Élie Chouraqui s’exprime sur l’antisémitisme dont il est victime
À une question sur l’idée de "repartir de France", le réalisateur et producteur de cinéma franco-israélien a affirmé que cela lui serait possible
Élie Chouraqui, réalisateur et producteur de cinéma franco-israélien, a expliqué le mois dernier dans une interview pour l’émission « L’instant de luxe » sur la chaîne Non Stop People qu’il pourrait à nouveau quitter la France en raison des menaces de mort qu’il reçoit.
« On m’a menacé de mort, on me dit : ‘Tu te prends pour Jésus, on va te crucifier !’ », a-t-il déclaré. « On est dans une hystérie qui ne va qu’en augmentant ! Vous vous rendez-compte, il y a quelques jours, un policier est mort, une femme policière est morte aussi. »
« Quand je lutte contre l’islamo-gauchisme et qu’on me dit qu’il n’existe pas, je souris ! Il existe, il y a cette collusion entre une gauche extrême et un islamisme radical, puisque l’islam, pour la gauche dure, représente le prolétariat qui lui a disparu », a-t-il ajouté.
« Je suis un combattant. J’ai fait un film en 2000 qui s’appelait ‘Antisémitisme : La parole libérée’ où je racontais tout ce qui se passait dans les banlieues : imam autoproclamé, gosse musulman envoyé en Syrie… Et je me suis fait lyncher par la médiasphère française, de droite comme de gauche. Il n’y avait rien d’agressif de ma part ! »
À une question sur l’idée de « repartir de France », il a affirmé que cela lui serait possible.
« Maintenant, je suis Franco-Israélien. Je suis entre les deux pays. J’aime la France avec passion, Paris c’est chez moi, c’est ma ville. Mais il y a des forces contre lesquelles il est difficile de lutter seul », a-t-il affirmé.