La France rejette de nouveau les accusations israéliennes après les meurtres de Washington
Le gouvernement israélien a accusé accusant Paris, Londres et Ottawa d'"incitation à la haine" et "d'encourager les meurtriers du Hamas" après l'assassinat à Washington de deux employés de l'ambassade d'Israël

La France a de nouveau fermement rejeté vendredi les déclarations du gouvernement israélien accusant Paris, Londres et Ottawa d' »incitation à la haine » et « d’encourager les meurtriers du Hamas » après l’assassinat à Washington de deux employés de l’ambassade d’Israël.
« Nous n’acceptons pas ces accusations. Bien évidemment, c’est un acte antisémite qui s’est passé à Washington, nous ne l’acceptons pas plus. Ne confondons pas le peuple israélien et la politique menée aujourd’hui par Benjamin Netanyahu », a réagi la porte-parole du gouvernement Sophie Primas à l’issue du Conseil des ministres en appelant à « désescalader cette montée en tension entre nos deux Etats ».
Il s’agit de « propos parfaitement outranciers et parfaitement injustifiés », avait déjà estimé jeudi Christophe Lemoine, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.
Le chef de la diplomatie israélienne, Gidéon Saar, a accusé des pays européens d' »incitation à la haine » après l’attaque à Washington mercredi soir.
Dans la soirée, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a reproché à Paris, Londres et Ottawa d’encourager « les meurtriers de masse du Hamas » à combattre sans fin après que les trois capitales ont dénoncé les « actions scandaleuses » de son gouvernement à Gaza.
La déclaration commune publiée lundi par Emmanuel Macron et les Premiers ministres britannique Keir Starmer et canadien Mark Carney montre qu’ils « veulent qu’Israël baisse les bras et accepte que l’armée de meurtriers de masse du Hamas survive, se réorganise et recommence encore et encore le massacre du 7-Octobre », selon M. Netanyahu.