Véhicules vandalisés dans une possible attaque du ‘Prix à payer’ dans une ville arabe
Un bus et un camion ont été incendiés, 3 autres ont été tagués ; un incident qui survient deux jours après la fusillade mortelle de Tel Aviv
Cinq véhicules ont été vandalisés vendredi dans une ville arabe dans le nord d’Israël, dans ce qui pourrait être une attaque du « Prix à payer » par des extrémistes de droite, deux jours après une attaque terroriste palestinienne à Tel-Aviv ayant tué quatre personnes.
Un bus et un camion ont été incendiés chez un concessionnaire automobile dans la ville de Basse Galilée, Yafa an-Naseriyye, près de Nazareth, tandis que trois autres véhicules ont été peints à la bombe avec les mots « prix à payer » et « vengeance ».
Les agents de police se sont rendus sur les lieux, ont recueilli des preuves et ont lancé une enquête sur l’incident, a rapporté le site d’informations Walla. Un ordre d’injonction de silence a été placé sur les détails de l’enquête.
Des attaques probables du « Prix à payer », généralement des incendies criminels et des graffitis, ont déjà été menées par des extrémistes juifs contre les non-Juifs comme vengeance contre les mesures prises par les responsables israéliens, ainsi qu’en réaction à des attaques terroristes. L’incident de vendredi est survenu deux jours après que deux hommes armés ont ouvert le feu sur le marché Sarona dans le centre de Tel Aviv, tuant quatre personnes et en blessant gravement trois autres.
כתובות הנאצה שרוססו ביפיע @10elilevi pic.twitter.com/9qwaiEIBjs
— חדשות 13 (@newsisrael13) June 10, 2016
Jeudi, un tag en hébreu et en arabe a également été dessiné sur un mur dans la ville arabe d’Abou Ghosh, juste à l’extérieur de Jérusalem, a indiqué la police. Le graffiti disait « Prix à payer » et « les Arabes dehors ». Une enquête a été lancée sur l’incident.
Israël classe officiellement les attaques du « prix à payer » comme des actes terroristes. Les mosquées, les églises, les groupes israéliens pacifistes et même des bases militaires israéliennes ont été les cibles de ces attaques.
Dans un rapport de l’an dernier, le département d’Etat américain a déclaré qu’Israël n’avait pas correctement poursuivi les auteurs d’attaques du « Prix à payer », une revendication rejetée comme « une généralisation incorrecte grossière » par le ministre de la Sécurité publique Gilad Erdan.
L’AFP a contribué à cet article.