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Un ex-pilote, ayant publié la photo d’un policier lançant une grenade, mis en examen

Le suspect est accusé d'avoir "menacé" le policier en diffusant sa photo sur les réseaux sociaux ; un professeur d'université comparaît au tribunal "pour trouble à l'ordre public"

Un officier de police, à droite, préparant une grenade incapacitante avant de la lancer dans la foule lors d'une manifestation de masse, à Tel Aviv, le 1er mars 2023. (Autorisation)
Un officier de police, à droite, préparant une grenade incapacitante avant de la lancer dans la foule lors d'une manifestation de masse, à Tel Aviv, le 1er mars 2023. (Autorisation)

Un ancien pilote de combat de l’armée de l’Air israélienne a été mis en examen dimanche, soupçonné d’avoir « menacé » un policier parce qu’il avait publié la photo de ce dernier sur les réseaux sociaux, ont rapporté les médias israéliens.

Le vétéran, âgé d’environ 70 ans, qui a participé à la Guerre de Yom Kippour en 1973 et à la Guerre d’usure le long du canal de Suez de 1967 à 1970, a été convoqué par la police la semaine dernière après avoir publié la photo du commissaire Meïr Swissa lors d’un incident au cours duquel l’officier a lancé une grenade incapacitante dans une foule de manifestants à Tel Aviv.

Le rassemblement était organisé dans le cadre d’une « journée nationale de perturbations » à travers le pays par ceux qui s’opposent au projet du gouvernement de remanier radicalement le système judiciaire en réduisant considérablement son pouvoir de contrôler les lois adoptées par la Knesset, ainsi que la commission de sélection des juges.

Lors de la manifestation de mercredi dernier, une foule importante a bloqué l’un des principaux carrefours de Tel Aviv, provoquant des embouteillages, alors que la police tentait de disperser les manifestants à l’aide de grenades assourdissantes et de canons à eau.

Dans un message incluant une photo de Swissa, l’ex-pilote, qui n’a pas été identifié dans les médias, a écrit « Meïr Swissa lançant une grenade incapacitante dans la foule. C’est incroyable ! ».

L’ancien pilote de combat a reçu une convocation la semaine dernière.

Entre-temps, le Département des enquêtes internes de la police (PIID) a ouvert une enquête sur les actions de Swissa afin de déterminer si l’officier a agi en violation du règlement. Dans une vidéo largement partagée, on voit Swissa lancer la grenade sur la foule de manifestants.

« Au lieu d’arrêter des criminels, ils arrêtent des gens normaux qui n’ont pas enfreint la loi et dont le seul crime est d’être sortis pour se battre pour la démocratie », a déclaré Me Gabi Laski, l’avocate qui représente l’ancien pilote.

Dans un autre incident lié aux rassemblements anti-gouvernement, le Pr. Amit Daniely, professeur d’informatique à l’université hébraïque, a été arrêté par la police des frontières lors d’une manifestation samedi soir à Jérusalem, soupçonné d’avoir agressé un officier de police, selon la police. Mais dans une courte vidéo, on peut voir Daniely se tenir au milieu d’une foule de manifestants hurlant sur les forces de l’ordre, avant qu’un officier n’en entraîne plusieurs autres dans le groupe et ne se dirige directement vers Daniely. Les policiers se retournent alors brusquement sur le professeur et l’emmènent dans un véhicule de patrouille.

Daniely a déclaré à la Douzième chaîne qu’il dément catégoriquement les affirmations de la police selon lesquelles il aurait frappé un officier.

« Je ne comprends pas pourquoi ils m’ont arrêté », a-t-il déclaré, affirmant qu’il avait été choisi au hasard dans la foule.

Daniely a déclaré que, bien qu’il ait participé à plusieurs manifestations, c’était la première fois qu’il avait été arrêté.

Dimanche, des dizaines d’étudiants et de membres de la faculté de l’université hébraïque se sont rendus au tribunal de Jérusalem pour soutenir Daniely, qui a été amené pour une audience de détention provisoire alors qu’il était menotté aux jambes.

La police israélienne a déclaré dans un communiqué qu’à la fin de la manifestation officielle, un groupe de manifestants a « troublé l’ordre public et agressé des officiers », à la suite de quoi quatre suspects ont été arrêtés et emmenés pour être interrogés.

« La police israélienne continuera à autoriser la liberté de manifester dans les limites de la loi et œuvrera pour la sécurité des participants, mais ne permettra aucun désordre et aucune violence en général et envers les policiers en particulier, et adoptera une attitude ferme le cas échéant », peut-on lire dans le communiqué de la police.

Walla a rapporté que Daniely a été arrêté pour avoir troublé l’ordre public et fait obstruction à un officier dans l’exercice de ses fonctions, selon l’acte d’accusation officiel. La police a demandé au tribunal de première instance de Jérusalem de prolonger sa détention provisoire de cinq jours et de lui imposer une interdiction d’accès à la rue Hanassi, où l’incident s’est produit, pour une période de 15 jours.

Des Israéliens manifestant contre le gouvernement de Benjamin Netanyahu, devant la résidence présidentielle, à Jérusalem, le 14 janvier 2023. (Crédit : Jessica Steinberg/Times of Israel)

Un représentant de la police a déclaré au tribunal que les manifestants marchaient sur la route, ignorant les ordres de la police de rester sur le trottoir. Le représentant a déclaré que pendant la dispersion de la manifestation, Daniely n’a pas écouté les ordres de la police, a déplacé une barricade de police, s’est heurté aux officiers, s’est assis sur la route et a refusé de bouger.

La police a déclaré que Daniely était resté silencieux tout au long de son interrogatoire. Ils ont déclaré à la Cour qu’ils voulaient libérer Daniely sous contraintes mais qu’il avait lui-même insisté pour être présenté devant un juge.

Selon les informations, le tribunal a rejeté la demande de la police de prolonger sa détention provisoire mais a accordé l’ordonnance de restriction. Cependant, Daniely est resté en détention, la police ayant déposé une requête auprès du tribunal de district pour qu’il annule la décision de la juridiction inférieure. Une autre personne qui avait été arrêtée dans le cadre de l’incident a bénéficié d’une libération assortie de restrictions, a déclaré Walla.

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