Fin de l’enquête sur les femmes ayant placé des tracts dans la synagogue d’Edelstein
L'avocat des trois accusées a estimé que leur arrestation, à la suite d'un incident à la synagogue du président de la Knesset, était infondée
![Trois femmes, qui ont ensuite été arrêtées pour intrusion, plaçant des tracts appelant à la libération des otages détenus par le Hamas, dans une synagogue, à Herzliya, le 13 septembre 2024. (Crédit : Capture d'écran X ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur) Trois femmes, qui ont ensuite été arrêtées pour intrusion, plaçant des tracts appelant à la libération des otages détenus par le Hamas, dans une synagogue, à Herzliya, le 13 septembre 2024. (Crédit : Capture d'écran X ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)](https://static-cdn.toi-media.com/fr/uploads/2024/09/398D6CFD-4AE0-4AD4-A008-A05A9A781F14_1_201_a-e1726269558151-640x400.jpeg)
La police a abandonné jeudi la procédure d’enquête contre trois femmes qui avaient distribué des tracts soulignant le sort des otages de Gaza dans une synagogue de Herzliya fréquentée par le député Yuli Edelstein (Likud).
Me Ran Tager, l’avocat des trois femmes, a déclaré que l’enquête avait été close pour « absence de culpabilité », ce qui signifie que l’affaire sera effacée de leur casier judiciaire.
Elles avaient été arrêtées en septembre pour violation de domicile après avoir distribué des tracts appelant à la libération des otages enlevés par le Hamas dans une synagogue de la ville côtière que Edelstein fréquente.
« Cette arrestation abusive est une honte pour la police, et mes clientes réfléchissent à la suite à donner à cette affaire », a déclaré Me Tager, qui a représenté les femmes à titre bénévole.
Les tracts présentaient les photos de quatre des soldates prises en otage par le Hamas, ainsi que celles d’Ariel et de Kfir Bibas, les deux plus jeunes enfants qui restent captifs à Gaza. Ces otages font partie des 251 personnes enlevées en Israël le 7 octobre 2023, lorsque le groupe terroriste palestinien du Hamas a mené un assaut meurtrier contre Israël qui a fait plus de 1 200 morts.
Au centre du tract figurait une photo d’Edelstein prise lors de son séjour dans une prison soviétique, avec la légende « Laissez partir mon peuple », un cri de ralliement populaire parmi les partisans des Juifs refuzniks.
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Leur arrestation avait suscité l’indignation et des accusations selon lesquelles l’enquête était motivée par des considérations politiques. Le chef de la police, Daniel Levy, a ordonné une enquête sur la conduite des officiers ayant procédé à l’arrestation, mais celle-ci a été remplacée par une enquête menée par le département des enquêtes internes de la police du bureau de la procureure générale de l’État.
On ne sait pas encore qui a alerté la police au sujet des tracts. Après l’incident, Edelstein a déclaré qu’il « comprenait parfaitement » pourquoi « les gens de ma synagogue ont déposé une plainte auprès de la police ». Toutefois, la synagogue a rapidement démenti avoir fait appel à des policiers.
Edelstein a également qualifié l’incident d’effraction, alors que les images de vidéosurveillance indiquent que la synagogue était ouverte lorsque les femmes y sont entrées.