Israël en guerre - Jour 467

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Reportage

Dans une violente Hébron, les voisins belligérants se disputent sur « qui a commencé »

Les habitants juifs et palestiniens coexistent sans harmonie dans une ville fracturée qui est devenue le symbole des derniers troubles

Judah Ari Gross est le correspondant du Times of Israël pour les sujets religieux et les affaires de la Diaspora.

Des Juifs ultra-orthodoxes passent devant une maison palestinienne fouillée par des soldats israéliens dans la ville de Hébron en Cisjordanie, le 7 novembre 2015 (Crédit photo: Hazem Bader / AFP)
Des Juifs ultra-orthodoxes passent devant une maison palestinienne fouillée par des soldats israéliens dans la ville de Hébron en Cisjordanie, le 7 novembre 2015 (Crédit photo: Hazem Bader / AFP)

HEBRON, Cisjordanie – Un argument mesquin mais mortel sur la question de « qui a commencé » fait rage depuis des décennies dans la ville divisée de Hébron. Les Palestiniens attaquent les habitants juifs et les soldats, sous pretexte que les résidents juifs les ont attaqués, alors que ces derniers attaquent les Palestiniens sous pretexte que les Palestiniens les ont attaqués en premier.

Pendant le mois et demi de crise, il y a eu au moins 20 attaques au couteau et par des tirs contre des civils et des soldats israéliens, et des manifestations violentes de résidents arabes – incluant des jets de pierres et de cocktails molotov – ont lieu presque tous les jours.

Un soldat de Tsahal a été tué et deux adolescents juifs ont été blessés vendredi dernier dans la ville, où un grand nombre de Juifs étaient venus pour le shabbat dans une tradition annuelle liée à la portion de la Torah lue cette semaine, qui relate l’achat par le patriarche Abraham d’une parcelle de terrain dans la région pour y construire un caveau qui est connu aujourd’hui comme le Tombeau des Patriarches.

L’armée israélienne a quant à elle renforcé les mesures de sécurité, en arrêtant des dizaines d’habitants et limitant considérablement la circulation des Palestiniens qui vivent dans la vieille ville de Hébron.

Les habitants juifs de la ville et de l’implantation voisine de Kiryat Arba ont également attaqué des Palestiniens, jetant des pierres et criant « Mort aux Arabes. »

Les forces de sécurité israéliennes utilisant du gaz lacrymogène pour disperser des manifestants palestiniens lors d'une manifestation dans la ville d'Hébron en Cisjordanie le 27 octobre 2015 (Crédit photo: Hazem Bader / AFP)
Les forces de sécurité israéliennes utilisant du gaz lacrymogène pour disperser des manifestants palestiniens lors d’une manifestation dans la ville d’Hébron en Cisjordanie le 27 octobre 2015 (Crédit photo: Hazem Bader / AFP)

La petite minorité juive d’environ 600 personnes et la majorité palestinienne de 175 000 habitants sont séparés comme des voisins peuvent l’être, tant par la géographie que la mentalité.

Dans la seule Vieille Ville, où sont situés les quartiers juifs, l’armée et la police des frontières ont mis en place 102 checkpoints.

La Yeshiva Shavei Hebron, un établissement d’enseignement juif dans la ville, est entourée de fils barbelés et complètement séparée des quartiers palestiniens environnants. Mais peut-être plus extrême que les barrières physiques qui séparent les deux populations est la question de savoir comment les résidents – ou au moins leurs dirigeants et porte-parole – décrivent la réalité actuelle dans la ville. Par moments, les récits diffèrent tellement qu’ils finissent par être exactement contradictoires.

Les dirigeants et activistes palestiniens, lorsqu’ils ne nient pas catégoriquement que des attaques au couteau ont lieu, affirment qu’elles sont le résultat de l’echec de l’armée israélienne et de la police à défendre les Palestiniens contre les attaques par des habitants des implantations.

« Les gens agissent par désespoir, » a dit au Times of Israel Issa Amro, 35 ans, le chef de l’organisation palestinienne « Youth Against Settlements » (« Jeunes contre les colonies »).

Bien que s’identifiant à la motivation des assaillants, Amro dit prôner la non-violence. « Si je vois quelqu’un sur le point de mener une attaque, je vais l’arrêter », a-t-il dit.

Les dirigeants des résidents juifs, quant à eux, affirment que les attaques dites du « prix à payer », les actes de vandalisme et de violence contre les Palestiniens par des extrémistes juifs, sont le résultat de la violence arabe.

« Lorsque l’Etat n’est pas assez fort, il y a des cas d’auto-défense, » dit Yishai Fleisher, un militant de droite et porte-parole de la communauté juive de Hébron, ajoutant que les attaques contre les Palestiniens sont quelque chose « que nous déplorons. »

Baruch Goldstein (Crédit photo: Flash90)
Baruch Goldstein (Crédit photo: Flash90)

Les dirigeants arabes comme Kamel Hemeid, le gouverneur pour l’AP de la région de Hébron, font fréquemment référence au massacre du Tombeau des Patriarches où Baruch Goldstein, un membre du parti Kach de Meir Kahana, a ouvert le feu en 1994 dans la mosquée Ibrahimi [le Tombeau des Patriarches], tuant 29 fidèles et en blessant 125 autres.

En revanche, Fleisher et Noam Arnon, un autre porte-parole de la communauté juive, rappellent le massacre de Hébron en 1929, dans lequel des Arabes locaux ont tué près de 70 juifs dans la ville et expulsé le reste de la population juive.

Dans une certaine mesure, cependant, la question de « qui a commencé » n’a pas d’importance aujourd’hui. Même si l’instigateur d’origine n’a pas pu être trouvé par un obsevateur objectif, les résidents juifs et palestiniens de Hébron semblent trop retranchés dans leurs bunkers respectifs pour bouger.

Une violence inventée

Activistes palestiniens et dirigeants de l’Autorité palestinienne continuent de nier que les attaques contre des civils et des soldats israéliens ont lieu, prétendant que les couteaux photographiés sur les lieux des attaques ont été placés après coup et que les attentats à la voiture-bélier étaient des accidents de la circulation.

« D’après nous, il ne s’est rien passé », a déclaré la semaine dernière le gouverneur Kamel Hemeid au Times of Israel dans son bureau à Hébron.

« Les couteaux sont tous les mêmes, » affirme Hemeid comme preuve de la supercherie d’Israël. « Ils ont la même forme, et ce sont des types de couteaux que les Palestiniens n’utilisent pas. »

Kamel Hemeid, le gouverneur pour l'Autorité palestinienne de la région d'Hébron, parle avec les journalistes dans son bureau à Hébron le 5 novembre 2015. (Photo: Juda Ari Gross / Times of Israel)
Kamel Hemeid, le gouverneur pour l’Autorité palestinienne de la région d’Hébron, parle avec les journalistes dans son bureau à Hébron le 5 novembre 2015. (Photo: Juda Ari Gross / Times of Israel)

Amro, l’activiste palestinien de Hébron, a même publié une vidéo le mois dernier montrant prétendument un soldat de Tsahal passant un couteau à un autre soldat qui le place près du corps d’un Palestinien qui avait été abattu par un résident juif de Hébron. L’armée israélienne a rapidement démenti l’accusation, disant que l’objet passé était une radio et que rien n’avait été placé sur le sol.

Lorsque devant faire face à des preuves irréfutables d’attaques de couteau, Hemeid et Amro affirment que les assaillants ne constituaient pas une menace crédible pour les soldats et les policiers.

« Ils n’ont que 17, 18 ou 19 ans », a dit Hemeid des assaillants, ignorant – intentionnellement ou non – le fait que les soldats et les gardes-frontières qui sont attaqués sont dans exactement la même tranche d’âge.

Issa Amro, qui dirige l'organisation "Youth Against Settlements dans la Vieille Ville de Hébron le 5 novembre 2015 (Photo: Juda Ari Gross / Times of Israel)
Issa Amro, qui dirige l’organisation « Youth Against Settlements dans la Vieille Ville de Hébron le 5 novembre 2015 (Photo: Juda Ari Gross / Times of Israel)

« Ils ne méritent pas d’être tués uniquement pour la possession d’un couteau », a dit Amro.

Tant Amro qu’Hemeid citent également le nombre relativement faible de morts juifs à Hébron – deux Israéliens, comparativement à près de 20 Palestiniens – comme preuve de cela. Ce qu’ils négligent, cependant, est que dans certaines de ces attaques, les décès et les blessures ont été evités uniquement en raison de gilets de protection en céramique des soldats, pas faute d’avoir essayé.

Un soulèvement évitable

Sheikh Abou Khader Jabari, le chef de l’une des plus grandes familles palestiniennes en Cisjordanie et à Jérusalem, a déclaré au Times of Israel que cette escalade de la violence était prévisible et évitable.

Pendant la guerre de Gaza l’été dernier, Jabari a rencontré des responsables de Tsahal et les a averti de troubles imminents.

« Un responsable de Tsahal m’a demandé : ‘Pensez-vous qu’il y ait une possibilité d’une nouvelle Intifada ?’  » a rapporté Jabari grâce à un interprète.

« Je lui ai dit : ‘Oui. Bientôt, peut-être dans quelques mois, » a déclaré le sheikh âgé.

Sheikh Abou Khader Jabari, le chef de l'une des plus grandes familles à Hébron, dans sa maison le 5 novembre 2015 (Photo: Juda Ari Gross / Times of Israel)
Sheikh Abou Khader Jabari, le chef de l’une des plus grandes familles à Hébron, dans sa maison le 5 novembre 2015 (Photo: Juda Ari Gross / Times of Israel)

Des allégations qu’on entend souvent sont que les tentatives juives de s’emparer du mont du Temple et les attaques contre les Palestiniens par des résidents juifs des implantations ont été les catalyseurs de cette récente escalade de terreur, a dit Jabari. Mais sa véritable cause est, selon lui, un processus de paix au point mort et une situation économique désespérée.

«Les jeunes ne voient pas d’horizon. Ils n’ont pas d’avenir. Il y a des diplômés qui n’ont pas d’emploi. Des personnes avec une maîtrise ou une licence vendent des fruits et des légumes dans la rue « , dit Jabari.

« Il y a environ 40 % de chômage parmi les jeunes, » a-t-il ajouté.

Face à ce qu’ils voient comme des tentatives constantes d’Israël de les humilier et de les agresser par des checkpoints et des arrestations, et avec peu d’espoir pour un avenir meilleur, ces jeunes gens se tournent vers les couteaux, explique Jabari.

Bien qu’il « n’aime pas voir le sang », Jabari a déclaré qu’il essaie de comprendre les raisons pour lesquelles les jeunes palestiniens sortent et attaquent des civils et des soldats israéliens.

« Ils préfèrent mourir dans la dignité que de vivre dans de telles conditions, » selon lui.

Un Palestinien utilise une fronde pour lancer des pierres sur les soldats israéliens lors d'affrontements dans la ville de Hébron en Cisjordanie, le 5 novembre 2015 (Crédit photo: Flash90)
Un Palestinien utilise une fronde pour lancer des pierres sur les soldats israéliens lors d’affrontements dans la ville de Hébron en Cisjordanie, le 5 novembre 2015 (Crédit photo: Flash90)

Des responsables militaires ont rencontré Jabari le mois dernier, dont le clan comprend entre 25 000 et 30 000 âmes à Hébron et à Jérusalem.

« J’ai demandé à l’un d’entre eux, s’il voulait que le soulèvement continue », a dit Jabari.

« L’officier a répondu en arabe, ‘La samaha Allah‘ « une expression qui signifie à Dieu ne plaise, se souvient-il.

« Mais tout ce qu’ils ont fait n’a fait qu’aggraver la situation », a-t-il ajouté.

Depuis les delais pour restituer les corps des Palestiniens jusqu’aux démolitions des maisons de terroristes condamnés, le résultat a été plus de troubles, a accusé le sheikh.

« En détruisant la maison, vous leur offrez un cadeau, » affirme-t-il. L’argent des œuvres de bienfaisance et de l’Autorité palestinienne permettent souvent aux familles des assaillants de construire des maisons plus confortables qu’auparavant.

« Ils démolissent une maison de deux pièces, et la famille reçoit un manoir », a espliqué Jabari. « Avez-vous vu des gens qui dorment dans les rues ? »

Doléances palestiniennes

Le gouverneur, l’activiste et le sheikh ont tous trois pointé l’occupation et les « colons violents » comme la cause ultime de l’agitation actuelle, bien que leurs réponses étaient vagues sur les raisons pour lesquelles des attaques ont été perpétrées à Rishon Lezion, Netanya et dans d’autres villes israéliennes loin de la Cisjordanie.

Le problème, disent-ils, au-delà de l’accusation générale que les Israéliens tentent de prendre le contrôle des terres palestiniennes, est qu’il n’y a pas de système en place pour protéger les Arabes des Juifs extrémistes.

Le Shin Bet a du mal à pénetrer et à briser la soi-disant « Jeunesse des collines », les jeunes des impantations qui commettent des actes de violence et de vandalisme contre les Palestiniens. La police israélienne en Cisjordanie, connue en conformité avec le nom juif traditionnel pour la région de Division de la Judée-Samarie, a un taux de réussite ridiculement faible dans les cas de violence juive contre les Palestiniens.

L'intérieur d'une chambre dans la maison des Dawabsha à Duma. Une poupée enveloppée dans un drapeau palestinien repose dans une poussette pour honorer Ali (Crédit : Eric Cortellessa / Times of Israel)
L’intérieur d’une chambre dans la maison des Dawabsha à Duma. Une poupée enveloppée dans un drapeau palestinien repose dans une poussette pour honorer Ali (Crédit : Eric Cortellessa / Times of Israel)

Plus de 100 jours se sont écoulés depuis l’incendie criminel de la maison de famille Dawabsha dans le village de Duma en Cisjordanie, dans lequel ont péri un enfant de 18 mois et ses parents et qui a laissé un autres enfant de quatre ans, avec de graves brûlures, et les assaillants juifs doivent encore être traduits en justice.

Bien que l’application de la loi israélienne sait quel groupe général est responsable, l’Etat manque de preuves suffisantes pour inculper formellement les auteurs, a annoncé lundi le ministre de la Défense Moshe Yaalon.

De 2005 à 2014, l’organisation des droits de l’homme Yesh Din a suivi 1 045 plaintes palestiniennes contre des résidents des implantations et a constaté que seulement 7,4 % avait debouché sur des inculpations. De 2013 à 2014, sur plus de 150 plaintes déposées par des Palestiniens, seulement deux actes d’accusation ont été déposés par la Division de la Judée-Samarie de la police.

Sheikh Jabari était l’un des chefs traditionnels de Hébron qui a été chassé du pouvoir à la suite des accords d’Oslo de 1993, qui ont accordé le contrôle politique de la Cisjordanie à l’Autorité palestinienne.

De ce fait, il a toujours une opinion négative de l’Autorité palestinienne et de son chef, Mahmoud Abbas, qui avait dit que Jabari devrait démissionner. Mais même lui estime que plus de pouvoir devrait être accordé à l’AP pour protéger les Palestiniens.

« Je suis peut-être en désaccord avec l’Autorité palestinienne, mais je dis aux Israéliens qu’ils n’ont pas donné assez de place à l’Autorité palestinienne pour qu’elle puisse agir », a-t-il déclaré.

Le sheikh a rappelé un incident d’il y a quelques mois, dans lequel les résidents juifs de l’implantation de Kiryat Arba ont jeté des pierres et mis le feu à des champs de résidents de Hébron.

Un habitant d'une implantation de Cisjordanie, lançant des pierres (Crédit photo: Mendy Hechtman / Flash90)
Un habitant d’une implantation de Cisjordanie, lançant des pierres (Crédit photo: Mendy Hechtman / Flash90)

Selon Jabari, l’armée n’a pas réagi jusqu’à ce qu’il ait abordé le commandant et lui a dit, « Si vous ne nous protégez pas contre ces colons, nous allons nous défendre nous-mêmes contre eux et nous ne le ferons pas seulement avec des pierres ».

« Si vous êtes intelligent, vous savez ce que je veux dire par nous défendre, » se souvient Jabari de lui avoir dit.

L’officier saisit l’allusion peu subtile à une escalade de la violence et à l’utilisation possible d’armes à feu, et a rapidement ordonné à ses troupes de briser les manifestations des extremistes juifs, selon Jabari .

Plus de mesures doivent être prises pour sévir contre les incidences de l’extrémisme juif en Cisjordanie, a soutenu Jabari.

« Si la politique israélienne continue sur cette voie, le soulèvement se poursuivra », a-t-il conclu.

‘Nous n’avons pas peur’

Les résidents juifs de Hébron n’ont aucune intention de quitter leurs quartiers à la lumière de la récente vague de violence contre les civils et les soldats, a assuré au Times of Israel Noam Arnon, également porte-parole de l’implantaton juive.

« La communauté juive de Hébron a traversé des moments difficiles dans le passé, mais nous n’avons pas peur. Nous ne sommes pas terrifiés, » a déclaré Arnon, qui vit à Hébron depuis les années 1970.

Yishai Fleisher, le porte-parole international de la communauté juive de Hébron, devant les marches du Tombeau des Patriarches, un lieu saint pour les Juifs et les Musulmans, le 5 novembre 2015 (Photo: Juda Ari Gross / Times of Israel)
Yishai Fleisher, le porte-parole international de la communauté juive de Hébron, devant les marches du Tombeau des Patriarches, un lieu saint pour les Juifs et les Musulmans, le 5 novembre 2015 (Photo: Juda Ari Gross / Times of Israel)

« Les gens ici sont déterminés, » a déclaré Yishai Fleisher, le porte-parole international du groupe qui vit dans l’implantation juive de Maale Hazeitim au cœur d’un quartier arabe de Jérusalem Est. « Nous avons été attaqués par ke passé, mais nous avons tenu. »

Arnon, qui a fait référence à Sheikh Jabari comme un ami personnel, a également critiqué l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas et son accession au pouvoir en Cisjordanie après les accords d’Oslo.

« L’ordre du jour de l’AP n’est pas un ordre du jour de paix. C’est un ordre du jour de nettoyage ethnique de la Judée-Samarie de ses Juifs », a-t-il dit.

La violence, selon Arnon et Fleisher, a été inspirée par l’incitation à la violence et la propagande de l’Autorité palestinienne venant du groupe terroriste de l’Etat islamique.

Bien qu’Arnon ait reconnu que les mesures de sécurité plus sévères à Hébron ont eu un effet négatif sur la population palestinienne, il a nié toute responsabilité concernant les bouclages et les checkpoints.

« Nous n’avons rien bouclé, le gouvernement l’a fait. Nous sommes très désolés à ce sujet, mais cela ne change pas notre determination », a-t-il dit.

« Mais [les checkpoints] sont le résultat de la vague de terreur », a ajouté Arnon.

Les Palestiniens, pour leur part, citent les points de contrôle comme une cause – pas un résultat – de la terreur, une humiliation quotidienne qui ne leur inculque que la haine des soldats de Tsahal et des résidents juifs.

Et ainsi les points de vue opposés se perpétuent. Il y a, cependant, un point sur lequel les deux parties peuvent se mettre d’accord : Quelque chose doit changer.

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