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Un missile yémenite explose au sud de Tel Aviv, faisant 16 blessés légers

Les tentatives d'interception ont échoué, dit l'armée ; des millions de personnes se sont ruées dans les abris antiaériens dans tout le centre d'Israël au milieu de la nuit

Cette photo montre des débris dans une chambre à Tel Aviv, tôt dans la matinée du 21 décembre 2024, après qu'un projectile tiré du Yémen ait frappé près du bâtiment (Crédit : Jack GUEZ / AFP)
Cette photo montre des débris dans une chambre à Tel Aviv, tôt dans la matinée du 21 décembre 2024, après qu'un projectile tiré du Yémen ait frappé près du bâtiment (Crédit : Jack GUEZ / AFP)

Un missile tiré par le groupe terroriste des Houthis du Yémen a explosé dans un parc public du sud de Tel Aviv dans la nuit de vendredi à samedi. Les tentatives d’interception du projectile de la part de l’armée israélienne ont échoué.

Selon les secours, seize personnes ont été légèrement blessées par des éclats de verre – dont une fillette de trois ans – et 14 ont été blessées, là encore sans gravité, alors qu’elles se ruaient vers les abris antiaériens.

Des images du parc ont montré un cratère à l’endroit où le missile s’est écrasé. Le tir de missile a fait retentir les sirènes dans tout le centre d’Israël à 3 heures 44, poussant des millions de personnes à se précipiter dans les abris.

C’est la deuxième fois en deux jours qu’un missile des Houthis fait retentir les sirènes dans le centre du pays, au beau milieu de la nuit.

L’armée a confirmé qu’un missile en provenance du Yémen avait touché Tel Aviv, déclarant que « les tentatives d’interception n’ont pas réussi ». Elle a précisé que les détails de l’incident étaient actuellement examinés.

Des vidéos qui ont été diffusées sur les réseaux sociaux ont montré le moment de l’impact et les interceptions manquées.

Une vidéo a montré le site où le projectile s’est écrasé, dans le parc de Tel Aviv.

Sur d’autres images apparaissent des fenêtres explosées et des débris dans plusieurs appartements environnants, apparemment sous l’effet de l’onde de choc.

Jeudi, un drone avait été intercepté au large de Tel Aviv et lundi, un missile avait déclenché l’activation des sirènes dans tout le pays.

Cette dernière attaque au missile en provenance du Yémen a eu lieu deux jours seulement après la dernière – et après que l’armée de l’air israélienne a effectué une frappe majeure sur le pays.

Aux premières heures de la matinée de jeudi, un projectile des Houthis avait été partiellement intercepté par le système de défense antiaérienne alors qu’il se trouvait en dehors de l’espace aérien israélien. L’ogive n’avait toutefois pas explosé en vol et elle était retombée sur un bâtiment scolaire vide de la ville de Ramat Gan, causant d’importants dégâts mais ne faisant aucun blessé.

Peu après, l’armée avait mené d’intenses frappes aériennes contre des cibles houthies au Yémen (l’opération avait été planifiée depuis des semaines, les avions étant déjà en vol lorsque le missile avait été lancé). Des dizaines d’avions de chasse avaient attaqué des cibles houthies le long de la côte occidentale du Yémen et, pour la première fois, dans la capitale, Sanaa, qui est tenue par le groupe terroriste soutenu par l’Iran.

Les dégâts causés par un missile balistique tiré depuis le Yémen sur une école de Ramat Gan, le 19 décembre 2024. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)

Quatorze appareils de l’armée de l’air – ainsi que des avions de ravitaillement et des avions de surveillance – avaient parcouru environ 2 000 kilomètres et ils avaient largué plus de 60 munitions sur des cibles militaires houthies, avait précisé Tsahal.

Des sources militaires israéliennes ont indiqué que les frappes au Yémen visaient à paralyser les trois ports utilisés par le groupe soutenu par l’Iran. Parmi les cibles visées, des dépôts de carburant et de pétrole, deux centrales électriques et huit remorqueurs utilisés dans les ports contrôlés par les Houthis.

Tous les remorqueurs utilisés pour amener les navires dans les ports avaient été touchés par l’attaque israélienne, ainsi que les centrales électriques. Une précédente frappe menée contre le port de Hodeida avait visé les grues utilisées pour décharger les cargaisons.

Israël estime désormais que toute l’activité des ports contrôlés par les Houthis est paralysée, ont indiqué des sources.

L’armée, qui a diffusé des vidéos des frappes et du ravitaillement en vol des appareils au cours de l’opération, a fait savoir que la destruction des cibles était un « coup dur » pour les opérations militaires des Houthis.

Des images diffusées par l’armée israélienne montrant des frappes aériennes israéliennes au Yémen et des opérations de ravitaillement en vol, très tôt le 19 décembre 2024. (Crédit : Armée israélienne)

Les Houthis ont à maintes reprises tiré des drones et des missiles en direction d’Israël. La majorité ont été abattus mais certains ont réussi à atteindre le pays et à y semer la mort et la destruction. Les frappes de jeudi ont marqué la troisième contre-attaque d’Israël sur les zones du Yémen tenues par le groupe terroriste.

Les Houthis avaient commencé leurs frappes suite au pogrom commis par le groupe terroriste palestinien du Hamas en Israël dans le sud d’Israël, le 7 octobre 2023, cherchant ainsi à exercer plus de pressions sur Israël aux côtés d’autres groupes alliés à l’Iran, tels que le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah. Les Houthis ont lancé plus de 200 missiles et 170 drones sur Israël au cours des douze derniers mois. Selon Tsahal, la grande majorité de ces projectiles n’ont pas atteint Israël – ou ils ont été interceptés par l’armée et les alliés de l’État juif dans la région.

Le groupe a également mené des attaques répétées au missile et au drone contre une centaine de navires marchands qui traversaient la mer Rouge – obligeant de nombreux transporteurs à éviter cet itinéraire maritime déterminant et paralysant le transport maritime mondial.

Après les frappes de jeudi au Yémen, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a expliqué que le groupe terroriste faisait partie des derniers proxies iraniens encore en activité « après le Hamas, le Hezbollah et le régime [du dictateur syrien Bashar] el-Assad en Syrie ». Les Houthis, a-t-il ajouté, « apprennent et apprendront à leurs dépens que ceux qui attaquent Israël seront amenés à payer un prix très élevé ».

Emanuel Fabian et Lazar Berman ont contribué à cet article.

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