Israël en guerre - Jour 427

Rechercher

Borne salue un Sénat « sans états d’âme » pour qualifier le Hamas de « terroriste »

Au Sénat, plusieurs orateurs ont néanmoins tiqué à l'appel du président de la République à élargir à la lutte contre le Hamas "la coalition internationale contre Daech"

La Première ministre française, Elisabeth Borne, prononçant un discours lors d'une session parlementaire consacrée à la situation au Moyen-Orient dans le contexte de la guerre entre Israël et le Hamas, à l'Assemblée nationale, à Paris, le 23 octobre 2023.  (Crédit : Bertrand Guay/AFP)
La Première ministre française, Elisabeth Borne, prononçant un discours lors d'une session parlementaire consacrée à la situation au Moyen-Orient dans le contexte de la guerre entre Israël et le Hamas, à l'Assemblée nationale, à Paris, le 23 octobre 2023. (Crédit : Bertrand Guay/AFP)

Élisabeth Borne a salué mardi au Sénat l’absence « d’états d’âme » des sénateurs pour qualifier le Hamas de « groupe terroriste », une pique à peine voilée pour la France insoumise (LFI), critiquée sur ce sujet à l’Assemblée nationale.

Au lendemain d’un débat organisé dans la chambre basse sur la situation au Proche-Orient, la Première ministre a récidivé devant les sénateurs, rappelant la position de la France dans un discours presque identique à celui prononcé la veille.

En clôture de ce débat sans vote et sans remous, elle a néanmoins constaté « un large consensus » entre le gouvernement et la chambre haute.

« Les mots ont un sens, refuser d’en prononcer certains aussi. Ici au Sénat, personne n’a d’états d’âme pour qualifier le Hamas de groupe terroriste et je veux le saluer », a-t-elle ajouté.

La position de LFI – qui ne compte aucun sénateur – sur le groupe terroriste islamiste palestinien a causé de vives critiques à l’Assemblée, les autres groupes parlementaires reprochant au mouvement de ne pas qualifier le Hamas de « terroriste ».

Au Sénat, plusieurs orateurs ont néanmoins rejoint le leader du mouvement Jean-Luc Mélenchon, qui avait alerté sur l’appel du président de la République, depuis Jérusalem, à élargir à la lutte contre le Hamas « la coalition internationale contre Daech » (le groupe État islamique).

Le président français Emmanuel Macron à Jérusalem, le 24 octobre 2023. (Crédit : Christophe Ena/AFP)

« Nous sommes surpris des propos (…) pouvant laisser entendre un nouvel engagement militaire de la France », s’est alarmé la présidente du groupe communiste Cécile Cukierman. « Si cela devait se confirmer, inévitablement un débat et un vote au Parlement seront indispensables ».

Le président du groupe écologiste Guillaume Gontard s’est également dit « inquiété » par ces propos. « S’il s’agit de participer à des bombardements de la bande de Gaza, c’est parfaitement inacceptable. S’il s’agit de livrer des armes, ça l’est tout autant », a-t-il dit.

La Première ministre n’a pas répondu directement à ces demandes de clarification. « Je rappelle que la coalition mise en place contre Daech n’implique pas exclusivement des actions militaires », a expliqué Olivier Becht, ministre du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, citant notamment le « renseignement » et la « lutte contre le financement du terrorisme ».

En ouverture du débat, le président du groupe centriste Hervé Marseille s’était « étonné » qu’une proposition de résolution portant sur « la condamnation des crimes terroristes » du Hamas, cosignée par quatre groupes parlementaires dont le groupe macroniste RDPI, n’ait pas été inscrite à l’ordre du jour du Sénat par le gouvernement.

« Nous aurions pu voter (sur cette résolution), ce qui n’est pas le cas maintenant », a regretté le sénateur.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.