Des législateurs US exigent le renvoi des présidentes d’UPenn, d’Harvard et du MIT
Ces prestigieux établissements n'ont pas condamné les appels au génocide juif lors d'une audience du Congrès sur l'antisémitisme dans les campus américains
Plus de 70 législateurs américains exigent que les organes directeurs de l’Université de Harvard, de l’Université de Pennsylvanie et du Massachusetts Institute of Technology (MIT) évincent leurs présidentes pour les commentaires qu’elles ont faits lors d’une audience du Congrès sur l’antisémitisme sur les campus américains dans le contexte du conflit entre Israël et le Hamas, a rapporté samedi l’agence de presse Reuters.
La représentante républicaine Elise Stefanik et le représentant démocrate Jared Moskowitz sont les principaux signataires d’une lettre exigeant que les présidentes d’université soient démises de leurs fonctions afin d’éviter « un acte de complicité dans leur position antisémite ».
« Les témoignages fournis par les présidentes de vos institutions ont montré une absence totale de clarté morale et ont éclairé le double standard problématique et la déshumanisation des communautés juives que vos présidentes d’université ont permis », accuse la lettre.
« Il n’existe aucun contexte dans lequel les appels au génocide des Juifs constituent une rhétorique acceptable. Leur incapacité à condamner sans équivoque les appels au meurtre systématique des Juifs est profondément alarmante », lit-on dans la lettre.
« Cela contraste fortement avec les principes que nous attendons des dirigeants d’institutions académiques de premier plan. Il est difficile d’imaginer qu’un étudiant, un enseignant ou un employé juif ou israélien se sente en sécurité lorsque les présidentes de vos institutions membres n’ont pas pu dire que les appels au génocide des Juifs auraient des conséquences claires sur votre campus », ont affirmé les législateurs.
Les législateurs ont également exhorté les conseils à s’efforcer d’assurer la sécurité des étudiants juifs et israéliens.