à deux états pendant ses remarques aux côtés d’Abbas.

« C’est une réussite importante, d’un niveau historique, et une grande victoire pour quiconque s’oppose à l’idée erronée et dangereuse d’un état terroriste palestinien au cœur d’Israël », dit Ofir Akunis, ministre du Likud.

Oded Revivi, désigné envoyé pour les affaires étrangères du Conseil de Yesha, qui représente les implantations, et maire de l’implantation d’Efrat, exprime lui aussi son optimisme après l’omission de Trump.

« Le président n’a pas mentionné les deux états dans ses déclarations à Bethléem, uniquement la paix. Nous espérons que cela signifie que nous avons dépassé cette politique qui a échoué, et que nous travaillerons à présent ensemble à construire une paix réelle et durable sur ces bases », dit-il.

Arrestation d’un Palestinien soupçonné de prévoir une attaque à Tel Aviv

La police indique avoir arrêté hier soir un Palestinien à un checkpoint de Cisjordanie, soupçonné de prévoir une attaque terroriste à Tel Aviv.

Le suspect a été arrêté au checkpoint Hizme, au nord de Jérusalem, annonce la police. Il n’était pas armé mais est soupçonné de « plans d’attaque terroriste », dit un porte-parole, sans donner plus de précision.

Trump et Abbas n’ont rien proposé de neuf, disent les Palestiniens

Les Palestiniens de Cisjordanie n’ont pas été impressionnés par les déclarations de Trump et Abbas à Bethléem, disant qu’ils n’ont pas proposé grand-chose de nouveau.

« Le discours [de Trump] n’était pas bon. Il était moyen », dit Ramadan Abdalkareem, 19 ans, étudiant laborantin qui habite à Ramallah.

« Il a semblé oublier le nom du roi saoudien », ajoute-t-il, faisait référence à l’habitude de Trump de dire roi Salomon ou lieu de roi Salmane.

« Abbas, c’est toujours le même message. Nous voulons construire des ponts, pas des murs », dit-il.

Le président américain Donald Trump, à gauche, et le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, au centre, au palais présidentiel de Bethléem, en Cisjordanie, le 23 mai 2017. (Crédit: Thomas Coex/AFP)
Le président américain Donald Trump, à gauche, et le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, au centre, au palais présidentiel de Bethléem, en Cisjordanie, le 23 mai 2017. (Crédit: Thomas Coex/AFP)

Abdalkareem dit que cela aurait été un « geste agréable » que Trump mentionne la grève de la faim des prisonniers palestiniens, qui en est à son 37e jour.

Omar Awawdi, 19 ans, lui aussi étudiant laborantin, dit que le discours « était comme une pièce de théâtre. Nous n’avons pas vu de nouvelles idées. »

« Nous voulons voir des faits sur le terrain, pas simplement des paroles, ajoute-t-il.

— Dov Lieber

Sheldon Adelson repéré au musée d’Israël avant le discours de Trump

Tout le gratin des politiciens, donateurs et partisans d’Israël se rend au musée d’Israël, où Trump doit prononcer un discours.

Parmi eux se trouve le magnat américain des casinos Sheldon Adelson, soutien financier important de Trump et du parti républicain, et son épouse Miriam, qui est israélienne.

Sheldon Adelson et sa femme Miriam (Crédit : Olivier Fitoussi /Flash90)
Sheldon Adelson et sa femme Miriam (Crédit : Olivier Fitoussi /Flash90)

Miri Regev, ministre de la Culture, a été filmée en train de leur parler. Elle loue Trump et la Maison Blanche pour leur « position claire » contre le terrorisme, qui concorde, dit-elle, avec les positions israéliennes.

Elle dit également qu’elle a « beaucoup d’espoir » que Trump ne signe pas la dispense qui lui permet de maintenir l’ambassade américaine à Tel Aviv.

Selon les médias, la décision de Trump ne reporter le déplacement de l’ambassade à Jérusalem a irrité Adelson, qui est aussi un important soutien de Netanyahu.

Trump se rend à Yad Vashem pour une rapide visite

Le convoi motorisé de Trump est en route pour Yad Vashem, où le président déposera une gerbe de fleur et passera 15 rapides minutes sur le site, considéré comme l’une des institutions les plus importantes du pays, et une étape obligatoire des dignitaires étrangers.

Certains ont critiqué la brièveté de la visite, en particulier car Trump a été accusé de courtiser des partisans antisémites et de ne pas parler de ce phénomène.

Pour savoir ce que Trump pourrait apprendre en 15 minutes, selon des universitaires, lisez ceci.

Trump est accueilli par un hôte sur place, qui lance alors le chant d’un choeur

Trump est invité à allumer une bougie de la flamme éternelle.

L’air d’abord solennel, Trump regarde sa famille et le rabbin Yisrael Meir Lau avant de sourire légèrement et d’allumer la flamme.

Trump et sa famille déposent une gerbe

Trump, aux côtés de son épouse, de sa fille Ivanka et de son gendre Jared Kushner, qui est juif, sont restés solennels alors que deux marines déposaient une gerbe – que lui et les autres ont alors légèrement déplacée.

Un chantre, portant son châle de prière, a alors entonné le chant funèbre traditionnel juif “El Maale Rachamim”.

Après que le chantre a terminé son tour de chant, la cérémonie s’est ensuite achevée et Trump et son entourage sont partis.

Trump devrait prononcer le principal discours de son voyage au Musée d’Israël à 14 heures.

Hikil Bar condamne l’attentat de Manchester

Hilik Bar, vice-président de la Knesset et président du groupe d’amitié parlementaire israélo-britannique, a condamné l’attentat d’hier soir à Manchester.

« Nos pensées et prières sincères vont au peuple britannique », déclare le député de l’Union sioniste.

« Tout comme nous, le peuple britannique est fort, et le terrorisme ne le brisera pas. »

« Nous ne devons pas laisser les radicaux ruiner nos vies en Israël, au Royaume-Uni, et dans le monde entier. Quand nous luttons contre le terrorisme, nous devons en fait promouvoir la collaboration de tous les modérés et pacifiques qui souhaitent vivent côte à côte, dans la paix et la sérénité », ajoute-t-il.

Hilik Bar, député de l'Union sioniste, à la Knesset. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)
Hilik Bar, député de l’Union sioniste, à la Knesset. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)

Danon à l’ambassadeur britannique : Israël est à vos côtés

Danny Danon, l’ambassadeur d’Israël aux Nations unies, exprime ses condoléances et son soutien à l’ambassadeur britannique Matthew Rycroft suite à l’attentat terroriste de Manchester.

« Nous présentons nos condoléances aux familles des victimes de cet attentat atroce à Manchester, et prions pour le prompt rétablissement des blessés. Israël est à vos côtés et nous promettons de combattre le terrorisme avec vous contre les forces de la terreur qui cherchent à blesser le monde libre. »

L'ambassadeur israélien à l'ONU Danny Danon lors d'une conférence anti-BDS au siège des Nations Unies à New York, le 17 novembre 2016. (Crédit : Harel Rintzler)
L’ambassadeur israélien à l’ONU Danny Danon lors d’une conférence anti-BDS au siège des Nations Unies à New York, le 17 novembre 2016. (Crédit : Harel Rintzler)

Trump : la Shoah est le crime le plus sauvage contre les Juifs

Trump et son entourage ont marché à l’extérieur et le président s’est arrêté pour signer un livre d’or, observé par les personnes présentes. Melania l’a également signé avant que le président américain ne fasse une déclaration.

« Nous sommes ici à Yad Vashem pour rendre hommage à la mémoire des six millions de Juifs qui ont été envoyés à la mort. Les mots ne pourront jamais décrire les profondeurs sans fond de ce mal ».

Il a qualifié cette période des ‘heures les plus sombres’ de l’histoire et affirmé que des ‘millions de vies belles’ ont été sacrifiées.

Trump a ajouté que la Shoah est ‘le crime le plus sauvage ayant été commis contre Dieu et Ses enfants et il est de notre devoir solennel de porter le deuil, chaque jour, de toutes ces vies qui ont été si brutalement prises’.

« Le peuple juif a persévéré. Il a lutté. Il a réalisé tant de réussites dans tant d’endroits. L’état d’Israël est un monument fort, flamboyant, représentant cette promesse solenelle que nous répétons et affirmons. Plus jamais. »

« Tant que nous refuserons d’être spectateurs de la barbarie, alors nous connaîtrons la paix et la justice prévaudra finalement », a-t-il dit.

Netanyahu à Yad Vashem : Nous devons nous assurer que les terroristes continuent à perdre

S’exprimant après Trump, Netanyahu a expliqué qu' »Israël doit toujours être en mesure de se défendre » avant de remercier Trump pour son engagement en faveur de la sécurité de l’état juif.

Evoquant Manchester, il a indiqué que les attentats doivent être condamné, indépendamment des lieux où ils se produisent : « à San Bernadino, ou à Manchester ou à Jérusalem, la terreur est la terreur ».

Se référant à la qualification de Trump des terroristes – que ce dernier avait qualifié de « perdants » – Netanyahu a déclaré : « Je sais que vous êtes d’accord avec moi sur le fait que c’est notre travail de nous assurer qu’ils continueront à être des perdants. Nous les vaincrons », a-t-il ajouté.

Il a conclu en remerciant Trump d’avoir pris une « position si forte en faveur d’Israël et du peuple juif ».

Trump : La visite à Yad Vashem a été « tellement géniale »

Le média d’information israélien Kan dispose d’une photo du message qu’a laissé Trump à Yad Vashem, dans lequel le président affirme que cette courte visite a été ‘géniale’.

« C’est un grand honneur de me trouver ici avec tous mes amis. Tellement géniale & je ne l’oublierai jamais ! », a-t-il écrit dans le livre d’or des visiteurs, selon la photographie.

Netanyahu : Israël n’aura jamais de meilleur ami que les États-Unis

Trump et Netanyahu sont présentés au public sous un tonnerre d’applaudissements au musée d’Israël.

Netanyahu a déclaré, en anglais, que les artefacts du musée portent le patrimoine de 4 millénaires de présence d’Israël sur la terre.

« Nous avons un dicton, ‘Vive le peuple juif, vive l’État d’Israël’ », a-t-il dit.

« Israël n’a jamais eu et n’aura jamais de meilleur ami que les États-Unis d’Amérique », a-t-il ajouté.

Trump salué par des applaudissements rythmés

Netanyahu conclut par « Dieu bénisse l’Amérique. »

Trump s’approche du podium sous les applaudissements rythmés du public.

Netanyahu : l’arrêt des paiements palestiniens aux terroristes est crucial pour la paix

Netanyahu dit que son amitié est « profondément, profondément appréciée ».

« Ensemble, nous pouvons détruire les forces de l’islam militant […] et du terrorisme », dit-il, ajoutant qu’il doit être combattu de la même manière partout où il s’exprime.

Netanyahu dit qu’il espère que la condamnation de l’attentat par Abbas est un signe de changement, soulignant le fait que les attaquants palestiniens perçoivent de l’argent de l’OLP.

« Je pense que la première étape, cruciale, vers une paix sincère recherchée par Israël et dont je pense qu’ensemble, avec vous, nous pouvons y réussir, en travaillant avec vous, je pense que nous pouvons faire progresser la paix entre Israël et ses voisins arabes, et avec les Palestiniens. »

Il crédite les défis communs contre l’Iran ainsi que « le leadership que vous apportez dans ce processus. »

Trump : ‘Mon administration sera toujours aux côtés d’Israël’

« A travers les âges, les Juifs ont fait face aux persécutions, et à ceux qui ont cherché à les détruire, mais ils ont préservé et ont survécu », dit-il.

« Mon administration sera toujours aux côtés d’Israël », ajoute-t-il sous les applaudissements.

L’Etat islamique revendique l’attentat de Manchester

Le groupe jihadiste Etat islamique (EI) a revendiqué mardi dans un communiqué l’attentat qui a fait au moins 22 morts et 59 blessés lundi soir à l’issue d’un concert pop à Manchester (ouest de l’Angleterre).

Le communiqué, publié par l’EI via l’un de ses canaux de communication sur les réseaux sociaux, précise qu’un « des soldats du califat a placé une bombe dans la foule » lors du concert.

Le groupe jihadiste menace également d’autres attaques.

– AFP

Trump ne permettra pas à l’Iran de menacer Israël

Le président américain dit que les Juifs ont construit Israël dans un endroit où il pouvait labourer la terre et prier où ils le voulaient.

« Mais les musulmans, les chrétiens et les peuples de toutes les religions sont libres de vivre et de prier selon leur conscience », dit-il.

« J’appelle à tirer l’inspiration de ces temps anciens pour laisser de côté les différences sectaires pour surmonter l’oppression et la haine », dit-il.

Il dit que ses rencontres en Arabie saoudite ont été une « nouvelle opportunité » pour les nations de mettre fin aux luttes sectaires et pour trouver la paix, appelant à nouveau le roi Salmane Salomon.

« Le changement doit venir de l’intérieur », dit-il, disant qu’aucun parent ne doit laisser ses enfants devenir extrémistes.

« Ils ne naissent pas avec des préjugés. »

Il dit que ses déclarations à Jérusalem sont les mêmes qu’à Ryad, appelant à une coalition contre le terrorisme.

Les Israéliens connaissent eux-mêmes le terrorisme, dit-il ajoutant que l’Etat islamique menace les institutions juives.

« L’Iran appelle à la destruction d’Israël. Pas avec Donald J. Trump », dit-il devant un public qui s’est levé pour l’applaudir.

« Je vous aime aussi », plaisante-t-il en réponse.

Trump : « Je peux vous dire que les Palestiniens sont prêts pour la paix »

Parlant de sa rencontre avec Abbas, Trump dit que « je peux vous dire que les Palestiniens sont prêts pour la paix. »

« Pendant ma rencontre avec Benjamin [Netanyahu], je peux vous dire qu’il veut la paix, il tend vers la paix », dit-il.

« Faire la paix ne sera pas facile. Mais avec une détermination pour faire des compromis et une croyance que la paix est possible, Israéliens et Palestiniens peuvent conclure un accord. »

Les Etats-Unis s’engagent à garantir que l’Iran n’obtiendra pas d’arme nucléaire, ajoute-t-il.

Trump : Jérusalem nous rappelle que la vie peut s’épanouir contre toutes les probabilités

Trump dit que l’Iran ne sera pas autorisé à obtenir la bombe.

Jérusalem est un rappel que la vie peut s’épanouir contre toutes les probabilités, dit-il en parlant des prières des différentes religions.

« Je demande à cette terre de promesse de me rejoindre dans le combat contre nos ennemis communs », dit-il, concluant son discours.

A Gaza, le FPLP montre que Trump n’est pas le bienvenu

Le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) a organisé mardi une manifestation à Gaza pour protester contre la visite du président américain Donald Trump dans la ville palestinienne de Bethléem.

Des photographies de la manifestation montrent des membres du groupe terroriste marxiste pointer leurs fusils sur une effigie du président américain.

Hani al-Thawabta, chef du FPLP dans la bande de Gaza, a déclaré que « Trump est un symbole du mal dans le monde », selon le site d’information gazaoui al-Resaleh.

« Vous n’êtes pas le bienvenu dans notre pays, la Palestine, et notre peuple n’acceptera pas vos solutions », a-t-il ajouté.

Manifestation contre la visite du président américain Donald Trump en Israël, à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 22 mai 2017. (Crédit : Saïd Khatib/AFP)
Manifestation contre la visite du président américain Donald Trump en Israël, à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 22 mai 2017. (Crédit : Saïd Khatib/AFP)

– Dov Lieber

Le discours de Trump perçu comme ‘pro-Israël’, mais peu profond

Les commentateurs israéliens jugent que le discours de Trump est « pro-Israël », soulignant qu’il a cité Theodor Herzl et parlé à plusieurs reprises du combat d’Israël contre le terrorisme en des termes qui auraient pu être prononcés par des politiciens de la droite israélienne.

Beaucoup ont cependant également noté que ce discours était très faible en précisions, ne proposant aucun projet concret pour une initiative de paix.

Trump n’a pas mentionné la solution à deux états, comme dans ses discours précédents. Certains à droite voient cette omission d’un état palestinien comme un changement majeur de la politique américaine.

Bennett : le discours de Trump est ‘presque sans précédent’

Le ministre de l’Education Naftali Bennett indique que le discours de Trump est « presque sans précédent », soulignant son ton amical et sa promesse d’empêcher l’Iran d’obtenir l’arme nucléaire.

Bennett ne mentionne pas le fait que Trump n’ait pas répondu à son appel à reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël, ou même comme appartenant à Israël.

Naftali Bennett, président du parti HaBayit HaYehudi, demande l'annexion de parties de la Cisjordanie après le vote de la résolution 2334 du Conseil de sécurité des Nations unies devant le mur Occidental de la Vieille Ville de Jérusalem, le 25 décembre 2016. (Crédit : Hadas Parush/Flash90)
Naftali Bennett, président du parti HaBayit HaYehudi, demande l’annexion de parties de la Cisjordanie après le vote de la résolution 2334 du Conseil de sécurité des Nations unies devant le mur Occidental de la Vieille Ville de Jérusalem, le 25 décembre 2016. (Crédit : Hadas Parush/Flash90)

Yaron Mazuz, député du Likud, dit qu’il a été « heureux d’entre le président Trump dire clairement ‘je serai toujours aux côtés d’Israël’. »

Trump se dirige à présent vers l’aéroport, où des responsables lui diront au revoir avant qu’il ne parte pour le Vatican, troisième étape de son voyage.

La police soulagée en approchant de la fin d’une importante opération sécuritaire

Au moment où Trump est prêt à partir, Roni Alsheich, le chef de la police, dit aux médias que la plus grande partie du travail de sécurisation du voyage a été un succès, alors que les Israéliens sont à nouveau gênés par la fermeture de la route 1.

L’opération a impliqué plus de 10 000 policiers, qui ont fermé de grandes parties de Jérusalem à chaque fois que Trump se déplaçait.

Le convoi motorisé du président américain Donald Trump quitte Jérusalem pour Bethléem, le 23 mai 2017. (Crédit : police israélienne)
Le convoi motorisé du président américain Donald Trump quitte Jérusalem pour Bethléem, le 23 mai 2017. (Crédit : police israélienne)

Alsheich indique que la police continue à enquêter pour déterminer si une attaque au couteau par un homme de Cisjordanie à Netanya est une attaque terroriste.

Interrogé pour savoir si c’est la police qui s’est trompée en autorisant le député Oren Hazan, qui a pris un selfie avec Trump, à participer à la cérémonie d’accueil, il répond « Dieu merci, ceux qui décident qui entre et qui n’entre pas ne sont pas la police. »

Trump et Netanyahu se sont vus avant leurs discours

Une photographie montre Trump et Netanyahu en train de discuter dans une salle du musée d’Israël peu avant de prononcer leurs discours.

Les deux hommes discutaient probablement de la rencontre entre Trump et Abbas ce matin.

Le président américain Donald Trump, à gauche, et le Premier ministre Benjamin Netanyahu au musée d'Israël, le 23 mai 2017. (Crédit : autorisation)
Le président américain Donald Trump, à gauche, et le Premier ministre Benjamin Netanyahu au musée d’Israël, le 23 mai 2017. (Crédit : autorisation)

Une ado palestinienne blessée par des soldats sur qui elle jetait des pierres

Une adolescente palestinienne a été blessée par des soldats israéliens pendant qu’elle leur jetait des pierres à Silwad, village du centre de la Cisjordanie, annonce l’armée.

Elle a été blessée et transportée dans un hôpital voisin, indique l’armée.

L’armée n’a pas précisé la gravité de ces blessures.

Selon un porte-parole militaire, un groupe d’adolescents palestiniens jetaient des pierres sur des voitures roulant le long de la route 60, près de Silwad.

Une unité de l’armée israélienne déployée dans la zone les a poursuivis. Quand les Palestiniens ont jeté des « pierres et des briques » sur eux, les soldats ont ouvert le feu.

Selon l’armée, il n’y a pas d’autre blessé.

— Judah Ari Gross

Tillerson indique être à Washington, depuis Jérusalem

Bien que le secrétaire d’État Rex Tillerson soit actuellement à Jérusalem, un déclaration de condamnation sur l’attentat de Manchester le localise à Washington DC.

« Nos cœurs se tournent vers les familles qui ont perdu un être cher, et vers ceux qui ont été blessés durant l’attentat de Manchester, au Royaume-Uni », a-t-il déclaré.

« Bien qu’il soit trop tôt pour déterminer ceux qui sont à l’origine de cette atrocité, nous travaillons étroitement avec le gouvernement britannique et nous soutenons leurs efforts d’enquête et de réponse à cette attaque. »

Ce n’est pas la première fois que Tillerson s’emmêle avec la géographie. Lundi, quand un journaliste lui a demandé s’il allait à Jérusalem, il a répondu qu’il se rendait à « Tel Aviv, le cœur du judaïsme », bien qu’il ait passé le plus clair de son temps à Jérusalem.

Rex Tillerson, ancien PDG d'ExxonMobil choisi comme secrétaire d'Etat par Donald Trump, devant la commission des Affaires étrangères du Sénat américain, à Washington, D.C., le 11 janvier 2017. (Crédit : Alex Wong/Getty Images/AFP)
Rex Tillerson, ancien PDG d’ExxonMobil choisi comme secrétaire d’Etat par Donald Trump, devant la commission des Affaires étrangères du Sénat américain, à Washington, D.C., le 11 janvier 2017. (Crédit : Alex Wong/Getty Images/AFP)

Netanyahu attend Trump à l’aéroport

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu est à l’aéroport avec son épouse Sara et d’autres dignitaires pour une courte cérémonie de départ, alors que l’hélicoptère de Trump approche de l’aéroport.

Le président Reuven Rivlin et l’ambassadeur Ron Dermer attendent également la fin du voyage officiel sur le tapis rouge.

Trump embarque à bord d’Air Force One

Le président américain Donald Trump embarque à bord d’Air Force One après une visite de 28 heures en Israël.

Avant d’embarquer, lui et son épouse, Melania, ont embrassé le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son épouse Sara.

Il part pour Rome.

Glick à Trump : C’est le mont du Temple qui est notre site le plus saint, pas le mur Occidental

Suite aux propos tenus par le Premier ministre Benjamin Netanyahu durant le séjour du président américain Donald Trump en Israël, qui saluait la liberté de religion pour les musulmans en Israël, le député du Likud Yehuda Glick a déclaré : « il est temps de donner aux juifs leur liberté de religion eu lieu le plus saint, au mont du Temple ».

Durant la conférence annuelle de World Mizrachi à Jérusalem, Glick a déclaré que lors de son passage au mur Occidental hier, Trump a décrit le site comme étant le « lieu le plus saint pour le peuple juif ».

« C’est faux ! », s’est exclamé Glick.

« Nous avons tendance à oublier que le mont du Temple est notre centre névralgique, et non pas le mur Occidental », a-t-il affirmé. Il a conclu son allocution en appelant tous les juifs à se rendre au mont du Temple à l’occasion de Yom Yeroushalayim demain.

Le député du Likud Yehuda Glick pendant son investiture à la Knesset, le 25 mai 2016. (Crédit : porte-parole de la Knesset)
Le député du Likud Yehuda Glick pendant son investiture à la Knesset, le 25 mai 2016. (Crédit : porte-parole de la Knesset)

Erel Margalit : la visite de Trump est un « échec historique »

Le candidat à la direction du parti travailliste et député, a déclaré que la visite du président américain Donald Trump en Israël était un « échec historique ».

En dépit des déclarations de Trump, qui soutiennent la reprise des négociations entre Israël et les Palestiniens, Margalit a déclaré que « le président est reparti et a laissé derrière lui plein de belles photos mais aucun espoir diplomatique ».

Selon Margalit, Netanyahu a laissé passer l’opportunité d’organiser un sommet régional pour la paix « présenté par la visite de Trump en Arabie saoudite » avant son escale en Israël.

Erel Margalit, député de l'Union sioniste, pendant une réunion de la commission des Finances à la Knesset, le 11 janvier 2016. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)
Erel Margalit, député de l’Union sioniste, pendant une réunion de la commission des Finances à la Knesset, le 11 janvier 2016. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)

Rivlin adresse une lettre de condoléances à la Reine après l’attentat de Manchester

Le président Reuven Rivlin a envoyé aujourd’hui une lettre de condoléances à la Reine Elizabeth II, suite à l’attentat meurtrier de Manchester hier.

Le président Rivlin a écrit : « C’est avec chagrin et souffrance que je viens vous présenter mes plus sincères condoléances, et celles du peuple d’Israël, après l’attaque terroriste atroce contre le peuple de Manchester la nuit dernière »

« Cette attaque violente et diabolique, qui a détruit dans de jeunes vies, impose une condamnation univoque par tous. Le monde entier doit s’élever contre cette menace qui frappe notre civilisation. Soyez assurés qu’Israël soutient le Royaume-Uni dans sa liste contre le terrorisme. »

Il a conclu : « Nos plus sincères condoléances vont aux endeuillés et nous souhaitons un rétablissement complet et rapide à tous les blessés ».

Le président Reuven Rivlin, à Jérusalem, le 4 avril 2017. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)
Le président Reuven Rivlin, à Jérusalem, le 4 avril 2017. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)

Edelstein affirme que Trump avait exclu un discours à la Knesset en raison des éventuelles interruptions

Le président de la Knesset Yuli Edelstein a expliqué que le parlement israélien avait été le premier choix pour la tenue du discours principal de Trump lors de sa visite dans le pays mais qu’il avait été écarté en raison de possibles interruptions de la part des législateurs.

S’adressant à une séance plénière presque vide, Edelstein a déploré le peu de législateurs présents en disant : « Imaginez seulement à quoi aurait pu ressembler maintenant ce bâtiment ».

En effet, Trump a fait son discours au musée d’Israël.

« L’éventualité de prononcer son discours devant la Knesset a été la première option durant les discussions en amont du voyage », a-t-il déclaré. Mais l’équipe de Trump s’est inquiétée du fait qu’un discours sans interruption ne pouvait être garanti et cette idée a été exclue de l’agenda ».

Selon Edelstein, « à cause de six ou sept parlementaires pour lesquels une célébrité de 20 secondes est plus importante que le statut de la Knesset, la plénière est vide aujourd’hui ».

Un porte-parole d’Edelstein a déclaré qu’il ne se référait à personne en particulier.

Yuli Edelstein, président de la Knesset, lors d'un événement au parlement israélien, le 12 juillet 2016. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)
Yuli Edelstein, président de la Knesset, lors d’un événement au parlement israélien, le 12 juillet 2016. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)

Yisrael Eichler : les Juifs devraient s’inspirer de la conduite de Trump au mur Occidental

Le parlementaire Yisrael Eichler du parti Yahadout HaTorah a déclaré en séance plénière de la Knesset que les Juifs « devaient tirer les leçons de la conduite de Donald Trump » au mur Occidental.

Notant que les hommes et les femmes de la famille de Trump se sont approchés séparément du mur, Eichler a expliqué que c’était la bonne manière de « respecter le lieu saint ».

Trump a été le premier président américain en exercice à se rendre sur le site.

Le député rabbin de Yahadout HaTorah Yisrael Eichler (Crédit : Miriam Alster/Flash90
Le député rabbin de Yahadout HaTorah Yisrael Eichler (Crédit : Miriam Alster/Flash90

‘Je suis sérieux concernant un accord,’ aurait dit Trump à Herzog

Le président américain Donald Trump aurait dit à un chef de l’opposition, Isaac Herzog, qu’il était « sérieux » dans sa tentative de conclure un accord entre Israël et les Palestiniens.

« Je suis sérieux concernant un accord et je suis déterminé, », aurait dit Trump à Herzog immédiatement après son discours au musée d’Israël, a rapporté la Deuxième chaîne.

Au cours de son discours, Trump a insisté sur la paix jusqu’alors hors de portée entre Israël et les Palestiniens, appelant les deux parties à mettre de côté « les douleurs et les désaccords du passé », ajoutant que les deux parties étaient dorénavant prêtes à aller de l’avant.

Selon le reportage, après avoir parlé à Trump, Herzog s’est brièvement entretenu avec le gendre et haut-conseiller de Trump Jared Kushner, qui lui a dit : « Nous prévoyons d’avancer rapidement pour débuter un processus diplomatique qui puisse se conclure par un accord ».

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