USA: Une faculté s’excuse d’avoir publié la photo d’une terroriste palestinienne
La photo de Leila Khaled qui avait tenté de détourner un avion El Al, est "dangereuse et nuisible" pour la communauté juive, a déclaré le Women’s Resource Center de l'université
JTA — Le Women’s Resource Center de l’université de San Diego a présenté ses excuses pour avoir inclus, dans sa newsletter hebdomadaire, la photo d’une terroriste palestinienne munie d’une arme.
Selon le journal étudiant de l’université The Daily Aztec, la newsletter a été envoyée par mail par le centre le 8 mai. Un courriel d’excuses a été envoyé à l’ensemble du campus le 14 mai.
Il s’agissait d’une photo de Leila Khaled, une des figures de proue du groupe terroriste Front populaire de la Libération de la Palestine, et était accompagnée du texte « De la rivière à la mer, la Palestine sera libre », un slogan palestinien qui revendique le droit à l’ensemble du territoire israélien actuel, sans autre justification. Dans la même page, se trouvaient des encarts publicitaires pour des événements du campus.
« L’image et sa mise en page sont dangereuses et nuisibles pour les membres de notre communauté juive et vont à l’encontre de nos valeurs qui encouragent et défendent un environnement sécurisé et inclusif », a déclaré le centre dans son excuse, qui demandait pardon pour tout « manque de respect’ que la communauté juive a pu ressentir.
Khaled a été arrêtée en 1970 par des Sky Marshals israéliens alors qu’elle transportait deux grenades pour tenter de détourner un vol El Al en partance d’Amsterdam avec un complice, que les agents de sécurité ont tué. Les autorités britanniques l’ont libérée en échange d’otages d’un autre détournement d’avion un mois après son arrestation. Elle avait déjà détourné un avion américain en 1969, qui avait atterri à Damas.
L’université a publié un communiqué au sujet de cet incident sur Twitter.
« Depuis que nous avons eu connaissance de cette image préoccupante, l’université a imposé au personnel du centre des protocoles supplémentaires de garantir que cela ne se reproduise plus », lisait-on dans le communiqué.