Israël en guerre - Jour 350

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À la frontière nord, Netanyahu promet que les habitants « rentreront chez eux en toute sécurité »

Le Premier ministre ne veut pas d'une commission d'enquête sur le 7 octobre en ce moment, apparement de peur que l'ex-présidente de la Cour suprême - Esther Hayut - en prenne la direction

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu s'adresse aux soldats lors d'une visite à la frontière nord le 28 mai 2024. (Crédit : Amos Ben-Gershom/GPO)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu s'adresse aux soldats lors d'une visite à la frontière nord le 28 mai 2024. (Crédit : Amos Ben-Gershom/GPO)

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré mardi aux soldats israéliens stationnés dans le nord qu’Israël s’engageait à ce que les dizaines de milliers de personnes déplacées des communautés frontalières du Liban puissent rentrer chez elles en toute sécurité.

« Nous nous engageons – civils et militaires – à ce que les habitants puissent rentrer chez eux en toute sécurité. C’est l’un des objectifs de cette guerre et nous ne transigerons pas là-dessus », a-t-il déclaré aux soldats de la brigade Golani lors d’une visite à la base de renseignement du district nord de Tsahal.

Netanyahu a bénéficié d’une évaluation de la situation de la part du chef sortant de la Direction du renseignement militaire, Aharon Haliva, et du chef de l’unité de renseignement électromagnétique 8200.

Peu après cette visite, une alerte à la roquette a retenti dans la ville de Shtula, en Galilée occidentale.

Israël laisse planer la menace d’une guerre contre le Hezbollah pour rétablir la sécurité dans le nord, zone que 60 000 civils ont dû évacuer pour aller s’installer ailleurs dans le pays.

Jusqu’à présent, ces escarmouches frontalières ont entraîné la mort de 10 civils côté israélien et de 14 soldats et réservistes de Tsahal. Il y a également eu plusieurs attaques depuis la Syrie, sans toutefois faire de blessés.

Le Hezbollah estime à 322 le nombre de ses membres tués par Israël lors de ces incidents, essentiellement au Liban, mais aussi en Syrie. Au Liban, 62 membres d’autres organisations terroristes, un soldat libanais et des dizaines de civils ont été tués.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, à droite, et la présidente de la Cour suprême, Esther Hayut, lors d’une cérémonie à la résidence présidentielle, à Jérusalem, le 17 juin 2019. (Crédit : Noam Revkin Fenton/Flash90)

Par ailleurs, le site d’information Walla a indiqué mardi que Netanyahu aurait récemment dit à ses proches politiques son refus de l’installation d’une commission d’enquête d’État sur les échecs ayant rendu possible l’attaque du Hamas du 7 octobre.

Selon Walla, citant des sources anonymes proches du Premier ministre, ce serait sous pression du ministre membre du cabinet de guerre, Benny Gantz, pour ouvrir une telle enquête, que Netanyahu aurait dit sa crainte que le juge en chef de la Cour suprême, Uzi Vogelman, ne nomme sa prédécesseure, Esther Hayut, à sa tête.

« Si Vogelman nomme Hayut, ce sera un désastre », aurait déclaré Netanyahu, selon deux sources.

Retraitée depuis octobre dernier, Hayut s’est avérée une rivale acharnée de l’actuel gouvernement Netanyahu, l’an dernier, au moment de la tentative de refonte du système judiciaire. Elle a d’ailleurs permis l’invalidation d’une loi clé adoptée dans ce cadre.

Vogelman lui aussi s’est montré opposé à une refonte, qui, selon ses artisans, entend tempérer les ardeurs d’un système judiciaire surpuissant, et qui, selon ses critiques, aurait pour effet d’en saper la caractère démocratique et les nécessaires contre-pouvoirs.

Netanyahu a, à plusieurs reprises, refusé d’admettre sa part de responsabilité dans les failles qui ont rendu possible l’attaque du Hamas, qui a coûté la vie à 1 200 personnes en Israël et fait 252 otages. Il campe sur ses positions, à savoir qu’il n’y aura pas d’enquête avant la fin de la guerre dans la bande de Gaza, qui dure depuis près de huit mois.

Le cabinet de Netanyahu a réagi à l’information donnée par Walla en disant qu’elle était « incorrecte », sans toutefois préciser quelle partie de l’affirmation était incorrecte. Les propos restants de Netanyahu confirment son opposition au principe d’une enquête tant que dure la guerre.

Le contrôleur de l’État Matanyahu Englman lors d’une réunion d’une commission de la Knesset, le 28 décembre 2022. (Crédit : Olivier Fitoussi/Flash90)

Mardi toujours, la Douzième chaîne a indiqué que l’armée israélienne avait, à contrecœur, remis certains documents aux services du contrôleur de l’État, Matanyahu Englman, qui mène depuis janvier l’enquête sur les défaillances ayant conduit au 7 octobre.

Selon cette information, l’armée souhaiterait convaincre la Cour Suprême de reporter l’enquête d’Englman, alors même qu’elle n’a pas ouvert droit à un recours déposé ce mois-ci, en demandant la suspension.

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