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Ben Gvir aide Jonathan Pollard à obtenir un permis de port d’arme

Le ministre d'extrême-droite de la Sécurité nationale est intervenu après qu'un tribunal a jugé que l'ex-espion ne remplissait pas les critères pour posséder une arme

L'espion israélien Jonathan Pollard, à gauche, assistant aux funérailles de son épouse Esther, à Jérusalem, le 31 janvier 2022 ; le député Itamar Ben Gvir, à droite, lors d'une conférence de presse à Ramat Gan, le 15 août 2022. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90 ; Avshalom Sassoni/Flash90)
L'espion israélien Jonathan Pollard, à gauche, assistant aux funérailles de son épouse Esther, à Jérusalem, le 31 janvier 2022 ; le député Itamar Ben Gvir, à droite, lors d'une conférence de presse à Ramat Gan, le 15 août 2022. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90 ; Avshalom Sassoni/Flash90)

Le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir est personnellement intervenu pour aider l’ancien espion Jonathan Pollard à surmonter les réserves de la police et du tribunal pour obtenir un permis de port d’arme.

Selon un article publié lundi par Ynet, Pollard a récemment demandé un permis de port d’arme, mais la police israélienne et le tribunal de Jérusalem ont tous deux rejeté sa demande car il ne remplissait pas les critères nécessaires pour posséder une arme.

Pollard a alors approché Ben Gvir, qui a ordonné à la police de réexaminer sa demande, qui a ensuite été approuvée par la police et la branche des armes à feu du ministère de la Sécurité nationale.

Ben Gvir aurait souligné que Pollard n’avait pas été condamné pour terrorisme ou incitation à la violence et qu’il ne représentait ni une menace ni un danger.

À la suite de cet article, le bureau de Ben Gvir a publié une déclaration confirmant qu’il avait agi afin d’aider Pollard à recevoir sa licence. Le communiqué indique que Pollard a fait appel du refus initial de la police auprès du tribunal, qui a confirmé la décision.

Le communiqué précise que Ben Gvir a demandé à la police « d’examiner, conformément aux règles et règlements en vigueur, la possibilité de délivrer à Pollard un permis de port d’arme », après quoi la police a décidé d’émettre « une recommandation individuelle pour la possession d’armes à feu, conformément au document relatif aux critères ».

Pollard recevra son permis de port d’arme dans les prochains jours, selon le communiqué.

Au mois de juin, le parti d’extrême-droite de Ben Gvir a déclaré qu’il poursuivait ses efforts pour faciliter l’obtention de permis de port d’arme, dans le cadre de sa tentative permanente d’augmenter le nombre d’armes à feu dans les rues.

Des Israéliens s’entraînant au tir à l’arme de poing dans un stand de tir dans la ville de Katzrin, sur le plateau du Golan, le 3 avril 2022. (Crédit : Michael Giladi/Flash90)

Ben Gvir estime que l’augmentation du nombre de détenteurs d’armes à feu autorisés pourrait aider à lutter contre les attentats terroristes et la violence criminelle liée aux armes à feu que la police et les forces de sécurité ont du mal à contenir.

Le contrôle des armes à feu en Israël est très strict, et les armes ne sont généralement accordées qu’à ceux qui peuvent démontrer un besoin de sécurité supplémentaire dans leur travail ou leur vie quotidienne. Dans presque tous les cas, les citoyens ne peuvent posséder qu’une seule arme et 50 balles à la fois.

Les critiques ont averti que les armes à feu supplémentaires s’accompagneraient de risques importants, notamment de suicides, de violences à l’encontre des femmes, d’incidents liés à la rage au volant et de meurtres.

Selon les données de l’Association pour les droits civils en Israël (ACRI), sur 32 femmes assassinées avec des armes à feu entre 2019 et 2021, 9 ont été tuées par des détenteurs de permis de port d’arme.

Alors que Ben Gvir a fait pression pour qu’il y ait plus d’armes dans les rues, la police et lui-même ont été accusés de ne pas en faire assez pour endiguer les nombreux homicides dans la communauté arabe d’Israël.

Pollard s’était installé en Israël avec sa défunte épouse, Esther, en décembre 2020, après avoir purgé une peine de 30 ans dans une prison américaine pour espionnage, suivie d’une période de liberté conditionnelle de cinq ans durant laquelle il n’était pas autorisé à quitter le pays.

Avant les dernières élections législatives, Pollard se serait vu proposer une place sur la liste du parti d’extrême-droite Otzma Yedudit de Ben Gvir, mais il avait refusé parce qu’il ne se voyait pas faire de la politique, déclarant aux médias à l’époque qu’il avait « suffisamment souffert ».

Au mois de mars, Jonathan Pollard a déclaré qu’Israël devrait détruire la ville palestinienne de Huwara en Cisjordanie, mais sans tuer personne, en réponse à un attentat terroriste qui avait tué deux jeunes frères israéliens une semaine plus tôt.

Jonathan Pollard, à gauche, et son avocat Eliot Lauer quittant le tribunal fédéral de New York après une audience, le 22 juillet 2016. (Crédit : Larry NeumeisterAP/Dossier)

En tant qu’analyste du renseignement au sein du centre de lutte contre le terrorisme de la marine américaine, Jonathan Pollard a transmis à Israël des milliers de documents américains ultra-secrets, ce qui a tendu les relations entre les deux proches alliés.

Il a été arrêté en 1985, reconnu coupable d’espionnage et condamné à la prison à vie deux ans plus tard, bien qu’il ait plaidé coupable dans le cadre d’une négociation de peine dont ses avocats espéraient qu’elle aboutirait à une peine plus clémente.

Il a finalement été libéré en 2015, mais a été maintenu aux États-Unis en vertu des règles de libération conditionnelle et n’a pas été autorisé à se rendre en Israël.

Pendant plusieurs années, il a été soumis à un couvre-feu, a dû porter un bracelet électronique et s’est vu interdire de travailler pour toute entreprise dont les systèmes informatiques n’étaient pas équipés d’un logiciel de surveillance du gouvernement américain. En outre, il n’avait pas le droit de voyager à l’étranger.

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