Israël en guerre - Jour 339

Rechercher

Une ex-otage dit avoir rencontré ceux dont les corps ont été récupérés mardi

Danielle Aloni, qui a été libérée lors de la trêve fin novembre, raconte comment ils ont essayaient de rester optimistes dans d'affreuses conditions

Danielle Aloni, ancienne otage du Hamas, s'exprimant lors d'une conférence de presse, à Tel Aviv, le 18 juillet 2024. (Crédit : Forum des familles des otages et disparus)
Danielle Aloni, ancienne otage du Hamas, s'exprimant lors d'une conférence de presse, à Tel Aviv, le 18 juillet 2024. (Crédit : Forum des familles des otages et disparus)

L’ex-otage Danielle Aloni a raconté mercredi son séjour en captivité aux côtés de cinq des six otages dont les corps ont été récupérés mardi dans la bande de Gaza, décrivant leurs espoirs d’être libérés malgré les conditions épouvantables qu’ils ont endurées dans les tunnels du groupe terroriste palestinien du Hamas.

S’adressant à la radio de l’armée, Aloni, qui a été libérée avec sa fille de 5 ans, sa sœur et ses nièces de 3 ans dans le cadre d’une trêve d’une semaine fin novembre, et dont trois membres de la famille sont encore en captivité, a déclaré avoir passé plusieurs semaines avec le groupe d’otages qui sont morts par la suite et dont les corps ont désormais été restitués.

« Nous avons essayé de rester optimistes », a-t-elle raconté, décrivant comment Alex Dancyg et d’autres tenaient des « conférences » quotidiennes sur la Shoah, l’Inquisition et d’autres sujets historiques.

Elle a déclaré qu’il était difficile de voir et de respirer à l’intérieur des tunnels sombres et humides, et que la puanteur était difficile à supporter après plusieurs semaines sans douche. Elle a ajouté que l’électricité était coupée des heures durant et qu’il n’y avait pas de lumière lorsqu’ils se déplaçaient d’un endroit à l’autre dans les tunnels.

Aloni a dit souffrir de la culpabilité du survivant, déplorant que des personnes qu’elle décrit comme étant sans doute « meilleures que moi » soient mortes, alors qu’elle a survécu. Elle ne sait pas comment elle aurait réagi si elle était restée aussi longtemps dans ces tunnels, et surtout comment sa fille aurait supporté ces conditions.

Elle a exhorté le Premier ministre Benjamin Netanyahu à conclure un accord pour libérer les otages, affirmant que de plus en plus de personnes meurent et que, depuis plus de dix mois, elle et de nombreux membres de sa famille sont dans l’incapacité de reprendre une vie normale et de tourner la page sur le pogrom du 7 octobre, puisqu’ils continuent de vivre ces atrocités.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.