Israël en guerre - Jour 584

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Une technologie israélienne tente de rendre le séjour à Rio plus sécurisé

Développée après l'enlèvement de 3 ados israéliens en 2014, l'application de SayVu cherche à empêcher ce genre de tragédie

L'équipe de SayVu (Crédit : Autorisation)
L'équipe de SayVu (Crédit : Autorisation)

La technologie développée suite à la tragédie qui a conduit à l’opération Bordure protectrice en 2014 – l’enlèvement des adolescents Naftali Frenkel, Gilad Shaar, et Eyal Yifrah en juin 2014 – travaille maintenant à s’assurer de la sécurité des milliers de personnes participant aux Jeux olympiques de Rio.

SayVu, une application qui est née suite à un projet étudiant à l’université Ben Gurion dans le Néguev, a été choisie par la sécurité internationale et les systèmes de défense (ISDS), la société responsable de la sécurité aux Jeux olympiques, dans le cadre des initiatives pour sécuriser l’événement.

« Nous avons mis en place une hotline aux Jeux olympiques de Rio de 2016 », selon le PDG de SayVu, Amotz Koskas. « Les Jeux olympiques représentent une plate-forme centrale pour révéler notre technologie unique au monde ».

SayVu permet à l’utilisateur d’envoyer un signal de détresse vers une hotline en cas d’urgence, même à partir d’un téléphone verrouillé, sans avoir à accéder à l’application SayVu. Le message peut être envoyé de différentes manières : en secouant l’appareil, en déverrouillant l’écran de verrouillage, en appuyant sur le bouton de l’appareil photo ou même en parlant au téléphone.

Pour utiliser l’application, les utilisateurs doivent s’enregistrer auprès d’une autorité locale – dans le cas des Jeux olympiques de Rio, avec la police locale et la force de sécurité olympique.

L’application comprend des options pour rapporter diverses situations d’urgence – une urgence médicale, les enlèvements, etc. Tout ce qu’un utilisateur a à faire est de sélectionner l’urgence appropriée et son profil (nom et photo), son emplacement, etc. sont envoyés immédiatement à la plate-forme des services de secours, qui peut envoyer de l’aide immédiatement.

L’application a également la possibilité de prendre le contrôle de l’appareil. Un bouton « hot » pré-défini – comme en appuyant sur le bouton de la caméra à plusieurs reprises – peut activer l’application et fournit automatiquement les informations de localisation, les photos, les vidéos, et même les messages vocaux aux services de secours.

Dès que la situation d’urgence se produit, les utilisateurs qui activent SayVu sont automatiquement suivis par les services de secours – dans le cas d’un enlèvement, les secours peuvent suivre leur emplacement pendant qu’ils sont déplacés par leurs ravisseurs.

https://youtu.be/4DcqejhomEI

En outre, l’application « vérifie » les utilisateurs quand elle détermine une anomalie dans le comportement ou l’emplacement d’un utilisateur. Par exemple, si l’utilisateur se trouve dans une région ou dans un quartier où il ne s’est jamais rendu auparavant, l’application enverra un message lui demandant s’il va bien. Si l’utilisateur ne répond pas, l’application prend le dessus et envoie un signal de détresse de manière indépendante.

Cette technologie aurait pu empêcher certaines conséquences tragiques par le passé comme lorsque trois adolescents israéliens ont été enlevés par des terroristes du Hamas en juin 2014. Gilad Shaer, l’un des trois jeunes à avoir été enlevé et finalement tué alors qu’il faisait de l’autostop dans le Gush Etzion dans le sud de Jérusalem, avait appelé la police alors qu’il se trouvait à l’arrière du véhicule conduit par les terroristes. Une application comme SayVu aurait pu informer la police de leurs allées et venues, envoyer les photos prises et des conversations en temps réel.

L’incident a eu un impact important sur Koskas, qui était à cette époque étudiant en MBA à Guilford Glazer au BGU de la faculté de commerce et de gestion. Il a décidé que, compte tenu des capacités de communication des appareils intelligents, une technologie pourrait être développée pour prévenir les événements de ce genre dans le futur.

Un an plus tard, Koskas a remporté le concours, organisé conjointement par Google et le BGU, « Les étudiants qui pensent l’innovation dans le secteur public ».

Ce concours a également été organisé en collaboration avec Israël numérique et les responsables de l’initiative du gouvernement ‘Accessible’ visant à promouvoir l’innovation dans le secteur public par le biais des technologies de l’information et de la communication. La nouvelle technologie qu’il a développée tente de répondre à deux besoins principaux : donner aux citoyens les outils pour envoyer un message de détresse et la localisation rapide en cas d’urgence, et en même temps, permettre aux autorités d’obtenir un rapport de situation clair et en temps réel.

Récemment, la société a mené un test pilote avec des jardins d’enfants dans la ville d’Ofakim dans le Neguev. Le test a été considéré comme un succès quand un pédophile a été pris en flagrant délit par un enseignant qui a utilisé l’application pour rapporter l’incident en temps réel.

En conséquence, la municipalité a décidé d’utiliser l’application dans tous les établissements d’enseignement, avec les travailleurs sociaux et la hotline municipale. D’autres municipalités ont suivi peu de temps après, a annoncé la compagnie.

Les trois adolescents disparus près de Hébron le 12 juin 2014 : de gauche à droite : Eyal Yifrach, Gil-ad Shaar et Naftali Frenkel (Crédit : autorisation)
Les trois adolescents disparus près de Hébron le 12 juin 2014 : de gauche à droite : Eyal Yifrach, Gil-ad Shaar et Naftali Frenkel (Crédit : autorisation)

SayVu a lancé une phase de financement pour collecter 2 millions de dollars et est en train de développer des partenariats stratégiques avec les États-Unis, la Chine, en Europe et en Afrique.

La société vient également de recevoir une subvention de 1 million de dollars de la fondation américano-israélienne BIRD (Israel-US Binational Industrial Research and Development), financée par le ministère de la Sécurité publique d’Israël et le ministère américain de la Sécurité intérieure. Le financement est destiné à être investi dans un projet d’orientation dans les bâtiments et pour éliminer les échecs de communications dans des conditions extrêmes pour les premiers intervenants tels que la police, les pompiers et les urgentistes.

Dr Eitan Yudilevich, directeur général de la Fondation BIRD, a déclaré que l’application de SayVu est un bon exemple de la façon dont les entreprises israéliennes développent des technologies qui sauvent des vies. « BIRD est fier de coopérer avec EDS et MOPS pour développer des solutions pour combler les lacunes des capacités des premiers intervenants », s’est-il réjoui.

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