Une visite à la frontière de Gaza montre les vestiges des combats
Les journalistes du Times of Israel ont vu de nombreuses scènes où des échanges de tirs entre les terroristes palestiniens du Hamas et les soldats israéliens ont eu lieu samedi
Lazar Berman est le correspondant diplomatique du Times of Israël

Lors d’une visite à la frontière de Gaza mercredi, les journalistes de Times of Israel sont tombés sur de nombreuses scènes où des échanges de tirs entre les terroristes palestiniens du Hamas et les forces israéliennes ont eu lieu samedi. L’équipement en dit long sur ce que les terroristes avaient l’intention de faire à l’intérieur d’Israël.
Plus tôt dans la journée de mercredi, un porte-parole militaire a expliqué que les terroristes du Hamas qui s’étaient infiltrés en Israël avaient prévu de prendre le contrôle du territoire et n’avaient pas l’intention de simplement retourner à Gaza après avoir perpétré leurs sanglants massacres.
Sur le bord de la route entre Reim et Beeri, une camionnette Toyota blanche avec des plaques d’immatriculation vertes de Gaza gisait dans un fossé. Une bonbonne de gaz avait été posée sur le plateau, un détonateur artisanal sur le siège arrière.
À l’extérieur, des balles de mitrailleuse de fabrication russe gisaient dans le sable, à côté de vêtements et de chaussures de rechange. Des urinoirs portatifs pour les terroristes participant à des opérations d’embuscade prolongées étaient éparpillés à proximité.
L’avant du pick-up était défoncé, résultat évident d’un choc avec un véhicule civil israélien, dont des pièces se trouvaient également sur le bord de la route.
Un X jaune était griffonné sur le pare-brise, signe de l’unité de recherche et de sauvetage de Zaka, qui indique qu’il n’y avait pas de corps.
Plus loin sur la route, près de la base militaire de Reim, un petit Coran rouge était posé à côté d’un étui de fusil de sniper, dans un champ de terre où une autre fusillade a été perpétrée.
Une boîte à outils, comprenant un tournevis, était ouverte dans le champ. Des vêtements militaires et civils étaient éparpillés.
Plus près de la base, l’odeur de la mort planait dans l’air. Deux flaques de sang maculaient la terre, avec deux paires de bottes à proximité.
La végétation entre la clôture de la base et les équipements des terroristes étaient noires de suie.
Deux soldats alertes et un peu nerveux à l’intérieur de la base ordonnaient aux journalistes de ne pas s’approcher.