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Une commission appelle à des changements de la loi sur les campagnes électorales

La commission veut des sondages plus transparents et limiter les spots audiovisuels

Sue Surkes est la journaliste spécialisée dans l'environnement du Times of Israel.

Des autocollants de la campagne du Parti travailliste "Bibi est bien pour les riches, Shelly est bien pour moi" collés sur une affiche du Premier ministre Benjamin Netanyahu, en janvier 2013. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)
Des autocollants de la campagne du Parti travailliste "Bibi est bien pour les riches, Shelly est bien pour moi" collés sur une affiche du Premier ministre Benjamin Netanyahu, en janvier 2013. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)

Une commission publique dirigée par l’ancienne présidente de la Cour suprême Dorit Beinish a appelé lundi à des changements profonds dans le déroulé des campagnes électorales des partis politiques.

Les recommandations intermédiaires de la commission appellent à mettre fin à l’interdiction de la propagande électorale dans les 60 jours précédant le vote et à l’extension des lois sur la campagne électorale à internet et aux réseaux sociaux, a annoncé la Deuxième chaîne. La commission a également recommandé de la prudence dans l’application de la loi, affirmant que toutes les violations ne devaient pas être traitées comme des délits.

La commission, composée des anciens ministres Dan Meridor, Ofir Pines et Yitzhak Levi, ainsi que de Suzie Navot, professeur de droit constitutionnel et parlementaire, a été mise en place après les élections de 2015 pour simplifier la législation électorales, qui remonte à 1959. Même si elle a été amendée depuis, elle est maintenant dépassée.

La commission a également recommandé un changement spectaculaire pour les campagnes audiovisuelles, suggérant d’accorder cinq minutes à chaque parti pour présenter ses positions aux 14e et 7e jours précédant l’élection.

Outgoing Supreme Court Justice Dorit Beinisch, weeks before her resignation. (photo credit: Miriam Alster/Flash90)
Dorit Beinisch, ancienne présidente de la Cour suprême. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)

La commission a déclaré qu’elle ne voyait pas de besoin d’intervenir sur le contenu des campagnes, sauf dans des circonstances exceptionnelles. Elle a cependant souhaité que la loi définisse clairement et élimine les campagnes racistes ou qui incitent à la violence.

Ces recommandations intermédiaires suggèrent de laisser les choses en l’état concernant les sondages préélectoraux, mais affirment qu’ils doivent clarifier avec quel candidat l’institut de sondage travaille, et depuis quand. De plus, la commission veut que les sondeurs expliquent les marges d’erreur par des schémas ou en terme de nombre de mandats. La commission a également ajouté que pendant la semaine précédant l’élection, chaque sondage devait considérer tous les candidats en lice.

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