Israël en guerre - Jour 568

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Cisjordanie : Des Israéliens radicaux auraient incendié une salle de mariage et peint des graffitis

Aucun blessé n'a été signalé lors de cette attaque nocturne ; la veille, 5 Palestiniens ont été blessés lorsque des résidents d'implantations ont tenté de franchir la clôture d'Umm al-Khair

Nurit Yohanan est la correspondante du Times of Israel pour le monde arabe et palestinien.

La presse palestinienne a rapporté mardi que des résidents d’implantations radicaux avaient mis le feu à une salle de mariage et tagué des graffitis dans la nuit dans le village de Bidya, situé au centre de la Cisjordanie.

Des images de la scène ont montré un incendie qui faisait rage dans le bâtiment.

Des photos ont également montré des graffitis tagués sur les murs de la ville, où l’on pouvait lire « Vengeance », « Mort aux Arabes » et « Combattez l’ennemi, pas l’ami ».

Aucun blessé n’a été signalé lors de cet incendie criminel et de ces actes de vandalisme.

La police de Cisjordanie et l’agence de sécurité intérieure du Shin Bet ont déclaré avoir ouvert une enquête.

Cet incident fait suite à une série d’attaques violentes de résidents d’implantations en Cisjordanie qui, selon les habitants, visent à intimider les Palestiniens afin qu’ils fuient leurs terres. De tels incidents font rarement l’objet de poursuites.

Lundi, lors d’un autre incident, des Palestiniens ont déclaré que des résidents d’implantations avaient attaqué le village d’Umm al-Khair, dans le sud de la Cisjordanie.

Une source palestinienne vivant dans la région a déclaré au Times of Israel qu’après que des résidents d’implantations ont installé une caravane près du village et ont tenté de franchir une clôture rattachée au village, des heurts ont éclaté entre les Israéliens et les Palestiniens.

Par la suite, des dizaines d’individus masqués sont arrivés et ils ont attaqué les Palestiniens à coups de matraque. Selon la source, cinq Palestiniens ont été blessés, dont un garçon de 14 ans. Ils ont tous été transférés à l’hôpital.

Des vidéos sur les réseaux sociaux montrent des forces de police et militaires sur les lieux, bien qu’on ne sache pas si elles étaient présentes pendant ou après l’attaque.

Un Palestinien passant devant des graffitis en hébreu : « Vengeance » (à droite), « Combattez l’ennemi, pas l’allié » (à gauche), dans un bâtiment après une attaque présumée de résidents d’implantations israéliens, dans la ville de Sadya à proximité de la ville de Salfit, en Cisjordanie, le 8 avril 2025. (Crédit : Jaafar Ashtiyeh/AFP)

La police a déclaré qu’il y avait eu des frictions entre les Palestiniens et les résidents d’implantations au sujet d’une clôture illégale dans la région.

Tsahal et la police des frontières sont arrivées sur les lieux et ont séparé les deux camps, a déclaré la police, ajoutant qu’un Palestinien avait été évacué par le Croissant-Rouge.

Il n’y a pas eu d’arrestations lors de cette attaque.

La Cisjordanie a connu une recrudescence de la violence depuis le 7 octobre 2023, lorsque des milliers de terroristes dirigés par le groupe terroriste palestinien du Hamas ont pris d’assaut le sud d’Israël, ont tué quelque 1 200 personnes et pris 251 personnes en otage, déclenchant ainsi la guerre à Gaza.

Tsahal a mené des opérations antiterroristes de grande envergure en Cisjordanie, au cours desquelles des centaines de morts ont été signalées – en grande majorité des terroristes, selon l’armée israélienne – et contraint des dizaines de milliers de personnes à être déplacées.

Les arrestations d’Israéliens lors d’incidents violents impliquant des résidents d’implantations sont extrêmement rares. Un officier supérieur de la division de la police en Cisjordanie fait actuellement l’objet d’une enquête pour avoir possiblement refusé de réprimer le phénomène afin de s’attirer les faveurs du ministre d’extrême droite de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir.

L’incapacité d’Israël à engager des poursuites en cas d’incidents quasi quotidiens de violence de la part des résidents d’implantations radicaux a conduit l’ancienne Maison Blanche et plusieurs gouvernements européens à commencer à sanctionner les résidents violents l’an dernier. Le président américain Donald Trump a annulé les sanctions de son prédécesseur peu après son entrée en fonction en janvier.

Après le saccage de Douma par des résidents la semaine dernière, le ministre de la Défense, Israel Katz, a refusé de le qualifier de terrorisme, déclarant : « Je ne définis pas cela comme du ‘terrorisme’. C’est mon point de vue. »

« Il y a eu violation de la loi ici, et nous devons y remédier. Nous devons appliquer [la loi] contre quiconque a fait cela », a déclaré Katz à propos du saccage de Douma.

Il a ajouté être « contre la violence, je suis pour l’application de la loi », et il a noté que de tels actes ne devraient pas être autorisés.

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