La police refuse de délivrer un permis de port d’arme à Elor Azaria
Elor Azaria, qui a abattu un terroriste palestinien blessé quand il était soldat, a fait appel de la décision selon laquelle il représenterait un danger pour la sécurité publique

Un ancien soldat israélien qui a été emprisonné pour le meurtre d’un terroriste palestinien neutralisé a perdu son appel pour la délivrance d’un permis de port d’armes.
En août, la police israélienne a rejeté la demande d’Elor Azaria de détenir une arme à feu, affirmant qu’elle n’avait trouvé aucune menace crédible contre lui et insistant sur le fait qu’il pouvait constituer une menace pour la sécurité publique.
Azaria a fait appel, notant qu’il avait été condamné par un tribunal militaire, et non civil, et affirmant que sa condamnation n’appuyait pas les allégations selon lesquelles il pouvait être dangereux.
Dans sa décision de jeudi, la police a déclaré que la condamnation d’Azaria par un tribunal militaire avait néanmoins créé une réelle crainte qu’il puisse être dangereux s’il était armé.
Azaria a tué Abdel Fattah al-Sharif en mars 2016 à Hébron en Cisjordanie, quelques minutes après que Sharif a poignardé un soldat israélien et a été blessé et désarmé par les autres soldats sur place.
Il était allongé sur le sol quand Azaria lui a tiré dans la tête.
La scène, filmée en vidéo, a divisé la société israélienne et relancé un débat animé sur la manière de traiter les terroristes palestiniens.
Azaria a été condamné à 18 mois de prison, 12 mois de probation et une rétrogradation de grade.
Il a été libéré de prison en mai après avoir purgé neuf mois de prison.
Les permis de port d’armes à feu sont strictement contrôlés en Israël et ne sont généralement accordés qu’à ceux qui peuvent prouver qu’ils ont un réel besoin de protection personnelle.