Kahlon lance sa campagne, rejette les mauvais sondages et ses adversaires
Le ministre et chef du parti Koulanou, actuellement du côté de la coalition au gouvernement, a rappelé sa longue expérience de député et critiqué les nouveaux venus en politique

Le ministre des Finances Moshe Kahlon a lancé la campagne de son parti Koulanou mercredi, en mettant en avant ses années d’expérience en tant que député et en rejetant les récents résultats de sondage défavorables.
S’adressant à une foule de militants dans la ville côtière d’Ashkelon, Kahlon a critiqué l’attention démesurée dont font l’objet les enquêtes criminelles autour du Premier ministre Benjamin Netanyahu et a promis de se concentrer sur le pouvoir d’achat des ménages israéliens.
« Tout le monde essaye de résumer les prochaines élections aux Affaires 1 000, 2 000 et 4 000, » a-t-il affirmé, faisant référence à la série de mises en examen de Benjamin Netanyahu recommandées par la police suite aux enquêtes pour corruption le visant.
« Mais pour les prochaines élections, nous nous intéressons à l’affaire d’un salaire minimum de 5 300 shekels (environ 1 000 €), » déclare Kahlon, ajoutant qu’il ferait son possible pour augmenter les prestations sociales des personnes âgées et des militaires.

Kahlon a fait savoir qu’il rejoindrait une coalition dirigée par Benjamin Netanyahu après les élections, mais qu’il la quitterait si ce dernier était inculpé.
Au sujet des derniers sondages attribuant 4 à 5 sièges à Koulanou, soit moins que les 10 actuels, Kahlon a expliqué qu’il ne cherchait pas à s’allier à un autre parti et a rejeté ces derniers résultats.
« Ce qu’ils essayent de faire là, c’est ce qu’ils ont tenté de faire il y a quatre ans et ils le font pour que nous nous ralliions à une autre formation, » s’est-t-il agacé. « Je ne cherche pas à faire des alliances. »
Semblant lancer une pique au nouveau venu en politique Benny Gantz, récemment apparu comme le principal concurrent de Benjamin Netanyahu, Kahlon a assuré qu’il ne voulait pas faire venir de « stars » dans son parti et qu’il n’y a « pas de raccourcis » en politique.
« Quiconque veut incarner un rôle de leader social doit avoir de l’empathie, et ne pas penser qu’il peut être Premier ministre car c’est ce qu’on lui a dit quand il était enfant. Il n’y a pas de raccourcis, certainement pas en politique, » a-t-il affirmé.
« Nous avons une tâche à accomplir, prouver que les sondages avaient tort encore une fois, » a-t-il ajouté.
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