Israël en guerre - Jour 364

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Au moins 10 roquettes tirées vers le nord d’Israël par le Hezbollah

À La Haye, Pretoria exige que la CIJ mette fin maintenant à la guerre d’Israël à Gaza ; Israël accuse l'Afrique du Sud d'être "le bras juridique" du Hamas ; Khan Younès : Une nouvelle vidéo montre un tunnel où des otages auraient été détenus ; États-Unis : les allégations de génocide sont « sans fondement »

Photo d'illustration : De la fumée s'élève après un bombardement israélien sur Kafr Kila, dans le sud Liban, près de la frontière avec Israël, le 30 décembre 2023, dans un contexte d'escarmouches transfrontalières entre les forces israéliennes et le Hezbollah alors que la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza se poursuit. (Crédit : AFP)
Photo d'illustration : De la fumée s'élève après un bombardement israélien sur Kafr Kila, dans le sud Liban, près de la frontière avec Israël, le 30 décembre 2023, dans un contexte d'escarmouches transfrontalières entre les forces israéliennes et le Hezbollah alors que la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza se poursuit. (Crédit : AFP)

Des frappes contre les Houthis pourraient avoir lieu d’ici quelques heures

Des rumeurs circulent au sujet de frappes imminentes contre les rebelles houthis du Yémen. Celles-ci pourraient ainsi être ordonnées soudainement dans peu de temps. Les rumeurs se basent notamment sur une convocation d’urgence du Premier ministre britannique Rishi Sunak.

Le rédacteur politique du journal Times of London a rapporté que la Grande-Bretagne devrait se joindre aux États-Unis pour mener des frappes aériennes sur les positions militaires appartenant aux Houthis soutenus par l’Iran au Yémen « d’ici quelques heures ».

Steven Swinford a affirmé sur X que les frappes étaient imminentes, suivies de « déclarations soigneusement chorégraphiées ».

« Vous ne tenez pas de réunion d’urgence du cabinet à moins que vous n’envisagiez une réponse militaire », a déclaré l’ancien ambassadeur du Royaume-Uni, William Patey, à Sky News. « Les Américains ont clairement mis sur la table certaines options militaires et nous ont invités à y participer. »

Joyce Karam d’Al-Monitor a rapporté également sur les réseaux sociaux qu’une frappe pourrait avoir lieu dès ce soir.

Al Jazeera réfute l’accusation d’Israël selon laquelle son journaliste tué était un terroriste

Des Palestiniens devant une voiture touchée par une frappe attribuée à Israël et dans laquelle se trouvaient deux journalistes, Hanza Dahdouh, qui travaillait pour Al-Jazeera, et un indépendant, Mustafa Thuria, qui ont été tués, le 7 janvier 2024. (Crédit : Hatem Ali/AP)
Des Palestiniens devant une voiture touchée par une frappe attribuée à Israël et dans laquelle se trouvaient deux journalistes, Hanza Dahdouh, qui travaillait pour Al-Jazeera, et un indépendant, Mustafa Thuria, qui ont été tués, le 7 janvier 2024. (Crédit : Hatem Ali/AP)

Al Jazeera a rejeté les allégations de l’armée israélienne selon lesquelles l’un de ses journalistes était un terroriste, après qu’il a été tué lors d’une frappe aérienne à Gaza.

« Al Jazeera Media Network condamne fermement et rejette totalement – et exprime même sa très grande surprise – suite aux tentatives fausses et trompeuses de l’armée israélienne pour justifier le meurtre de notre collègue Hamza Wael Dahdouh et d’autres journalistes », a déclaré la chaîne basée au Qatar dans un communiqué.

Israël a d’abord déclaré que les deux hommes tués dans cette frappe circulaient avec un terroriste pilotant un drone lorsque celui-ci été touché, puis a fait marche arrière mercredi, en publiant ce qui est présenté comme la preuve que les deux journalistes présents dans la voiture et tués faisaient en réalité partie de groupes terroristes de Gaza, le Hamas et le Jihad islamique.

Des actions militaires israéliennes signalées au Liban, en Cisjordanie et à Gaza

Le site d’information al-Meyadeen, affilié au Hezbollah, a rapporté des bombardements israéliens près de la ville d’Aitaroun, dans le sud du Liban.

Dans le même temps, des Palestiniens ont rapporté que les troupes avaient attaqué le camp de réfugiés de Nur Shams, à proximité de Tulkarem, en Cisjordanie.

Des frappes ont été également signalées dans le camp de réfugiés de Nuseirat, dans le centre de Gaza.

Il n’y a eu aucun commentaire immédiat de la part de l’armée israélienne.

Attaques houthies en mer Rouge: Rishi Sunak réunit son cabinet jeudi soir – médias

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak va réunir son cabinet jeudi soir, ont rapporté des médias, selon lesquels la situation dans la mer Rouge et la possibilité de frappes militaires contre les rebelles yéménites Houthis seraient au centre des discussions.

Rishi Sunak va tenir une conférence téléphonique avec son cabinet, selon la BBC, lors de laquelle il l’informerait de « possibles frappes britanniques et américaines contre les rebelles Houthis au Yémen ».

Le quotidien le Times évoque une réunion du cabinet « alors que le Royaume-Uni et les États-Unis se préparent à lancer des frappes militaires contre les rebelles Houthis au Yémen ».

Contacté par l’AFP, Downing Street n’a ni confirmé ni démenti ces informations.

Les Houthis ont tiré un missile sur les voies maritimes dans le golfe d’Aden – Washington

Le Commandement central des États-Unis (CENTCOM) déclare que les Houthis du Yémen ont attaqué les voies maritimes dans la mer d’Arabie avec un missile balistique anti-navire tôt ce matin, la 27e attaque depuis le 19 novembre.

L’attaque a eu lieu dans le golfe d’Aden, selon le CENTCOM.

« Un navire commercial a signalé avoir visuellement observé le missile toucher l’eau ; aucun blessé ni aucun dégât n’a été signalé », indique un communiqué.

Tunnels du Hamas : plus de 6 000 tonnes de béton et 1 800 tonnes d’acier utilisées

Un tunnel du Hamas découvert par l’armée israélienne sous l'hôpital Rantisi de Gaza City, sur une capture d’écran d'une vidéo diffusée le 27 décembre 2023. (Crédit : Armée israélienne)
Un tunnel du Hamas découvert par l’armée israélienne sous l'hôpital Rantisi de Gaza City, sur une capture d’écran d'une vidéo diffusée le 27 décembre 2023. (Crédit : Armée israélienne)

Le Hamas a utilisé plus de 6 000 tonnes de béton et 1 800 tonnes d’acier pour créer les centaines de kilomètres de tunnels sous la bande de Gaza, affirme l’armée israélienne, citant de nouvelles informations du renseignement.

Selon l’armée israélienne, les données récupérées par les troupes à Gaza, ainsi que les centaines de passages souterrains examinés jusqu’à présent, indiquent que le Hamas a investi des dizaines de millions de dollars dans son projet de tunnels.

« L’organisation terroriste du Hamas a choisi d’investir ces ressources précieuses dans la construction d’une infrastructure terroriste utilisée pour nuire aux citoyens israéliens et aux forces de l’armée israélienne, exploitant cyniquement la population civile de la bande de Gaza », indique l’armée israélienne.

Dans le cadre de l’opération terrestre à Gaza, l’armée israélienne travaille à la destruction des principaux réseaux de tunnels du Hamas.

Gallant: De nombreux soldats encore à Khan Younès ; les civils gazaouis pas pris pour cible

Le ministre de la Défense, Yoav Gallant, observe la bande de Gaza le 11 janvier 2024. (Crédit : Ariel Hermoni/Ministère de la Défense)
Le ministre de la Défense, Yoav Gallant, observe la bande de Gaza le 11 janvier 2024. (Crédit : Ariel Hermoni/Ministère de la Défense)

En visite à la frontière avec le sud de la bande de Gaza, le ministre de la Défense Yoav Gallant a indiqué qu’Israël combattait toujours à Khan Younès, tout en garantissant l’accès à l’aide humanitaire pour les civils.

« Il y a beaucoup de troupes à l’intérieur, à l’ouest d’ici, opérant à l’intérieur de Khan Younès d’une manière très impressionnante, en surface et en profondeur », a-t-il déclaré, alors qu’il visitait une zone située en face de la ville de Khuza’a, au sud-est de Gaza, à la périphérie de Khan Younès.

Il affirme qu’il n’y a pas de guerre plus justifiée que celle menée par Israël contre le Hamas et qu’il n’y a pas d’armée plus morale que Tsahal, alors qu’Israël est accusé de mener un « génocide » contre les Palestiniens à La Haye.

L’armée « fait chaque jour la différence entre ceux qui sont impliqués et doivent être éliminés et ceux qui ne le sont pas, auxquels nous donnons accès à l’aide humanitaire, aux médicaments, à la nourriture, à l’eau, afin de faire la distinction entre la population civile et les terroristes meurtriers de bas étage que nous pourchasserons jusqu’à ce qu’ils soient éliminés ».

Au moins 10 roquettes tirées dans le nord par le Hezbollah

L’armée israélienne affirme que plus de 10 roquettes ont été tirées depuis le Liban sur Kiryat Shmona et Margaliot, dont trois ont été abattues par des intercepteurs du Dôme de fer.

Des images prises dans la ville du nord montrent plusieurs tirs de roquettes.

Aucun blessé n’a été signalé.

Plusieurs autres missiles ont également été tirés par le Hezbollah sur d’autres zones du nord d’Israël.

L’armée affirme avoir mené des frappes contre une série de sites du Hezbollah au Liban au cours de la journée.

Parmi les sites touchés par les avions de combat et l’artillerie figuraient des bâtiments militaires, une position d’observation et d’autres infrastructures appartenant au groupe terroriste, selon Tsahal.

L’armée israélienne affirme avoir également procédé à des bombardements d’artillerie contre des zones du sud du Liban, vraisemblablement pour déjouer les attaques prévues du Hezbollah.

Il indique qu’il frappe les sites de lancement d’où les missiles ont été tirés.

Les troupes ont tué un important membre du Jihad islamique en Cisjordanie, dit l’armée

Les armes saisies par les soldats dans le village de Jaba', en Cisjordanie, le 11 janvier 2024. (Crédit : Armée israélienne)
Les armes saisies par les soldats dans le village de Jaba', en Cisjordanie, le 11 janvier 2024. (Crédit : Armée israélienne)

Les réservistes de l’unité d’élite Duvdevan et les agents de la police des frontières qui menaient un raid dans le village de Jaba’, en Cisjordanie, ont tué un membre de premier plan du Jihad islamique palestinien qui était recherché par Israël, a annoncé l’armée israélienne.

Le terroriste qui, selon les autorités palestiniennes de la santé, s’appelait Majdi Abd al-Latif Fashafsha et était âgé de 37 ans, était armé, a ajouté Tsahal.

L’armée a indiqué qu’un autre individu recherché a été appréhendé dans le même village et que des armes ont été saisies dans l’habitation de Fashafsha et dans d’autres bâtiments de Jaba’.

Israël : l’Afrique du Sud est « le bras juridique » du Hamas

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Lior Haiat, a déclaré sur X :

« Nous avons assisté aujourd’hui à l’une des plus grandes manifestations d’hypocrisie de l’Histoire, aggravée par une série de contre-vérités infondées.

L’Afrique du Sud, qui fait office de bras juridique de l’organisation terroriste Hamas, a complètement déformé la réalité à Gaza après le massacre du 7 octobre et a complètement ignoré le fait que les terroristes du Hamas ont infiltré Israël, assassiné, exécuté, massacré, violé et enlevé des citoyens israéliens, simplement parce qu’ils étaient Israéliens, dans le but de perpétrer un génocide.

L’Afrique du Sud cherche à permettre au Hamas de retourner commettre les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité et les crimes sexuels qu’il a commis de manière répétée le 7 octobre, comme l’ont déclaré ses dirigeants.

Les représentants du Hamas à la Cour, les avocats sud-africains, oublient également que le Hamas utilise la population civile de Gaza comme bouclier humain et qu’il opère depuis les hôpitaux, les écoles, les abris de l’ONU, les mosquées et les églises dans l’intention de mettre en danger la vie des habitants de la bande de Gaza.

136 otages sont retenus en captivité par le Hamas et se voient refuser l’accès aux représentants de la Croix-Rouge et aux soins médicaux.

L’État d’Israël continuera à protéger ses citoyens conformément au droit international, tout en faisant la distinction entre les terroristes du Hamas et la population civile, et fera tout ce qui est en son pouvoir pour libérer tous les otages et éliminer l’organisation terroriste du Hamas, une organisation terroriste raciste et antisémite qui appelle dans sa Convention à la destruction de l’État d’Israël et à l’assassinat des Juifs. »

Le Hezbollah revendique des attaques dans le nord d’Israël

Le groupe terroriste du Hezbollah a déclaré avoir procédé à cinq attaques sur le nord d’Israël, jeudi.

Dans un communiqué, le groupe terroriste a indiqué avoir lancé des missiles et d’autres projectiles vers des positions militaires israéliennes situées à proximité de Metula, Yiftah, Adamit et Malkia.

Les médias libanais, de leur côté, ont fait état de plusieurs frappes israéliennes dans le sud du Liban.

Un groupe de défense civile affilié au Hezbollah a indiqué que deux de ses personnels de secours ont été tués et qu’une ambulance a été détruite dans une frappe commise dans la ville de Hanin.

Le groupe terroriste a donné le nom des deux hommes en ajoutant qu’ils avaient été tués « sur la route de Jérusalem », la formule qu’il utilise pour ses membres tués dans le cadre du conflit avec Israël.

L’armée israélienne n’a pas commenté les attaques commises sur le territoire israélien ou les frappes présumées qui ont touché le Liban.

Un avocat sud-africain rejette le principe de légitime défense car Israël « occupe » Gaza

Le professeur Vaughan Lowe expose les mesures provisoires demandées par l'Afrique du Sud dans son procès contre Israël pour génocide présumé à Gaza, à la Cour internationale de justice de La Haye, le 11 janvier 2024 (Crédit : Capture d'écran/Reuters ; utilisée conformément à la clause 27a de la loi sur le droit d'auteur)
Le professeur Vaughan Lowe expose les mesures provisoires demandées par l'Afrique du Sud dans son procès contre Israël pour génocide présumé à Gaza, à la Cour internationale de justice de La Haye, le 11 janvier 2024 (Crédit : Capture d'écran/Reuters ; utilisée conformément à la clause 27a de la loi sur le droit d'auteur)

LA HAYE – Le professeur Vaughan Lowe KC a dressé une liste des mesures provisoires demandées par l’Afrique du Sud à la Cour internationale de justice (CIJ).

Ces mesures comprennent « la suspension immédiate de ses opérations militaires dans et contre Gaza » et l’arrêt, selon Pretoria, de la « privation de l’accès à la nourriture et à l’eau ».

Ces mesures comprennent également une assistance humanitaire pour les habitants de Gaza, et notamment un accès à une quantité suffisante de carburant, à des abris, à des vêtements, à une hygiène et à des installations sanitaires, ainsi qu’à des fournitures et à une assistance médicales.

Il a également déclaré qu’Israël devait cesser toute « destruction » de la vie des Palestiniens dans la bande de Gaza.

Lowe a affirmé que l’article 51 de la Charte des Nations unies (ONU), qui permet à un pays de se défendre contre une attaque, n’était pas applicable à la guerre d’Israël à Gaza, car, selon lui, Israël continue à « occuper Gaza » puisqu’il en contrôle les points d’accès. Lowe n’a pas précisé que l’Égypte contrôlait un de ses points d’accès.

« Israël a affirmé que son objectif était de détruire le Hamas. Mais on ne saurait soutenir de manière crédible que des mois de bombardements, la destruction d’immeubles résidentiels entiers, l’interruption de l’approvisionnement en eau et en nourriture d’une population entière constituent une chasse aux hommes du Hamas », a estimé Lowe qui n’a pas précisé les méthodes des terroristes du Hamas, largement accusés d’opérer depuis des infrastructures civiles.

Il a également dénoncé ce qu’il a appelé « l’incapacité apparente d’Israël à reconnaître ses torts lorsqu’il pulvérise la bande de Gaza et sa population ».

Citant des responsables de l’ONU, Lowe a indiqué que la suspension des opérations militaires israéliennes était essentielle pour permettre l’acheminement de l’aide humanitaire aux Palestiniens de Gaza.

Il a en outre souligné qu’aucune mesure disciplinaire n’avait été prise à l’encontre des responsables israéliens, y compris les membres du gouvernement et de la Knesset, pour ce que la demande de l’Afrique du Sud qualifie « d’incitation au génocide ».

La guerre a été déclenchée par l’assaut meurtrier du groupe terroriste du Hamas, le 7 octobre, au cours duquel il a tué près de 1 200 personnes en Israël et enlevé et conduit de force à Gaza environ 240 otages à Gaza, pour la plupart des civils ; 132 d’entre eux seraient encore aux mains du groupe terroriste.

« Génocide » : Pretoria termine sa présentation en demandant l’arrêt de la guerre

Les manifestants regardent le conseiller juridique sud-africain John Dugard sur un écran géant alors qu'ils suivent l'audience en cours à la Cour internationale de Justice de La Haye, le 11 janvier 2014. (Crédit : AP Photo/Patrick Post)
Les manifestants regardent le conseiller juridique sud-africain John Dugard sur un écran géant alors qu'ils suivent l'audience en cours à la Cour internationale de Justice de La Haye, le 11 janvier 2014. (Crédit : AP Photo/Patrick Post)

LA HAYE – L’audience de la Cour internationale de Justice, qui a duré trois heures et demie, vient de se terminer après la présentation, par l’équipe juridique sud-africaine, de son accusation de « génocide » lancée contre Israël dans le contexte de la guerre actuelle menée contre le Hamas à Gaza, une guerre qui avait suivi l’attaque du 7 octobre et ses atrocités.

C’est l’ambassadeur de Pretoria aux Pays-Bas, Vusimuzi Madonsela, qui a terminé la présentation de l’Afrique du sud en répétant les demandes soumises par cette dernière aux juges – la première étant l’arrêt « immédiat » de la campagne militaire israélienne à Gaza.

Parmi les arguments avancés par l’Afrique du sud pour appuyer son accusation, le nombre élevé de victimes civiles à Gaza, les larges dégâts qui ont été essuyés par les infrastructures civiles, l’accès très limité de la population gazaouie aux produits alimentaires, à l’eau, aux soins et aux équipements médicaux et les restrictions pesant sur l’entrée du carburant au sein de l’enclave côtière.

Ce que l’Afrique du sud a aussi associé aux déclarations incendiaires qui ont pu être faites par certains ministres de premier plan du gouvernement israélien – des propos qui pourraient laisser entendre que les civils sont, eux aussi, pris pour cible ; qui traduisent une intention génocidaire de la part de l’État juif et qui témoignent du caractère génocidaire de la campagne de Tsahal contre la population civile palestinienne de Gaza.

Ces paroles incendiaires prononcées par les ministres israéliens devront être expliquées par la défense israélienne de manière à contrer l’argument « d’intention génocidaire ».

En revanche, les arguments avancés par l’Afrique du sud n’ont pas une seule fois mentionné la manière dont le Hamas a profondément ancré ses terroristes et ses installations au cœur des infrastructures civiles de l’enclave côtière.

L’équipe sud-africaine a néanmoins estimé qu’Israël « extermine » les Palestiniens de Gaza et que le pays « les regroupe dans des secteurs de plus en plus petits pour être attaqués, tués, blessés », comparant l’opération israélienne aux « champs de la mort du Cambodge ».

L’envoyé de la Maison Blanche rencontre le Premier ministre par intérim du Liban

L'envoyé spécial américain Amos Hochstein (à gauche) rencontre le Premier ministre libanais par intérim Najib Mikati à Beyrouth, le 11 janvier 2024 (Crédit : JOSEPH EID / AFP)
L'envoyé spécial américain Amos Hochstein (à gauche) rencontre le Premier ministre libanais par intérim Najib Mikati à Beyrouth, le 11 janvier 2024 (Crédit : JOSEPH EID / AFP)

L’envoyé spécial de la Maison Blanche, Amos Hochstein, rencontre le Premier ministre libanais par intérim Najib Mikati à Beyrouth.

Hochstein devrait également rencontrer le puissant président du Parlement, Nabih Berri, allié des terroristes du Hezbollah pro-Iran.

Attaque mortelle contre une ambulance à Gaza : « Aucune frappe n’a été faite dans le secteur désigné », répond Tsahal

L’armée israélienne a démenti jeudi être à l’origine d’une frappe sur une ambulance la veille dans la bande de Gaza, tuant six personnes dont quatre secouristes du Croissant-Rouge palestinien qui lui en avait imputé la responsabilité.

« Aucune frappe n’a été faite dans le secteur désigné », a réagi l’armée auprès de l’AFP, indiquant avoir « mené un examen (des faits) sur la foi des détails » qui lui ont été donnés.

Dans cette frappe à Deir el-Balah (centre de la bande de Gaza), six personnes qui étaient dans l’ambulance ont été tuées, dont quatre secouristes du Croissant-Rouge.

Les sirènes avertissent d’une attaque présumée au drone dans les villes proches du Liban

Les sirènes d’alerte signalant une possible attaque au drone ont été activées dans un certain nombre de communautés proches de la frontière avec le Liban.

La région frontalière a connu une recrudescence des hostilités depuis le massacre commis par le Hamas sur le sol israélien, le 7 octobre, et la guerre qui a suivi à Gaza, avec le groupe terroriste du Hezbollah, qui est soutenu par l’Iran, qui a procédé presque quotidiennement à des tirs de roquettes, de missiles et de drones. Pour sa part, Israël a pris pour cible, en réponse à ces frappes, des sites du Hezbollah proches de la frontière.

Les sirènes ont résonné alors que l’envoyé spécial de la Maison Blanche, Amos Hochstein, doit rencontrer des responsables libanais à Beyrouth, dans l’après-midi, « pour tenter de faire avancer les discussions sur un retour au calme » sur la frontière qui sépare le Liban d’Israël, selon un porte-parole du Conseil de sécurité national américain.

Des sirènes mettant en garde contre l’arrivée présumée de drones activées dans le nord

Des sirènes mettant en garde contre l’arrivée présumée de drones retentissent dans un certain nombre de communautés proches de la frontière avec le Liban.

La zone frontalière a connu une recrudescence de la violence depuis l’attaque meurtrière du Hamas dans le sud d’Israël le 7 octobre et la guerre qui a suivi à Gaza, le groupe terroriste Hezbollah, soutenu par l’Iran, lançant des roquettes, des missiles et des drones sur Israël presque quotidiennement. Israël a répondu en frappant des cibles du Hezbollah situées à proximité de la frontière.

Ces alertes surviennent alors que l’envoyé spécial de la Maison Blanche, Amos Hochstein, doit rencontrer des responsables à Beyrouth plus tard dans la journée « dans le but de faire avancer les discussions visant à rétablir le calme » le long de la frontière entre le Liban et Israël, selon un porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain.

La Haye : une avocate de Pretoria réclame des mesures contre Israël

Blinne Ni Gharalaigh à la Cour internationale de justice de La Haye, le 11 janvier 2024. (Capture d'écran)
Blinne Ni Gharalaigh à la Cour internationale de justice de La Haye, le 11 janvier 2024. (Capture d'écran)

LA HAYE – Blinne Ni Gharalaigh SC présente la thèse de l’Afrique du Sud selon laquelle la Cour internationale de justice (CIJ) devrait ordonner des mesures provisionnelles à l’encontre d’Israël en raison, selon elle, de l’urgence du risque pour la vie des Palestiniens à Gaza et du risque de « préjudice irréparable » pour leurs droits.

« D’immenses pans de Gaza sont en train d’être rayés de la carte. Les experts préviennent que les décès dus aux privations et aux maladies risquent de dépasser les décès dus à la guerre », affirme Ni Gharalaigh.

« La condition d’urgence est remplie lorsque des actes de préjudice exceptionnel peuvent se produire avant que le tribunal ne puisse prendre une décision finale », poursuit-elle.

Mme Ni Gharalaigh cite plusieurs arrêts de la CIJ ordonnant des mesures conservatoires lors de conflits récents, notamment un arrêt sur une affaire portée devant la Cour concernant l’invasion russe de l’Ukraine, dans lequel la Cour a déclaré que les activités de la Russie, qui comprenaient la destruction de bâtiments et d’infrastructures, donnaient lieu à un risque de préjudice irréparable, et a pris en compte le fait que les Ukrainiens pendant ce conflit n’avaient pas accès à l’eau, à la nourriture, aux médicaments essentiels et au chauffage.

« Ce serait s’écarter de la jurisprudence que cette Cour a établie et récemment confirmée que de ne pas ordonner de mesures provisoires dans cette affaire », dit-elle.

L’Afrique du Sud parle de « l’intention génocidaire » d’Israël à La Haye

Les juges président l'ouverture des audiences à la Cour internationale de justice à La Haye, Pays-Bas, le 11 janvier 2024. (Crédit : AP Photo/Patrick Post)
Les juges président l'ouverture des audiences à la Cour internationale de justice à La Haye, Pays-Bas, le 11 janvier 2024. (Crédit : AP Photo/Patrick Post)

LA HAYE – À la tribune, le représentant sud-africain Tembeka Ngcukaitobi, qui a accusé Israël d’intention génocidaire dans sa guerre contre le Hamas à Gaza, souligne un problème majeur pour Israël dans l’affaire qui l’oppose à la Cour internationale de justice (CIJ).

En vertu de la convention sur le génocide, pour être considéré comme un génocide, le meurtre de civils doit être accompagné d’une intention délibérée. Les propos incendiaires tenus par de hauts responsables israéliens, notamment le Premier ministre, le ministre de la Défense et d’autres membres du cabinet de sécurité cités par Ngcukaitobi, sont donc extrêmement préjudiciables.

Juxtaposer ces commentaires avec des vidéos de soldats de Tsahal reprenant des messages disant qu’il n’y a pas d’innocents à Gaza – même s’il ne s’agit que de cas isolés – constitue une ligne d’argumentation que les représentants israéliens devront réfuter lors de leur plaidoyer face à ces accusations, vendredi.

Au cours de son intervention, Ngcukaitobi a cité non seulement des ministres de haut rang, mais aussi de nombreux députés, dont le vice-président de la Knesset, Nissim Vaturi, qui a déclaré sur X que l’objectif était « d’effacer la bande de Gaza de la surface de la terre ».

Il a également cité les propos du président Isaac Herzog sur les atrocités du 7 octobre, affirmant que « c’est toute une nation qui est responsable », et le fait qu’il a apposé sa signature sur un obus d’artillerie destiné à être utilisé dans la guerre à Gaza, ainsi que les remarques incendiaires de musiciens populaires, de journalistes et d’autres individus évoquant la destruction ou la « disparition » de Gaza, comme autant de preuves, selon lui, d’une rhétorique génocidaire ayant filtré jusqu’aux actions des soldats de Tsahal sur le terrain, dans la bande de Gaza.

Appel à « un jour noir sur les juifs » : Youcef Atal fait appel de sa condamnation

Le footballeur algérien de Nice Youcef Atal arrive au palais de justice de Nice, dans le sud de la France, pour son procès pour incitation à la haine, le 18 décembre 2023. (Crédit : Valery HACHE / AFP)
Le footballeur algérien de Nice Youcef Atal arrive au palais de justice de Nice, dans le sud de la France, pour son procès pour incitation à la haine, le 18 décembre 2023. (Crédit : Valery HACHE / AFP)

Le footballeur international algérien de Nice Youcef Atal a fait appel jeudi de sa condamnation pour avoir partagé une vidéo appelant à « un jour noir sur les juifs » sur fond de conflit entre Israël et les terroristes palestiniens du Hamas, ont annoncé ses avocats.

Le joueur de 27 ans, qui s’apprête à disputer la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) avec l’équipe d’Algérie, a été condamné le 3 janvier à huit mois de prison avec sursis et 45 000 euros d’amende pour provocation à la haine à raison de la religion.

Dès l’annonce du jugement, ses avocats avaient évoqué un probable appel : « Il n’a pas sciemment publié une vidéo au contenu discutable (…), il ne faut pas faire d’Atal le symbole qu’il n’est pas », avait estimé Me Antoine Vey auprès de l’AFP.

La Haye: L’avocat sud-africain évoque « la rhétorique génocidaire » des ministres israéliens

Tembeka Ngcukaitobi présente les accusations lancées par l'Afrique du sud contre Israël devant la cour internationale de justice de La Haye, le 11 janvier 2024. (Capture d'écran)
Tembeka Ngcukaitobi présente les accusations lancées par l'Afrique du sud contre Israël devant la cour internationale de justice de La Haye, le 11 janvier 2024. (Capture d'écran)

LA HAYE – Tembeka Ngcukaitobi SC est monté à la tribune pour présenter les accusations lancées par l’Afrique du sud – notamment celle que « la destruction de la vie palestinienne sous toutes ses manifestations » est le résultat de « la rhétorique génocidaire » utilisée par les hauts-responsables israéliens, une rhétorique qui s’est reflétée dans les actions et dans les propos tenus par les soldats israéliens sur le terrain, à Gaza.

Il a cité les paroles prononcées par le Premier ministre Benjamin Netanyahu qui, en évoquant la guerre à Gaza et à plus d’une reprise, a cité l’injonction biblique faite au peuple juif de « se souvenir de ce qu’Amalek vous a fait ». La Bible raconte ainsi que le Roi Saul avait reçu le commandement d’anéantir toutes les femmes, tous les enfants et tous les hommes du peuple d’Amalek, a fait remarquer Ngcukaitobi.

Il a aussi cité les propos tenus par le ministre de la Défense, Yoav Gallant, qui avait décrit les Palestiniens comme « des animaux humains » ainsi que ceux du ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, qui avait déclaré que tous ceux qui avaient soutenu et célébré les atrocités du 7 octobre devaient également être les cibles de l’opération militaire israélienne à Gaza.

Ngcukaitobi a aussi diffusé des vidéos de soldats de Tsahal en train de danser et de chanter à Gaza, disant qu’ils se plieraient au commandement biblique ordonnant la destruction d’Amalek et chantant : « Il n’y a pas d’innocents à Gaza ».

« Ces paroles génocidaires ne sont pas à la marge ; elles sont intégrées dans la politique de l’État. L’intention de détruire est bien comprise par les soldats sur le terrain », a prétendu Ngcukaitobi.

« Toute suggestion laissant entendre que les responsables israéliens n’ont pas voulu dire ce qu’ils ont dit ou qu’ils ont été mal compris par les soldats sur le terrain doit être rejetée par cette Cour », a-t-il poursuivi.

Une avocate sud-africaine à la CIJ : Certains actes d’Israël à Gaza relèvent du « génocide »

Adila Hassim présente les accusations de l'Afrique du Sud contre Israël à la Cour internationale de justice de La Haye, le 11 janvier 2024 (Crédit : capture d'écran)
Adila Hassim présente les accusations de l'Afrique du Sud contre Israël à la Cour internationale de justice de La Haye, le 11 janvier 2024 (Crédit : capture d'écran)

LA HAYE – Une avocate sud-africaine a accusé Israël de commettre des « actes de génocide » dans sa guerre contre le groupe terroriste du Hamas dans la bande de Gaza.

« L’Afrique du Sud soutient qu’Israël a transgressé l’article 2 de la convention (sur le génocide) en commettant des actes qui relèvent de la définition du génocide. Ces actes témoignent d’un comportement systématique dont on peut déduire un génocide », a estimé Adila Hassim.

« Les Palestiniens de Gaza sont tués par les armes et les bombes israéliennes provenant de l’air, de la terre et de la mer. Ils risquent également de mourir de faim et de maladie en raison de la destruction des villes palestiniennes, de l’aide limitée qui est autorisée à entrer et de l’impossibilité de distribuer de l’aide lorsque les bombes tombent. Cela rend la vie impossible », assure Hassim.

« Il n’est pas nécessaire que le tribunal rende un avis définitif sur la question de savoir si le comportement d’Israël constitue un génocide, mais seulement si certains des actes pourraient éventuellement être considérés comme relevant des dispositions de la convention », ajoute-t-elle.

« Il est clair qu’au moins certains de ces actes, sinon tous, tombent bien dans le champ des dispositions de la convention », a-t-elle affirmé.

« Israël a en outre délibérément imposé à Gaza des considérations calculées pour entraîner la destruction physique de sa population », a-t-elle jugé.

Le ministre sud-africain de la Justice à la CIJ : les Palestiniens souffrent aux mains d’Israël depuis 1948

Le ministre sud-africain de la Justice, Ronald Lamola, à la Cour internationale de justice de La Haye, le 11 janvier 2024 (Crédit : Capture d'écran)
Le ministre sud-africain de la Justice, Ronald Lamola, à la Cour internationale de justice de La Haye, le 11 janvier 2024 (Crédit : Capture d'écran)

LA HAYE – Le ministre sud-africain de la Justice, Ronald Lamola, a déclaré devant la Cour internationale de justice (CIJ) que les Palestiniens souffraient aux mains d’Israël depuis 1948.

« La violence et la destruction en Palestine n’ont pas commencé le 7 octobre, les Palestiniens subissent ces violences depuis 76 ans », a affirmé Lamola.

« Dans la bande de Gaza, Israël exerce un contrôle sur les points de passage terrestres et les infrastructures civiles depuis 2004. Les entrées et sorties de Gaza sont strictement interdites, Israël étant le seul à gérer les points d’entrée », a-t-il ajouté.

Le ministre n’a pas précisé que l’enclave partage également un point de passage terrestre avec l’Égypte.

« Gaza est encore considérée comme étant sous occupation par le droit international », ajoute-t-il alors qu’Israël s’est retiré de façon unilatérale de Gaza en 2005. Le Hamas a ensuite férocement chassé le Fatah de l’enclave en 2007.

« L’Afrique du Sud a catégoriquement condamné le ciblage de civils par le Hamas et la prise d’otages le 7 octobre 2023 », précise-t-il. « Cela étant, aucune attaque, aussi grave soit-elle, ne peut justifier une violation de la convention, que ce soit sur le plan du droit ou de la morale. »

« Israël a outrepassé cette limite et enfreint la convention [sur le génocide] ». « C’est la raison pour laquelle l’Afrique du Sud a déposé cette plainte, » a-t-il assuré.

Lamola a terminé en invoquant la déclaration de Martin Luther King Jr. selon laquelle l’arc moral de l’univers est long, mais s’incline vers la justice.

La guerre en cours a été déclenchée par l’assaut du groupe terroriste du Hamas, le 7 octobre, durant lequel il a tué près de 1 200 personnes en Israël et kidnappé et pris en otage plus de 240 personnes à Gaza, principalement des civils. Près de 130 otages sont toujours aux mains du Hamas et de ses complices à Gaza.

Blinken arrive au Caire, ultime étape de son marathon au Moyen-Orient

Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken est arrivé jeudi matin au Caire pour une ultime étape de son marathon diplomatique au Moyen-Orient consacré au conflit dans la bande de Gaza, selon des journalistes l’accompagnant.

Arrivé en provenance d’Israël, M. Blinken devait rencontrer le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, avant de s’envoler pour les Etats-Unis après s’être rendu dans neuf pays, dont la Turquie et l’Arabie saoudite, appelant à éviter un embrasement du conflit à Gaza.

Le tribunal international examine les allégations de « génocide » à Gaza

LA HAYE – Les audiences de la Cour internationale de justice (CIJ) à La Haye ont débuté. Les 15 juges permanents et les deux juges ad hoc d’Israël et d’Afrique du Sud sont entrés dans la salle d’audience du Palais de la Paix.

Joan Donoghue, présidente de la CIJ, a présenté les juges ad hoc désignés par Israël et l’Afrique du Sud, l’ancien président de la Cour suprême israélienne Aharon Barak et l’ancien vice-président de la Cour suprême sud-africaine Dikgang Moseneke.

Donoghue a ensuite fait prêter serment aux deux juges ad hoc et a lu les accusations formulées par l’Afrique du Sud dans sa requête contre Israël sur la base de la Convention sur le génocide.

Une greffière a ensuite lu les mesures provisoires que l’Afrique du Sud a demandé à la Cour d’ordonner à l’encontre d’Israël, notamment en lui ordonnant de « ne plus rien faire pour poursuivre son opération militaire » et de « s’abstenir de commettre tout acte relevant de l’article II de la convention sur le génocide ».

Des centaines d’Houthis ont été entraînés par le CGRI en Iran – presse

Cette photo publiée par le Centre des médias houthis montre les forces houthies à bord du cargo Galaxy Leader le 19 novembre 2023. Les Houthis du Yémen ont arraisonné le navire en mer Rouge, au large des côtes du Yémen, après avoir menacé de saisir tous les navires appartenant à des entreprises israéliennes. (Centre des médias houthis via AP)
Cette photo publiée par le Centre des médias houthis montre les forces houthies à bord du cargo Galaxy Leader le 19 novembre 2023. Les Houthis du Yémen ont arraisonné le navire en mer Rouge, au large des côtes du Yémen, après avoir menacé de saisir tous les navires appartenant à des entreprises israéliennes. (Centre des médias houthis via AP)

Selon un article du quotidien britannique The Telegraph, les Houthis qui menacent les navires traversant la mer Rouge ont été formés dans une « académie navale d’élite iranienne ».

L’article indique qu’environ 200 membres du groupe ont été formés en Iran par le Corps des gardiens de la révolution (CGRI) à l’Académie Khameini des sciences et technologies navales à Ziba Kenar, citant plusieurs sources de la Défense.

Le journal cite également des sources indiquant que l’ayatollah Ali Khamenei a « joué un rôle personnel » dans les activités des Houthis en mer Rouge et a ordonné la fourniture d’armes et d’équipements supplémentaires au groupe rebelle.

Khamenei : les « crimes de l’entité sioniste ne seront pas oubliés » même après sa disparition

Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, s'adressant à un public de Kerman et de Khuzestan à Téhéran, le 23 décembre 2023. (Crédit : Khamenei.ir/AFP)
Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, s'adressant à un public de Kerman et de Khuzestan à Téhéran, le 23 décembre 2023. (Crédit : Khamenei.ir/AFP)

Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a tweeté en hébreu un message fustigeant « l’entité sioniste » pour ses « crimes ».

Dans une formulation très similaire à celle d’un tweet publié mardi en anglais, Khamenei a écrit que les « crimes de l’entité sioniste ne seront pas oubliés ».

« Même après la disparition de cette entité de la surface de la terre, ces crimes et le meurtre de milliers d’enfants et de femmes seront consignés dans des livres », a-t-il ajouté.

Des combats sont en cours contre le Hamas dans le sud et dans le centre de Gaza

Les soldats en opération dans la bande de Gaza sur une photo non-datée diffusée le 11 janvier 2024. (Crédit : Armée israélienne)
Les soldats en opération dans la bande de Gaza sur une photo non-datée diffusée le 11 janvier 2024. (Crédit : Armée israélienne)

L’armée a fait savoir que les combats continuaient contre le Hamas à Khan Younès, dans le sud de la bande, et à Maghazi, au centre de l’enclave côtière.

Au cours d’un incident à Maghazi, les troupes de la Brigade Golani ont vu trois hommes armés du groupe terroriste sortir d’un tunnel, a expliqué Tsahal. Ils ont été abattus lors d’une frappe aérienne.

Les militaires ont également indiqué que les réservistes de la Brigade Yiftah avaient remarqué huit membres du Hamas se diriger vers une école de Maghazi. Ils ont été tués par des tireurs d’élite.

A Khan Younès, l’armée a indiqué que les soldats de la Brigade Givati avaient vu trois terroristes sortir d’un bâtiment où des armes étaient stockées. Ils ont appelé l’armée de l’air en renfort.

Toujours dans le secteur de Khan Younès, la Brigade des commandos a remarqué deux hommes armés du Hamas. L’un d’entre eux plaçait un explosif et l’autre l’observait depuis le haut d’un toit. Les deux individus ont été tués dans une attaque menée par un avion de chasse.

Khan Younès : Tsahal montre un tunnel où des otages auraient été détenus

Les soldats israéliens montrent aux journalistes un tunnel où, selon l'armée, les otages israéliens ont été gardés en captivité à Khan Younès, dans la bande de Gaza, le 10 janvier 2024. (Crédit : AP Photo/Ohad Zwigenberg)
Les soldats israéliens montrent aux journalistes un tunnel où, selon l'armée, les otages israéliens ont été gardés en captivité à Khan Younès, dans la bande de Gaza, le 10 janvier 2024. (Crédit : AP Photo/Ohad Zwigenberg)

L’armée a dévoilé une nouvelle vidéo d’un tunnel du Hamas à Khan Younès, dans le sud de Gaza où, selon elle, des otages auraient été gardés en captivité par le groupe terroriste.

Le tunnel aurait été découvert par la Brigade de commando, l’unité de génie de combat d’élite Yahalom et d’autres forces spéciales et il est relié à un vaste réseau souterrain, ont annoncé les militaires.

« Après avoir inspecté ce tunnel, on peut affirmer que des otages israéliens ont été gardés en détention dedans », a ajouté l’armée.

Mercredi, Tsahal a emmené les journalistes des médias internationaux visiter le souterrain.

L’armée a dit que jusqu’à présent, dans le secteur de Khan Younès, les soldats ont trouvé plus de 300 puits descendant dans des tunnels majeurs du groupe terroriste.

Plus d’une centaine ont été démolis ou ont été rendus inutilisables, a-t-elle continué.

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