Tsahal renonce au vol de Yom HaAtsmaout pour la deuxième année consécutive
Le survol a été annulé en raison de la priorité accordée à la guerre multifronts ; 4 avions de chasse survoleront tout de même le cimetière militaire du mont Herzl à Yom HaZikaron
Emanuel Fabian est le correspondant militaire du Times of Israël.

Une fois de plus, l’armée de l’air israélienne n’organisera pas son survol annuel du Jour de l’Indépendance cette année, a décidé Tsahal dans la journée de mercredi.
Les militaires ont indiqué que ce survol, ainsi que le défilé annuel de la flottille de la marine à Eilat, n’auront pas lieu en raison de l’attention portée par l’armée à la guerre dans la bande de Gaza.
Quatre avions de chasse survoleront toutefois le cimetière militaire du Mont Herzl en guise de « salut » lors de Yom HaZikaron, qui a lieu la veille de Yom HaAtsmaout.
L’année dernière, l’armée israélienne avait pris une décision similaire, alors que les célébrations de la fête de l’Indépendance avaient été peu animées.
La guerre avait éclaté le 7 octobre 2023, lorsque des milliers de terroristes du Hamas avaient envahi le sud d’Israël. Ils avaient massacré plus de 1 200 personnes, des civils en majorité, et kidnappé 251 personnes qui avaient été prises en otage dans la bande de Gaza.
Le lendemain de l’attaque sanglante, le Hezbollah, un groupe terroriste allié au Hamas et soutenu par l’Iran au Liban, avait commencé à lancer des frappes le long de la frontière nord, déclenchant des combats qui avaient fini en guerre ouverte. Depuis, Israël a décimé les dirigeants du Hezbollah, y compris son chef historique Hassan Nasrallah, qui a été tué lors d’une frappe aérienne massive sur son bunker de Beyrouth. Cette guerre s’est conclue par un cessez-le-feu entre les deux parties au mois de novembre 2024.
Lors de l’enterrement final de Nasrallah, au mois de février, quatre avions israéliens ont survolé la cérémonie.
Un cessez-le-feu conclu au mois de janvier à Gaza, qui a duré plusieurs semaines et qui prévoyait la libération de dizaines d’otages par petits groupes, s’est finalement effondré et Israël a repris ses frappes à Gaza dans l’objectif de faire pression sur le Hamas pour qu’il négocie la libération d’autres otages.
L’équipe du Times of Israel a contribué à cet article.