Un mort et un blessé dans un attentat-suicide en Iran
L'identité du terroriste reste inconnue, mais certains médias affirment qu'il est lié à Al-Qaïda ; les victimes sont deux policiers
TEHERAN, Iran – Un kamikaze a tué un agent de police et en a blessé un autre dans une ville portuaire du sud de l’Iran, où vit une importante communauté musulmane sunnite, ont annoncé les médias locaux dimanche.
Le journal Javan Daily, proche du Corps des gardiens de la révolution islamique, a déclaré que l’attaquant avait arrêté la voiture du capitaine Mojtaba Shahid samedi soir à Bandar Lengeh, dans la province d’Hormozgan, avant de faire exploser son gilet rempli d’explosifs.
L’adjoint de Shahid, qui se trouvait également dans la voiture, a été hospitalisé dans un état critique, a fait savoir le journal qui a évoqué un acte de terrorisme.
La ville, qui est située à environ 1 000 kilomètres au sud de la capitale du pays, Téhéran, n’a pas d’antécédents récents en matière de terrorisme.
L’attaque n’a pas été revendiquée – mais certains médias locaux ont affirmé qu’Ansar al-Furqan, un groupe armé sunnite lié à Al-Qaïda, en était à l’origine.
L’attaque a eu lieu quelques jours avant l’anniversaire de deux attentats-suicides à la bombe qui avaient fait près de 100 morts dans le sud-est de l’Iran, le 3 janvier, lors d’un rassemblement en mémoire de Qassem Soleimani, haut commandant du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), qui avait été tué en Irak en 2020 par un drone américain. L’État islamique avait revendiqué ces deux attaques.