Rechercher

Un magnat juif brésilien fait don de 1,7 tonne de gel hydroalcoolique à sa ville

"Si nous sauvons une vie, nous sauvons l'humanité. C'est ça le judaïsme", a dit Miguel Krigsner, fils de rescapés de la Shoah et fondateur de l'entreprise de cosmétique O Boticário

Miguel Krigsner, au centre, lors d'une cérémonie le 5 décembre 2018. (Crédit ! CC-BY-2.0/ Michel Temer)
Miguel Krigsner, au centre, lors d'une cérémonie le 5 décembre 2018. (Crédit ! CC-BY-2.0/ Michel Temer)

RIO DE JANEIRO (JTA) – Un géant brésilien des cosmétiques appartenant au fils milliardaire de survivants de la Shoah a fait don de 1,7 tonne de gel hydroalcoolique, qui peut être utilisé comme désinfectant pour les mains, pour aider la ville où il a son siège à lutter contre le coronavirus.

Le don au service de santé municipal de Curitiba a été annoncé le 19 mars par le fondateur et président de O Boticário, Miguel Krigsner, biochimiste et environnementaliste juif.

« Nous sommes, par essence, des agents de transformation dans tout ce que nous faisons. Si nous sauvons une vie, nous sauvons l’humanité. C’est ça le judaïsme », a déclaré Krigsner, entrepreneur bolivo-brésilien, à la Jewish Telegraphic Agency.

Né à La Paz d’un père polonais et d’une mère allemande ayant fui le régime nazi, Krigsner a déménagé au Brésil avec sa famille à l’âge de 11 ans.

« Notre entreprise est née à Curitiba et nous éprouvons une grande affection pour cette ville. Nous pensons que grâce à ce don, nous pourrons minimiser l’anxiété et la douleur de nombreuses personnes », a-t-il ajouté.

Fondée il y a 43 ans, O Boticário est la deuxième société brésilienne de cosmétiques et le plus grand détaillant de produits de beauté au monde, avec plus de 4 000 boutiques dans le monde, 22 000 employés et près de 4 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2019.

En 1990, la société a créé la Fondation O Boticário pour la protection de la nature, une organisation à but non lucratif qui a déjà parrainé 800 projets de conservation dans tout le Brésil.

« Tant que Boticário existera, il y mettra de l’argent. Je vois cela comme une obligation morale. Il y a une question de conscience et dans la religion juive, il y a la tzedakah [charité]. Qu’est-ce que c’est ? C’est un mot qui dit que vous devez faire le bien pour votre voisin », a déclaré Krigsner, qui est le fondateur du Musée de la Shoah de Curitiba.

En savoir plus sur :
C’est vous qui le dites...
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.