Israël en guerre - Jour 566

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Un officiel du Hamas demande à Londres le retrait du groupe de la liste noire du terrorisme

Moussa Abu Marzouk soutient que le pogrom du 7 octobre ne visait que des soldats et il accuse Londres de complicité dans le "génocide" des Palestiniens en armant Tsahal

Un manifestant lors d'une manifestation anti-Israël, deux jours après le massacre perpétré par des terroristes du Hamas en Israël, à Londres, le 9 octobre 2023. (Crédit : Kirsty Wigglesworth/AP)
Un manifestant lors d'une manifestation anti-Israël, deux jours après le massacre perpétré par des terroristes du Hamas en Israël, à Londres, le 9 octobre 2023. (Crédit : Kirsty Wigglesworth/AP)

Moussa Abu Marzouk, haut responsable du Hamas, a adressé un long témoignage devant un tribunal britannique, arguant que Londres devait mettre fin à la classification du Hamas comme groupe terroriste.

Selon le témoignage rapporté par le média Drop Site News, le groupe terroriste palestinien affirme être « un mouvement palestinien de libération et de résistance islamique », un terme fréquemment utilisé par les groupes terroristes anti-Israël pour se désigner.

Le Hamas cherche ouvertement à détruire Israël et il tente régulièrement de tuer des civils israéliens. Le 7 octobre 2023, il avait pris la tête de l’assaut lancé par des milliers de terroristes dans le sud d’Israël – les hommes armés avaient assassiné et kidnappé de manière systématique des Israéliens de tous âges, y compris des civils réfugiés dans leurs habitations et des jeunes qui étaient venus faire la fête à une rave-party. Parmi les victimes de ce pogrom figuraient notamment des ressortissants britanniques.

Dans sa déclaration, soumise mercredi, Abu Marzouk a affirmé que cet assaut sanglant n’avait visé que des cibles militaires, affirmant de manière mensongère que les attaques contre les civils, ce jour-là, étaient restées marginales ou menées principalement par des terroristes qui n’appartenaient pas aux rangs du Hamas.

Il a accusé le Royaume-Uni de complicité dans le « génocide » israélien contre les Palestiniens par ses ventes d’armes à Israël et il a affirmé que le Hamas ne représentait aucune menace pour le pays.

Marzouk a également souligné que « le Hamas rejette toute alternative à la libération totale et complète de la Palestine, de la rivière à la mer », une exigence qui requiert l’éradication d’Israël, et qui est par conséquent considérée comme un appel à l’épuration ethnique.

La ministre de l’Intérieur britannique, Yvette Cooper, s’exprimant lors du sommet sur la criminalité organisée liée à l’immigration, à Lancaster House, dans le centre-ville de Londres, le 31 mars 2025. (Crédit : Stefan Rousseau/PA via AP, Pool)

Une équipe juridique de Riverway Law représentant le Hamas à titre gracieux – puisqu’il serait illégal de recevoir de l’argent du groupe terroriste – a fait valoir que, puisque la Grande-Bretagne avait le devoir de prévenir les génocides et les crimes contre l’Humanité, et puisque le Hamas « est la seule force militaire réelle à résister – et à chercher à mettre fin et à prévenir – les actes de génocide et les crimes contre l’Humanité commis par l’État sioniste contre les Palestiniens à Gaza », elle devait retirer le Hamas de la liste des organisations terroristes, a rapporté Drop Site.

Les avocats ont également affirmé que si les actions du Hamas correspondent à la définition du « terrorisme » dans la loi britannique, celles de l’armée israélienne, de l’armée ukrainienne et même de l’armée britannique y répondent également.

Le Hamas et d’autres groupes terroristes détiennent toujours 59 des 251 otages enlevés le 7 octobre. La prise d’otages est un crime contre l’humanité au regard des conventions internationales.

Selon le ministère de la Santé du Hamas, le nombre de morts à Gaza depuis le début de la guerre dépasserait les 50 000. Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables et ne font pas de distinction entre civils et terroristes. Israël affirme avoir tué 20 000 terroristes au combat et 1 600 autres à l’intérieur du pays le 7 octobre 2023.

Ismaïl Haniyeh (à gauche), alors chef du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza, faisant le signe de la victoire en saluant Moussa Abu Marzuk, le numéro deux du groupe terroriste palestinien, à son arrivée dans la ville de Gaza, le 21 avril 2014. (Crédit : Mahmud Hams/AFP)

Tsahal affirme prendre « de nombreuses mesures » pour minimiser les atteintes aux civils et souligne que le groupe terroriste viole systématiquement le droit international et exploite brutalement les institutions civiles et la population comme bouclier humain pour ses activités de terrorisme, en combattant depuis des zones civiles, notamment des maisons, des hôpitaux, des écoles et des mosquées.

Le ministère de l’Intérieur a déclaré au journal The Guardian qu’il ne commentait pas les dossiers d’interdiction.

La ministre britannique des Affaires étrangères, Priti Patel, du parti conservateur d’opposition, a déclaré : « Le Hamas est une organisation terroriste maléfique soutenue par l’Iran, qui kidnappe, torture et assassine des gens, y compris des ressortissants britanniques », a rapporté The Guardian.

« Ils représentent une menace permanente pour notre sécurité ainsi que pour la paix et la stabilité au Moyen-Orient. Ils disposent d’armes et d’installations d’entraînement qui mettent des vies en danger et qui menacent nos intérêts. Ils ne respectent pas les droits de l’Homme, la vie et la dignité, et ils oppriment les habitants de Gaza depuis trop longtemps. »

Priti Patel, la principale opposante du Parti conservateur britannique, secrétaire d’État aux Affaires étrangères, s’exprimant à la Chambre des Communes, à Londres, le 9 décembre 2024. (Crédit : Parlement britannique/AFP)

En novembre 2021, le Royaume-Uni avait enfin inscrit l’ensemble du Hamas sur la liste des « groupes terroristes islamistes », avertissant que ses membres et ceux qui le soutiennent pourraient être condamnés à de lourdes peines de prison. Les Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du Hamas qui dirige la bande de Gaza, étaient interdites en Grande-Bretagne depuis 2001, mais le ministère de l’Intérieur a étendu les mesures à leurs entités politiques.

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