Gilad Shalit aurait rencontré les familles des otages pour évoquer sa captivité
Selon la Douzième chaîne, l'ancien soldat, détenu pendant cinq ans par le Hamas, est entré en contact avec les familles des otages pour porter un message d'espoir
L’ancien soldat Gilad Shalit a récemment rencontré les familles des plusieurs Israéliens kidnappés par le Hamas, le 7 octobre – et il s’est entretenu avec eux sur les cinq années passées en otage dans la bande de Gaza, où il était détenu par le Hamas, a fait savoir une chaîne de télévision israélienne lundi.
Shalit a exprimé son soutien aux familles et il leur a dit que malgré les difficultés, leurs êtres chers pourraient survivre et se rétablir, selon la Douzième chaîne.
Shalit, capturé par le Hamas lors d’une attaque transfrontalière, qui était resté dans les geôles du Hamas pendant cinq ans, se serait tourné vers les familles des otages quelques jours seulement après le massacre commis par le Hamas dans le sud d’Israël, il y a trois mois – les hommes armés avaient franchi la frontière avec l’État juif, tuant 1 200 personnes dont la plus jeune avait 10 mois et capturant environ 240 personnes, des civils en majorité et dont le plus jeune avait 9 mois.
Dans les premiers jours qui avaient suivi l’attaque, Shalit avait, semble-t-il, offert de venir en aide aux familles mais en raison du choc entraîné par les atrocités du Hamas, une rencontre n’a finalement été organisée que récemment. Quelques représentants des familles des captifs y ont pris part.
Selon la chaîne, Shalit a dit au groupe que leurs proches pourraient revenir sur le sol israélien pour y vivre une vie pleine et entière, une vie heureuse – comme cela a été son cas depuis sa libération de captivité, en 2011. Même si de nombreux détails du rétablissement et de la réintégration de Shalit n’ont pas été dévoilés, il a voyagé dans le monde, il a fait des études supérieures à l’université, il a été chroniqueur sportif pour le journal Yediot Ahronot et il s’est marié depuis sa remise en liberté – une libération controversée qui avait eu lieu dans le cadre d’un accord qui avait permis à 1 027 prisonniers sécuritaires palestiniens d’être relâchés, avec parmi eux le leader du Hamas à Gaza, Yahya Sinwar, qui a fomenté le massacre du 7 octobre.
La Douzième chaîne a signalé que Shalit avait expliqué qu’il avait été important pour lui de partager son expérience avec les familles des otages et de leur montrer son soutien.
Il resterait 132 otages kidnappés le 7 octobre par le Hamas à Gaza – tous ne seraient pas en vie – après la libération de 105 civils pendant une trêve qui avait duré une semaine, à la fin du mois de novembre. Quatre otages avaient été libérées antérieurement et une soldate avait été secourue par les troupes. Les corps sans vie de huit captifs ont aussi été rapatriés et trois otages ont été accidentellement abattus par les soldats. L’armée israélienne a confirmé la mort de 25 personnes encore détenues par le Hamas, citant de nouveaux renseignements et autres informations obtenues par les troupes qui opèrent sur le terrain à Gaza. Une personne est encore portée-disparue depuis le 7 octobre et sa destinée reste indéterminée.
Le Hamas détient également les corps de soldats tombés au combat, Oron Shaul et Hadar Goldin, depuis 2014. Deux civils israéliens, Avera Mengistu et Hisham al-Sayed, qui seraient tous les deux en vie, sont également retenus en captivité à Gaza où ils étaient entrés de leur propre gré en 2014 et en 2015 respectivement.