100 000 personnes sur la Place des Otages à Tel Aviv pour marquer Yom HaAtsmaout
Les participants au rassemblement, organisé par le Forum des otages, sont rassemblés sous le slogan : "Notre espoir n’est pas encore perdu"
Environ 100 000 personnes sont rassemblées lundi soir sur la Place des Otages de Tel Aviv pour marquer le 76e anniversaire de l’indépendance d’Israël, avec des membres des familles des otages détenus par le Hamas à Gaza depuis le 7 octobre.
Le rassemblement s’est ouvert par un discours de l’ancien homme politique Haim Jelin, qui a dirigé la foule dans une prière commémorative de Yizkor adaptée et faisant référence au massacre du Hamas du 7 octobre, qui a dévasté les communautés du sud, y compris le kibboutz Beeri, où résidait Haim Jelin.
Les participants au rassemblement, organisé par le Forum des otages et des proches des disparus, unis par le sort des 132 otages qui sont toujours en captivité par le Hamas, sont rassemblés sous un slogan plein d’espoir : « Notre espoir n’est pas encore perdu. »
Le rabbin Zvi Hasid, directeur général du service de secours ZAKA, a déclaré que même si l’heure était au « deuil, aux pleurs, aux larmes », il y a encore une place pour l’espoir, assurant à la foule qu’après le « désespoir et la destruction… le peuple juif grandira et accomplira sa gloire ».
כיכר החטופים עכשיו. הרבה כאב וגם קצת תקווה. החזירו אותם בכל מחיר! pic.twitter.com/qzK4ppLiE1
— Erez Herzl Ruder????️ (@Ein_ZoAgada) May 13, 2024
« Nous avons également constaté cela au cours de la dernière génération : de la Shoah est venue une renaissance, et le peuple juif est retourné sur sa terre et a fondé un État », a-t-il ajouté.
Le rabbin Tamir Granot, qui a entonné une prière pour la sécurité des otages et des soldats, a appuyé le propos du chef de l’organisation de secours.
« Quand tout va bien, quand il n’y a ni colère ni douleur, on n’a pas besoin d’espoir. Il est possible de bien vivre », a-t-il dit. « Exactement quand ça fait mal, quand nous sommes en colère, quand le cœur brûle, quand il y a des tensions, quand nos enfants sont captifs par des ennemis cruels, nous avons besoin de ce matériau appelé espoir. »
Sharon Sharabi, le frère d’Eli et de feu Yossi Sharabi, tous deux capturés par des terroristes du Hamas le 7 octobre, Yossi ayant été tué par erreur par Tsahal à Gaza, a fait l’éloge du public rassemblé devant la scène.
Sharabi a dit à la foule que « nous ne ressentons pas d’indépendance ce soir, mais nous nous soutenons mutuellement, que tout le monde regarde la personne à côté de lui et honore l’autre ».
Il a rendu hommage à son défunt frère, Yossi, qu’il appelle le « cœur de la famille », soulignant qu’il « a pris soin des [autres otages] Ofir Engel et Amit Shani afin qu’ils ne soient pas battus en captivité, et qu’il abandonnait chaque jour une demi-pita à donner aux enfants [en captivité] pour qu’ils ne meurent pas de faim ».
« C’est une responsabilité mutuelle, et c’est pour cela que nous sommes tous ici. Pour Yossi, tous les captifs, et si Dieu le veut, pour Eli qui reviendra », a-t-il dit.