1 mort et 1 blessé dans des frappes israéliennes distinctes au sud-Liban – responsables
Une attaque à Bint Jbeil fait un mort et deux blessés, selon les autorités sanitaires libanaises ; un drone frappe et blesse une personne à Chebaa

Plusieurs frappes de drones israéliens ont visé samedi le sud du Liban, faisant un mort et six blessés, ont indiqué les autorités libanaises, la dernière attaque en dépit du cessez-le-feu conclu entre Israël et le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah.
« Un drone ennemi israélien a ciblé un véhicule » dans la ville de Bint Jbeil, a précisé le ministère de la Santé dans un communiqué diffusé par l’Agence nationale d’information (NNA). Une personne a été tuée et deux autres blessées, selon le ministère.
Le ministère a ensuite rapporté qu’une autre personne avait été blessée dans une frappe de drone contre une voiture dans la même ville.
Dans un communiqué, l’armée israélienne a pour sa part indiqué que ses forces « avaient frappé et éliminé » un membre de l’unité Radwan du Hezbollah dans la région.
Plus tôt dans la journée, une frappe de drone a visé un véhicule dans la localité de Chaqra, blessant grièvement deux personnes, tandis qu’une attaque de drone a blessé une personne à Chebaa, selon le ministère. Elle a visé une habitation, a précisé ANI.
Jeudi, une frappe aérienne de Tsahal près du village de Sil, à proximité de Beyrouth, a tué Qassem Al-Husseini, un agent libanais affilié à la Force Al-Qods du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le bras armé du régime iranien.
Lebanese media report two Israeli airstrikes within minutes targeting two vehicles in the area of Bint Jbeil and Shaqra, southern Lebanon. Local authorities say at least one person was killed and two were injured. pic.twitter.com/W18z0sDbns
— Ariel Oseran أريئل أوسيران (@ariel_oseran) July 5, 2025
Selon l’armée, ce terroriste était impliqué dans le trafic d’armes et la préparation d’attentats terroristes contre des civils et des soldats israéliens, pour le compte de la Force Al-Qods du CGRI.
Alors qu’un accord de cessez-le-feu a été conclu entre Israël et le Hezbollah en novembre, l’armée a continué de cibler les terroristes au Liban. En vertu de l’accord, Israël s’est réservé le droit d’agir contre les menaces imminentes du Hezbollah et a également accusé Beyrouth de ne pas en faire assez pour désarmer le groupe terroriste chiite libanais.
En vertu de l’accord de cessez-le-feu, le Hezbollah devait se retirer au nord du fleuve Litani, à quelque 30 kilomètres de la frontière israélienne, où seules les forces armées libanaises et la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL) sont autorisées à être déployées.
Israël, qui devait de son côté retirer complètement ses troupes, les maintient toutefois dans cinq positions frontalières qu’il juge stratégiques.
Le Hezbollah a commencé à mener des attaques transfrontalières quasi-quotidiennes contre le nord d’Israël le lendemain du pogrom perpétré par par son allié, le groupe terroriste palestinien du Hamas, le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre à Gaza.
Des dizaines de milliers d’Israéliens résidant dans le nord du pays ont été évacués en raison de ces attaques. Afin d’assurer leur retour en toute sécurité, Israël a intensifié ses opérations au Liban en septembre, éliminant les dirigeants du Hezbollah.
Selon des informations récemment publiées en Arabie saoudite, entre 2 000 et 4 000 terroristes auraient été tués pendant le conflit, et 2 000 autres auraient déserté après l’élimination du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah.
Au lendemain de la guerre, le Hezbollah envisagerait un désarmement partiel. Israël affirme que toute négociation de paix future avec le Liban dépendra du désarmement du groupe terroriste chiite libanais.