Des milliers de policiers déployés pour préparer la visite de Pence
Les routes à Jérusalem seront bloquées durant le séjour du vice-président ; les services de sécurité américains sont également impliqués dans les préparatifs
Israël se prépare à la visite de quarante-huit heures que va effectuer le vice-président Mike Pence dans le pays. Des milliers de policiers participent à des opérations de sécurité spéciales et les habitants s’apprêtent, de leur côté, à connaître d’importantes perturbations de la circulation, en particulier à Jérusalem, où séjournera l’homme d’Etat.
Pence devrait arriver dimanche dans la soirée à l’aéroport Ben Gurion. Il s’agira de la première visite au sein de l’Etat juif d’un haut-responsable américain depuis la reconnaissance par l’administration Trump de Jérusalem en tant que capitale d’Israël, le mois dernier.
La police israélienne a terminé ses préparatifs sécuritaires pour la visite, a fait savoir la police dans un communiqué, ajoutant que la police des frontières israélienne, les unités anti-terroristes et les services de sécurité américains sont également impliqués dans ce travail.
« Les opérations sécuritaires incluent des milliers de policiers et d’officiers qui assurent des mesures sécuritaires durant le séjour du vice-président et des unités de la police se trouveront dans tous les quartiers où se rendra ce dernier », a fait savoir le communiqué.

La police a également mis en place un numéro de téléphone, le 110, « pour que le public puisse entrer en contact avec nous s’il a besoin d’aide ou d’information ».
Ces mesures de sécurité renforcées seront appliquées jusqu’à mardi.
Les points forts du voyage de Pence incluront des visites au mur Occidental et au musée de l’Holocauste de Yad Vashem, ainsi qu’un discours en séance plénière à la Knesset qui, l’ont-ils annoncé, sera boycotté par les députés arabes.
Avant l’arrivée du haut-responsable américain, le leader de la Liste arabe unie Ayman Odeh a fait savoir que les législateurs de son parti n’assisteront pas au discours de Pence en raison de la reconnaissance par le président américain Donald Trump de Jérusalem en tant que capitale d’Israël.
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