Israël en guerre - Jour 338

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Initiatives francophones pour répondre aux questions des jeunes sur la guerre Israël/Hamas

L’association française LAMORIM-UnitEd propose aux enseignants des réponses immédiates et concrètes aux interrogations des élèves sur le terrorisme et la guerre

Illustration. (iStock)
Illustration. (iStock)

Comment expliquer et raconter l’horreur aux jeunes générations ? La question peut se poser à chaque nouvelle attaque terroriste ou autre catastrophe. Suite à la tragédie de ce samedi en Israël, les écoles juives de France sont évidemment confrontées à la question.

Dans un communiqué, LAMORIM-UnitEd, association française créée en 2017 « visant à soutenir les écoles juives dans leurs efforts pédagogiques de formation et de développement d’outils académiques et numériques en enseignement juif et en hébreu », a annoncé se mobiliser.

Elle propose ainsi aux écoles, aux étudiants d’université et aux parents des outils en cette période complexe.

Pour ce, elle a créé une page Internet « destinée à tous les enseignants des écoles juives de Diaspora, où par conséquent tout est traduit en français, anglais et espagnol ».

« On sait que les élèves n’étaient pas à l’école au moment des faits, donc on recueille les émotions en décalage », a expliqué Aharon Bloch, référent pédagogique de LAMORIM-United au Times of Israël. « Certains enfants ont passé les fêtes en Israël et n’en sont pas encore revenus, d’autres y ont de la famille et sont potentiellement proches de victimes. »

Par son initiative, LAMORIM-UnitED veut ainsi répondre aux questions des élèves mais également donner aux enseignants des réponses immédiates et concrètes aux interrogations des élèves, sous la forme d’un guide de questions/réponses par âge, du primaire à l’université.

La page Internet de LAMORIM-UnitEd créée suite aux récents évènements en Israël. (Crédit : capture d’écran unitedjed.org)

Pour ces derniers, parfois confrontés à de l’antisémitisme sur les campus, l’objectif est notamment « de donner des éléments de langage pour légitimer leur discours », explique Aharon Bloch.

Le guide, dont la spécificité est de reprendre les questions recueillies dans les écoles, a été rédigé avec des pédopsychiatres et des experts, avec le soutien du ministère israélien de la Diaspora, principal partenaire de LAMORIM-United.

Les questions des enfants, rapporte Aharon Bloch, portent sur des éléments concrets, sur le sort de leurs pairs en Israël, sur la situation sécuritaire en France, mais également sur l’aspect spirituel d’une telle tragédie.

« Il est essentiel d’apporter des réponses cohérentes », estime l’homme.

Dans un deuxième temps, LAMORIM-UnitED se propose d’accompagner les écoles pour traiter le volet psychologique.

Avec l’afflux de contenu violent sur les réseaux sociaux auquel certains sont exposés, « des enfants sont déjà sur le post-traumatique », déplore Aharon Bloch.

LAMORIM-UnitED propose donc une aide psychologique et peut déployer par Zoom un psychiatre ou expert, voire en présentiel, sur demande des écoles.

Certaines écoles à Paris ont même créé des cellules psychologiques pour les parents.

De son côté, le département de l’éducation de la Bibliothèque nationale d’Israël (BNI) a travaillé toute la semaine en organisant des séances d’écriture créative en ligne avec des enfants en Israël, pour les aider à s’exprimer, et en organisant des formations pour les enseignants, en distribuant des fichiers de travail et des ressources documentaires.

Ce travail de sensibilisation s’étend également aux enseignants et aux élèves en dehors d’Israël, qui tentent de comprendre ce qui se passe ici, explique Rachel Neiman, directrice des relations publiques de la BNI.

Le département d’éducation souhaite « faire connaître ce matériel pédagogique aux personnes qui en ont besoin ».

Rachel Lévy, coordinatrice des contenus éducatifs en français du département Education et Culture de la BNI, a donc mis à disposition des parents et des enseignants un diaporama qui exploite des documents historiques de la bibliothèque.

A travers ces document, les parents et enseignants « pourront trouver les mots pour parler aux élèves, et surtout pour que les élèves à leur tour puissent s’exprimer », explique Rachel Lévy.

A la fin des activités proposées, on trouve un lien pour télécharger des mots et des dessins à l’adresse des soldats, des familles et des enfants du pays. Ils seront conservés dans les archives de la BNI et diffusés dans le pays.

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