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Un homme affirme avoir été frappé par la police pour non-port du masque

David Biton a expliqué à la Knesset que les officiers l’avaient brutalement agressé ; Un responsable a déclaré que ce "malheureux incident" faisait l'objet d'une enquête

David Biton, qui a été frappé par des policiers qui l'ont arrêté pour ne pas avoir porté de masque, témoigne devant la commission du contrôle de l'État de la Knesset, le 8 juillet 2020. (Capture d'écran YouTube)
David Biton, qui a été frappé par des policiers qui l'ont arrêté pour ne pas avoir porté de masque, témoigne devant la commission du contrôle de l'État de la Knesset, le 8 juillet 2020. (Capture d'écran YouTube)

Un citoyen israélien a déclaré mercredi devant les députés avoir été roué de coups par la police et détenu pendant quatre jours pour ne pas avoir porté de masque de protection.

S’adressant à la commission du contrôle de l’État de la Knesset par vidéoconférence, David Biton, un homme de 24 ans originaire de la ville de Holon, dans le centre du pays, a déclaré avoir été agressé physiquement par des policiers malgré sa coopération et le fait qu’il avait présenté ses papiers d’identité à leur demande.

« Ils voulaient juste me frapper de façon brutale », a-t-il déclaré, selon le site d’informations Ynet. Biton a décrit le passage à tabac comme « d’une cruauté inégalée », selon l’article.

Au cours de l’incident, qui a été filmé, les policiers ont à plusieurs reprises tazé et donné des coups de poing à Biton alors qu’il criait. Il a dû être hospitalisé suite à des coupures et des ecchymoses reçus pendant l’incident.

La police a déclaré que Biton avait refusé de s’identifier et résisté à son interpellation. Dans la vidéo, il semble essayer de sortir sa carte d’identité de sa poche avant que les policiers ne le jettent au sol.

« Je n’ai pas reçu de traitement médical. J’ai vomi plusieurs fois », a-t-il déclaré aux députés. Il indique avoir « tremblé au sol pendant 40 minutes » avant l’arrivée des ambulanciers.

« Ils voulaient juste me frapper de façon brutale. Ils ont décidé de me torturer ; je ne sais pas pourquoi », a-t-il poursuivi. « Ils ont dit que j’avais agressé un policier. Je n’ai pas de casier judiciaire. Tout ça pour ne pas avoir porté de masque. »

La garde à vue de Biton a pris fin lundi après que le tribunal du district de Tel Aviv a ordonné sa libération.

Un porte-parole de la police a déclaré à la Douzième chaine qu’il s’agissait d’un « malheureux incident » qui fait actuellement l’objet d’une enquête.

La police a annoncé dimanche un plan visant à renforcer l’application des directives relatives à la distanciation sociale destinées à freiner la propagation du coronavirus, avec des milliers d’officiers affectés à cette tâche.

Lundi, la police a essuyé de vives critiques après qu’une vidéo a été publiée montrant des policiers de Jérusalem arrêtant une jeune fille ultra-orthodoxe, la faisant pleurer, pour ne pas avoir porté correctement son masque facial.

https://twitter.com/shlomo_polak/status/1280148669640171520

Les images ont suscité des plaintes de députés ultra-orthodoxes qui ont déclaré que la police ciblait leur communauté dans leur mission d’application stricte des directives contre le virus dans les espaces publics.

La police a cependant déclaré dans un communiqué que les allégations autour de la vidéo étaient fausses et que les policiers avaient simplement dit à la fille de porter correctement son masque, avant qu’elle ne reparte.

L’incident était le dernier d’une série d’affaires ayant fait la une, lors desquelles la police a été critiquée pour sa politique d’application brutale de l’obligation du port du masque en public.

Le ministre de la Sécurité publique, Amir Ohana, en charge de la police, a publié une lettre ouverte appelant les agents à faire preuve de souplesse et exhortant le public à comprendre que les agents ne font que le devoir qui leur a été imposé.

Bien que tous les policiers ne soient pas violents, « malheureusement, maintes et maintes fois, des choses intolérables se produisent », a déclaré mercredi le député Yaakov Asher du parti Yahadut HaTora.

« Si la police ne fait rien », il y aura « davantage d’incidents de ce type », a déclaré Asher.

Ces dernières semaines, de nombreuses mesures de déconfinement ont été annulées. Les nouveaux cas quotidiens, tombés à deux chiffres durant une majeure partie du mois de mai, ont grimpé à plus d’un millier par jour, et le nombre de cas actifs a atteint un niveau record.

Mardi, il y a eu 1 348 nouvelles infections, a indiqué le ministère de la Santé – chiffre le plus élevé depuis le début de l’épidémie.

Le ministère de la Santé a déclaré mercredi soir qu’il y avait eu 1 014 nouvelles infections dans le pays depuis minuit mardi, ce qui porte le nombre total de cas depuis le début de la pandémie à 33 557.

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